Quentin Tarantino, c’est le petit chouchou, celui qui avait un si joli sourire quand il était bébé, mais qui n’a pas réussi dans la vie. Ses frères sont devenus avocats, traders, chirurgien-dentiste, mais lui, il vend des burgers sur Venice Beach. Ah, s’il avait travaillé à l’école ! Il avait les capacités, pourtant !
Mais bon, on l’aime quand même, même s’il nous casse un peu les oreilles avec sa collection de VHS, et sa bande de potes, bruyante et vulgaire : des réalisateurs de cinéma, catégories B à Z. Inglourious Basterds ne faillit pas à la règle : c’est bien fait, très bien fait, même : Quentin Tarantino est un formidable raconteur d’histoire.
« L’homme qui a bâti Miramax » (selon les frères Weinstein) n’a fait finalement qu’un seul vrai film (Jackie Brown, le film détesté des Tarantinophiles). Un film avec un début, une fin, des personnages avec des enjeux, des émotions, à qui l’on s’attachait. Le reste n’est qu’un immense exercice de style. Ça pourrait être intéressant, ça ne l’est pas. Tous les ingrédients sont là, il y des personnages, un ton, une histoire, mais c’est juste que ces histoires ne nous intéressent pas. Après la Vengeance des Cascadeuses Texanes, la Vengeance de la Mariée au Sabre de Samouraï, voici la Vengeance de la Directrice de Cinéma de Quartier.
Cher Quentin, je te le dis dans l’oreille, parce que je t’aime bien : on a passé l’âge ! Moi aussi je lisais Battler Britton et Sergent Jim, et on refaisait avec Jipé le débarquement de Normandie avec les moyens du bord à Villers sur Mer…
Ça a beau être formidablement joué (avec la révélation Christoph Waltz), bien monté, rigolo, c’est long, très long… C’est pas normal d’aller voir un Tarantino et de s’y ennuyer !
Certains gamins grandissent avec leurs rêves d’enfants (Spielberg), d’autres pas…
2 septembre 2009 à 23 h 27
Honte à vous professeur malgré votre ennui, et surtout après notre conversation de cet après midi, de régler le sort d’Inglourious Basterds (et de Tarantino par la même occasion) en quelques lignes !
Vous êtes capable de mieux qu’une petite formule peu convaincante pour conclure une piètre critique dont une nouvelle foi, le seul argument est votre incapacité a trouver de l’intérêt à an film qui prends magistralement son temps sans être ennuyeux. vous percutez vos propres contradictions vous qui fustiger le film de jeune ou l’on ne voit rien (4 plans par seconde) et ou l’histoire est à peine développée. Racontez moi mieux ce qui vous a déçu, expliquez nous les qualité que vous avez quand même trouvé et pourquoi Christoph Waltz est une révélation (trop simpliste et réducteur de juste dire ça) Il se trouve que simplement vous n’avez pas trouvé ce que vous cherchiez mais il y a un film une histoire, qui n’est pas le chemin que vous auriez voulu. Moi je ne dirai que trois mots : Jubilatoire surprenant et subtil…
PS : Moi c’est « Jackie Brown » qui m’a ennuyé mais ça n’en fait pas un mauvais film et Tarantino un réalisateur à jeter avec l’eau du bain.
3 septembre 2009 à 15 h 36
‘tain ça sent le « Réglement de Comptes à OK Corral » … Rentrée 2009 : fin de la liberté du Professor ? Moi qui pensais que ses « crimes » littéraires resteraient éternellement impunis 🙂 …
3 septembre 2009 à 16 h 51
Tout a fait Ludo ! Halte à la dictature intéllectuelle rétrograde, et partisane du professeur. Sus au tiran unissons nous camarades ! Ha ha ha ha ! 😉
3 septembre 2009 à 16 h 57
je vais organiser un déjeuner entre opposants du Professore…
7 septembre 2009 à 8 h 07
Il faut quand même relever une des répliques culte du film…
Col Hans Landa : « So, gentlemen, let’s discuss the prospect of ending the war tonight ».
21 janvier 2013 à 2 h 31
[…] Professore a beau dire pis que pendre sur ce diable de Tarantino, mais pour autant, il y va quand même ! Un film « double […]
9 janvier 2016 à 18 h 13
[…] Et depuis, il joue avec : « aujourd’hui, on dirait qu’on ferait un film de guerre, et la jolie projectionniste, elle se battrait contre les nazis. Ou alors on ferait un western, et il y aurait un super sudiste méchant mais Django, il est fort, […]