Je n’avais pas voulu, à l’époque, voir La Loi et l’Ordre en salle, et même refusé des places pour une avant-première en présence de Pacino et De Niro : j’aime trop les acteurs, pas envie d’être déçu par les deux bonshommes en vrai. Bon, mais quand ça passe sur Canal, qu’est-ce qu’on risque ? J’ai donc maté La Loi et l’Ordre un samedi après-midi, entre Toulon-Perpignan et The Square.
Au final, ce n’est pas si mauvais que ça (c’est ce qu’on dit quand on a été agréablement surpris par un bon hamburger, non ?)
La Loi et l’Ordre, c’est l’histoire de deux flics à l’ancienne (nos deux compères, évidemment, déjà trop vieux pour le rôle)
Le problème, c’est que Turk (De Niro) s’est mis en tête de jouer les justiciers : il abat les criminels que la justice a relâché en laissant des poèmes pour signer ses forfaits. En même temps, il pourchasse (avec son partenaire (Pacino) et deux jeunes flics (Donnie Wahlberg et John Leguizamo)) ce mystérieux serial killer de criminels. Avec quelques surprises rigolotes, des seconds rôles sympas (Curtis Jackson, aka 50 Cent, pas mauvais), ça pourrait être pas mal.
Mais le principal problème, c’est ce que les producteurs ont considéré comme leur principal actif : le tandem De Niro/Pacino. Peu crédibles en duo de flics sexagénaires, ils promènent leur immense talent, inutilement, dans cette série B. N’importe qui aurait fait l’affaire, sûrement mieux, et sûrement plus crédible.
Mais surtout, pendant tout le film, on pense à Heat, l’affrontement magistral de ces deux monstres, le taureau de Niro, et le Rottweiler Pacino.
Depuis, on cherche en vain un film à leur mesure.
26 avril 2010 à 22 h 10
[…] jamais pour cause de blockbustérien volcan islandais, je me suis gavé de films avant de partir : La Loi et l’Ordre, pas si mal, mais désolant pour les Rolls Royce Pacino/de Niro, et, vers une heure du matin, pas […]