[ Playlist ]

Ce que les Cinefasters lisent, écoutent, regardent à la TV en ce moment…



vendredi 27 octobre 2023


24 Hour Party People
posté par Professor Ludovico

Le temps passe, on regarde 24 Hour Party People, le film de Michael Winterbottom pour la troisième fois. Le film a vingt ans, mais il ne vieillit pas, pas plus que son sujet.  Cette chronique ultra ciblée de la scène de Manchester aux tournants des années 80, Joy Division, New Order, Factory est une tragi-comédie qui ne cesse de faire rire et d’émouvoir.

À la base, l’histoire est extraordinaire. Tony Wilson, présentateur télé local, assiste au fameux concert mancunien des Sex Pistols au Lesser Free Trade Hall.  Nous sommes en 1976, les Pistols débutent, et, selon la légende, ils ne sont que 42 dans la salle. Pourtant, ils vont tous – ou presque – devenir célèbres. Ian Curtis, Peter Jook (Joy Division), Morrissey (The Smiths), Howard Devoto, Pete Shelley (Buzzcoks) assistent à ce concert*.  Tony Wilson, lui, ne montera pas de groupe, mais ouvrira un lieu pour les accueillir, puis un label pour les produire (Factory Records), puis une boîte pour les faire danser (The Hacienda), tous devenus légendaire, engendrant une scène qui révolutionnera plusieurs fois la musique populaire : Joy Division, New Order, Happy Mondays…

Au lieu d’emprunter aux codes classiques du Biopic, Michael Winterbottom invente l’autobiopic. Pour cela, il a un véhicule idéal : le toujours génial, toujours ultrabritish Steve Coogan. Tony Wilson brise le quatrième mur, commente l’action (la sienne comme celles des autres), fait intervenir les vrais protagonistes en cameo, qui eux-mêmes commentent l’action ou corrigent le propos. Tout cela foisonne, comme la réalisation : images d’époque, vidéo, 35mm… Quand la forme est en symbiose avec le fond, on ne s’ennuie pas.

Un montage épique, pour une épopée.




samedi 29 octobre 2022


You shake my nerves and you rattle my brain
posté par Professor Ludovico

Too much love drives a man insane
You broke my will, but what a thrill
Goodness, gracious, great balls of fire

I laughed at love ’cause I thought it was funny
You came along and moved me honey
I’ve changed my mind, your love is fine
Goodness, gracious, great balls of fire

Kiss me baby, woo feels good
Hold me baby, well
I want to love you like a lover should

You’re fine, so kind
I want to tell the world that you’re mine mine mine mine

I chew my nails and I twiddle my thumbs
I’m real nervous, but it sure is fun
Come on baby, drive my crazy
Goodness, gracious, great balls of fire




jeudi 26 août 2021


Le Questionnaire de France Culture
posté par Professor Ludovico

L’émission de Michèle Halberstadt, Les films qui ont changé nos regards, se termine par un questionnaire façon Proust. Le Professore adore ce genre de gadget, donc voici ses réponses…  

La première séance vous vous souvenez ?
J’hésite entre Les Aristochats sur les Champs Élysées avec parrain et marraine, ou à Dourdan avec mon père, pour un film de guerre. Peut-être Le Jour Le Plus Long. Dans le premier cas, c’était mon dernier Disney, dans le second, le début d’une longue série.

La dernière séance qui vous a marquée ?
Titane, un film à la fois brillant et horripilant.

Votre film de chevet ?
D’un point de vue « technique », Apocalypse Now, le film parfait. D’un point de vue « narratif », Titanic. Si c’est sentimental, le Rocky Horror Picture Show…

Le film dans lequel vous aimeriez vivre ?
Le Rocky, bien sûr : sexe, drogue, et rosbif toute la journée. Mais le proprio est un petit peu susceptible.

Le classique qui vous laisse de marbre ?
Ce sont plutôt des cinéastes qui me laissent de marbre : Tarkovski, Chaplin, Woody Allen…

La pépite que personne ne connaît ?
Pulp, A Film About Life, Death & Supermarkets, un film qui est plutôt sur la vie, la mort, et les supermarchés que sur la tournée d’adieu de Pulp.

