Chaudement recommandé par quelques amis, et déjà dans la nostalgie d’un voyage en 2015 au Pays du Soleil Levant, des Cerisiers en Fleur, et des Porte-Avions en Flammes, j’ai traversé tout Paris pour aller voir Les Délices de Tokyo au Studio Galande.
Le pitch était vendeur, en tout cas pour toute personne qui a vraiment mangé japonais, c’est à dire au Japon. En l’occurrence l’histoire d’un vendeur de dorayaki (imaginer deux pancakes collés ensemble par une pâte sucrée aux haricots rouges, miam !). Ce commerçant est taciturne. Et la présence de jeunes collégiennes ne suffit pas à le dérider. Mais voilà qu’arrive une vieille dame, qui cherche du travail. À tout prix.
Pourquoi veut-elle travailler à 300 yens de l’heure (3€) ? Pourquoi le vendeur est si taciturne ? Pourquoi une des collégiennes ne rit pas ? Ce sont les trois enjeux du film, étalés sur une petite année, des cerisiers en fleur aux cerisiers en fleur.
Mais Naomi Kawase, la réalisatrice, y apporte des réponses consternantes, dans le fond comme dans la forme. Non seulement on s’ennuie, mais le ton larmoyant est proche du ridicule. Les Délices de Tokyo est un des pires mélos depuis longtemps.
Dommage.
22 janvier 2017 à 21 h 30
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