Ceux qui crachent sur le cinéma américain, symbole de grosse machines et autres films de super héros en collant rouge, eh bien ceux-là ne vont tout bonnement jamais au cinéma. Car le cinéma yankee produit aussi chaque année des petites merveilles à l’européenne (que le conseil d’administration de CineFast me pardonne cette incartade).
Les Berkman se Séparent font partie de celle-là. On dirait du Woody Allen, si celui-ci avait du talent. 4 personnages se déchirent en une heure vingt, au cœur de New York, en 1986. Pourquoi 1986 ? On ne le saura jamais, mais sûrement qu’il y a du vécu là-dedans. Les acteurs sont formidables : Jeff Daniels, en divorcé imbu de sa personnalité, et de son (maigre) talent d’écrivain, n’arrive pas à digérer que sa femme le quitte (et qu’en plus, elle ait du talent et se fasse publier). Dans cette dérive, il essaie d’emmener son aîné, son fils préféré (génial Jesse Eisenberg, qui suit le schéma paternel en essayant de faire croire au gala de l’école qu’il a écrit Hey You des Pink Floyd). En face, Laura Linney, la mère protège son cadet (Owen Kline), qui profite lui du divorce pour découvrir les clopes, l’alcool, et de manière un peu frénétique, la masturbation.
Le tout se terminera devant une pieuvre géante, sans explication inutile…
Bref, un film à voir absolument avant de divorcer.
*Pour l’anecdote, c’est produit par Wes Anderson (La vie Aquatique) la pieuvre ?
13 avril 2008 à 22 h 26
[…] Bon, Wes Anderson, c’est un peu le chouchou. On a aimé La Famille Tannenbaum, on a adoré La Vie Aquatique, et quand il produit les copains (Les Berkman se Séparent), c’est toujours sur le même thème : la famille, la famille, la famille ! On aime bien ses marottes : le rock 70’s, la France (Joe Dassin, Jacques-Yves Cousteau), ses acteurs fétiches (Schwartzman, Wilosn, Murray), bref, Wes Anderson est un cinéaste sympathique. […]
2 février 2012 à 23 h 10
[…] ça permet de découvrir que Jesse Eisenberg est Walt Berkman, dans ce merveilleux film qu’est Les Berkman se Séparent. Il interprète le fils aîné, un mytho qui prétend – lors d’un examen d’anglais -avoir […]
2 juillet 2013 à 14 h 40
[…] raisons d’y aller : 1, c’est un film de Noah Baumbach, le subtil auteur des Berkman Se Séparent, le chef d’œuvre comico-caustique sur le divorce. Si je vous dis que Baumbach fait partie de […]
14 juillet 2013 à 14 h 05
[…] à Paris, noir et blanc sublime (mais de rigueur), l’enthousiasme qui m’avait saisi dans Les Berkman se Séparent ne se présentait pas à ma […]