J’avais zappé Morse jusqu’à ce qu’une bonne âme ne m’éclaire sur son sujet ; ce que je ne ferais pas ici, de peur de vous gâter le plaisir. Sachez simplement qu’il s’agit d’un serial killer qui rode, pas loin d’une école, et notamment auprès d’un petit blondinet, tête de turc de sa classe.
Morse réussit la gageure de réunir intrigue simple (on pourrait même dire simpliste, voire amerloque si on est grossier), traitement complexe, et perfection stylistique.
Car si l’intrigue est effectivement basique, on ne s’en rend compte qu’à la fin. Entre-temps, on aura apprécié avancer de découverte en découverte, Tomas Alfredson, le réalisateur suédois, jouant avec nos nerfs (et nos réflexes cinéphilique) pour faire avancer l’histoire.
Et, cela ne gâche rien, Morse est beau, très beau : chaque plan, chaque mouvement semble étudié, épuré comme une photo. La musique est parfaite, les acteurs aussi. Que demande le peuple ?
6 décembre 2010 à 16 h 14
Ah enfin, Cinefast lève les yeux vers le grand nord. Encore un petit effort, Roy Andersson est juste à côté. Et pendant qu’on y est, en descendant un peu au sud, chez les stylistes hollandais il y a Alex van Warmerdam, totalement inconnu en France (et peut-être introuvable).
6 décembre 2010 à 18 h 01
c’était donc vous ! 😉
8 décembre 2010 à 10 h 40
Chez les stylistes hollandais, y a pas Paul Verhoeven aussi 🙂 ?
8 décembre 2010 à 17 h 20
bien sûr ! faut que je fasse un truc sur starship troopers !
17 décembre 2010 à 9 h 56
Quoi, tu vas voir toutes les merdes américaines possibles et imaginables, et tu zappes les Suédois??? (J’ai donc complètement raté ton éducation??)
(indice : ce n’est pas Jean Pierre qui écrit)
17 décembre 2010 à 12 h 05
mais toi, l’vais tu vu ? me l’avais tu recommandé ? 😉
26 février 2012 à 12 h 29
[…] On pourra reprocher plein de trucs, un peu trop lent, un peu trop ampoulé pour une intrigue assez simple, la Loi de Bordes, etc. ; c’est formidablement filmé, même si j’attendais un tout petit peu plus de Tomas Alfredson, le petit génie de Morse. […]