Votre voix de cinéma préféré ?
Jean-Louis Trintignant, et Kathleen Turner

Votre salle préférée ?
Une salle qui a disparu, le Gaumont Grand Ecran Italie, le plus grand écran de Paris… J’y ai vu Titanic à sa sortie, et mon plus beau 2001.

Votre prochaine séance ?
La Loi de Téhéran.

Votre vœu cinéphilique ?
Un vœu impossible : le retour du cinéma américain.




mercredi 25 août 2021


Le Veau d’or (le Godard) est toujours debout
posté par Professor Ludovico

L’occasion était trop belle. Sur France Culture, Michèle Halberstadt – la voix la plus sensuelle du PAF – animait cet été une émission intéressante*, Les films qui ont changé nos regards.

Le concept : les grands films du répertoire (Vertigo, 2001, Le Mépris…) vus par des spectateurs français de renom (Isabelle Huppert, Bruno Podalydes, Arnaud Desplechin…), passionnés par le film en question.

A la fin de chaque émission, Michèle Halberstadt demandait l’avis de l’Oracle. L’oracle, quel oracle ? Mais l’Oracle, voyons ! Jean-Luc Godard himself. L’homme dont la pensée rayonne – au sens radioactif du terme, nous y reviendrons – sur le cinéma français depuis 70 ans. Et là, évidemment, c’est un défilé : « Le Parrain ? pas un film qui a changé le monde ! » « Kubrick ? Un faiseur…» « Hitchcock ? beaucoup de faiblesses… » Etc., etc.

Venant d’un cinéaste, dont, le moins qu’on puisse dire, aucun film n’a eu le retentissement ou la longévité de Vertigo ou de 2001, ça ne manque pas de sel. Comme on sent la jalousie d’un nonagénaire aigri, qui a beaucoup aimé le cinéma, mais qui brûle ce qu’il a adoré, on se rue sur la dernière émission qui lui est intégralement consacrée. Une heure de pure pensée godardienne sur le cinéma, la vie, et le reste.

Que dirait-on aujourd’hui de quelqu’un qui trouve tout le monde nul, à commencer par ses amis (Truffaut, Goupil, Cohn-Bendit) ? Qui râle sur tout ce qui est moderne ? Qui répond par la négative à toutes les questions** ? Un facho ? Un vieux con ? Mais non, c’est Jean-Luc Godard, l’Ermite de Rolle. Dont nous écoutons, masochistes béats, les « leçons », diverses et variées, depuis 1950***…

Hormis quelques fulgurances connues****, le génie godardien est essentiellement composé de réponses négatives (indiquant que vous avez tort, quelle que soit la question) basées sur des jeux de mots lacaniens : « Dans la peinture moderne, il y a toujours des titres aux tableaux. A la banque aussi. » « La représentation ? Mon avocat dit aussi qu’il va me représenter, mais comment peut-il me représenter ? » Etc. Essayez vous aussi, avec quelques huîtres et un bon petit Muscadet, vous verrez, c’est pas très compliqué…

Ce n’est pas pour rien que le Snake – le Chief Technical Officer de CineFast – a créé la rubrique Pour En Finir Avec. Finissons-en donc avec Jean-Luc Godard, le veau d’or du cinéma français, l’homme par qui tout est arrivé, et par qui tout fut détruit.

Car Godard n’a réalisé qu’une poignée de films réellement intéressants, les premiers surtout (À Bout de Souffle, Pierrot le Fou, Masculin Féminin)*****. Donnant corps à la diatribe d’Orson Welles (« Si vous voulez faire du cinéma, faites-en ! Volez des caméras ! Volez de la pellicule ! », la Nouvelle Vague apportait cette idée neuve dans le cinéma des studios : une révolution technique, en tournant avec de simples caméras 16 mm, qui permettaient de s’affranchir de la lourdeur des studios. Et une révolution narrative, en filmant ainsi dans la rue, sans décor, des choses nouvelles. En un mot les aspirations de cette jeunesse 50’s étouffant dans la pesanteur sociale d’après-guerre…

