Drôle de film, d’un drôle de cinéaste. Le Professore, sans chauvinisme aucun – le prof est plutôt beauceron que vénitien – aime le Nanni doux et tendre de Journal Intime, l’imprécateur acteur du Porte Serviette, le tragédien de La Chambre du Fils.
Mais Habemus Papam nage entre deux eaux. Le film ne bouffe pas du curé mais s’en moque gentiment, est à la fois absurde et réaliste, pas très drôle, ni très émouvant.
On a l’impression que Moretti n’est parti tourner, avec pour unique viatique, qu’avec une seule une idée : « Et si le pape renonçait au Saint Siège, effaré devant la lourdeur de la charge ? »
Hélas, les idées ne font pas les bons films. Il faut des idées dans les bons films, mais cela demande beaucoup de créativité artistique pour incarner fortement une idée…
Ce n’est pas moi qui le dit, c’est Kubrick.
23 octobre 2011 à 15 h 31
bonjour , pouvez vous me contacter sur mon email , une demande de partenaire pour vous faire part , je suis un des administrateur d’un site il s’agit de http://www.cine-fast.com
merci d’avance .
cordialement
21 mai 2012 à 11 h 49
[…] ait pas aimé le piccolesque Habemus Papam ne change rien à l’affaire : Nanni Moretti reste notre chouchou. Une conscience, un ami […]
2 février 2016 à 15 h 20
[…] aimer Moretti, Mia Madre était un peu sa dernière chance. On s’était ennuyés à mourir à Habemus Papam, et on s’ennuie aussi très fort à Mia Madre. Le thème est séduisant et, paraît-il, […]