Si ce bouleversement a engendré de beaux bébés (Godard, Truffaut, le Nouvel Hollywood), elle a aussi détruit le cinéma français. Car ces jeunes Turcs ont pris le pouvoir en fustigeant le « cinéma de papa » : le cinéma populaire, de qualité, des années 30 à 50. Ecartés les Duvivier, Marcel Carné, Claude Autant-Lara…

La Fatwa des Cahiers du Cinéma a duré trente ans. Un peu comme Boulez imposant son joug dodécaphoniste sur la musique contemporaine, Godard&Co ont imposé les sujets chichiteux de la bourgeoisie de Saint-Germain des Prés, son refus du scénario, et ses pré-requis techniques low cost (son direct, éclairages hésitants, acteurs improvisés…)

Cette révolution obligatoire de la forme a contaminé tout le cinéma français comme des rayons gamma. Son aura intellectuelle a été relayée par le système des subventions du CNC, qui valide les bons sujets/le bon goût du moment (il y a vingt ans, les banlieues, aujourd’hui, les problématiques de Genre). De facto, l’État oriente le type de sujets de films qui peuvent se tourner et ceux qui ne peuvent pas se tourner. Cette pensée se retrouve parmi les techniciens (formés aussi par l’Etat, via la FEMIS). Autant dire qu’un film d’action, un thriller politique, une comédie romantique n’a pas lieu d’exister dans ce système.

Mais les gens meurent, leur influence s’estompe, et le système s’écroule lentement. Notamment grâce à quelqu’un comme Luc Besson, un autodidacte, qui pris lui aussi Welles au mot. Bricolant en 1983 son Dernier Combat tout seul, et prouvant que le cinéma de genre pouvait fonctionner en dehors du système. On peut penser ce qu’on veut de Besson (à vrai dire, le Professore n’en pense pas beaucoup de bien), mais il a remis le cinéma populaire (et au passage toute une industrie) au centre de la table.

Citons donc Yves Montand :  il est temps de mettre la statue du Commandeur, « le plus con des maoïstes suisses » au musée.

* Quoique non dénuée d’erreurs factuelles : le casting de 2001, par exemple …
** Halberstadt pose pourtant des questions très consensuelles, comme « Quel est votre film de chevet ?»
*** Miss Halberstadt valide elle-même cette théorie, racontant sa rencontre avec Godard, qui l’avait insulté direct : « Depuis quand votre journal, Première, se préoccupe de cinéma ? ». Quarante ans après, la journaliste devenue distributrice est toujours en transe…
****« Quand on va au cinéma, on lève la tête. Quand on regarde la télévision, on la baisse. »
***** Et les partie musicales de certains films (One Plus One avec les Stones et Soigne ta Droite avec les Rita Mitsouko)…




jeudi 31 décembre 2020


Bilan 2020
posté par Professor Ludovico

Quel bilan tirer d’une année aussi extraordinaire que 2020 ? Sur le plan du cinéma – puisqu’on est ici pour parler de ça – c’était évidemment une année tragique. Mais, malgré les déclarations, non, le cinéma ne va pas disparaître en 2021.

S’il est évident qu’il va y avoir de la casse, il y aura toujours besoin de cinéma, et toujours besoin de salle pour le voir. Et derrière le prétexte COVID, il y a bien sûr – comme toujours – de sombres arrières pensées économiques…

Car cette histoire est vieille comme le monde. Quel que soit le secteur, qu’on parle de carottes ou de cinéma, il y aura toujours des producteurs (ici, les studios), et des consommateurs (le public). Et comme dans tout système économique, il y a toujours des petits malins qui viennent jouer les intermédiaires. Pour projeter des films, il faut des salles. Et pour acheminer et produire des copies, il faut des distributeurs. Depuis les débuts d’Hollywood, les studios s’essaient à l’intégration verticale, de Paramount à UGC, pour maîtriser toute la chaîne de production et ne pas avoir à partager les profits, car ces intermédiaires prennent 20 à 30 %  – chacun – du ticket de cinéma.

Déjà, avec l’avènement du numérique, les studios avaient supprimé un intermédiaire en se débarrassant des copies argentiques ; désormais des gros fichiers, quasi gratuits, à télécharger dans la salle.

Et voilà qu’à nouveau la tentation est grande de se débarrasser carrément de la salle, pour aider au lancement des services de VOD et faire plaisir à Wall Street. Envoyer directement Soul sur Disney+, Dune et Wonder Woman 1984 sur HBO Max. Si la Warner (voire même une partie des spectateurs) peut s’en contenter, l’artiste, lui, ne s’en contente pas.

De sorte que l’on voit une rébellion fortement médiatisée poindre chez ces deux gros blockbusters de l’année, qui refusent que leur Grande Œuvre soit diffusée sur un écran 16 pouces. Demander à Denis Villeneuve, qui peint à la main son Dune sur une toile de quinze mètres de haut sur vingt six mètres de large*, c’est comme demander à Hermès de transformer ses foulards en essuie-tout…

La comparaison avec le Luxe ce n’est pas fortuite : la salle est depuis l’après-guerre le show-room prestigieux où l’on expose les produits (en faisant monter la hype) avant de les distribuer en masse via la télévision.

Mais pas seulement. Il y aura toujours des salles, tout simplement parce que le public le veut. Inviter Justine au MK2 Bibliothèque pour voir le dernier Justice League (et peut-être aller boire un verre), ce n’est pas la même chose que de regarder Ben Affleck sur son canapé…

La base de tous les loisirs, c’est de créer un lieu de rencontre et de sociabilité. Qu’on soit au Gaumont Montpellier, au Parc des Princes, au Théâtre de l’Odéon ou dans un Bar-PMU, les lieux de loisirs sont aussi importants que le loisir lui-même : un endroit où on crée du lien, en débattant ensemble des choses qui nous passionnent…

Après cette longue introduction, que dire de 2020 ? En ayant vu 6 films, le Topten est un exercice aisé :

1 – 1917
2 – Tijuana Bible
3 – Baby Face (une reprise du cinéma pré-code Hays)

Et le Bottom aussi :

1 – Eté 85

Evidemment, c’est côté télé que la cinéphilie a été la plus active, pour les raisons que l’on imagine : 60 films, avec quelques belles découvertes, qui parfois… ne sont pas sorties en salle ! C’est le cas de Prospect et de The Vast Of Night, deux perles SF, mais aussi de Mid 90s, le film sensible et émouvant de Jonah Hill. Mais en réalité, l’année a surtout servi à revoir des vieux classiques comme A La Poursuite d’Octobre Rouge, Des Hommes d’Honneur, The Big Lebowski ou de voir et revoir (4 fois !) First Man

Côté série, pas moins de 43 saisons, avec Dark, The Crown, Fargo, Ratched, Stateless, The Boys, Perry Mason, mais aussi les documentaires comme l’incroyable Tiger King, qui en dit plus sur l’Amérique que bien d’autres films, et les séries sportives toutes plus passionnantes les unes que les autres (Drive to Survive,  Sunderland, Movistar pour ne pas les nommer.)

S’il ne devait en rester qu’une, Tales from the Loop – une Quatrième Dimension plongée dans le mélo familial – serait un bon candidat : mais on retiendra Our Boys (à ne pas confondre avec The Boys), magnifique The Wire israélien, à mi-chemin entre David Simon et Asghar Farhadi…

Une fois de plus, le grand spectacle est au cinéma, mais la subtilité, la maturité est à la télévision…

*C’est, selon Wikipedia, la taille de l’écran du Gaumont Montpellier…




vendredi 3 juillet 2020


3000
posté par Professor Ludovico

Il y a 35 ans, un samedi, dans ma chambre de Saint-Arnoult-en-Yvelines, je me suis mis à noter sur un vieux classeur de mon père (trois trous, petits carreaux), tous les films que j’avais vus, dans l’ordre alphabétique. Le premier fut, je pense, Alien.

Il y a 25 ans, mon entreprise a souhaité me former à Excel, sans que je comprenne vraiment à quoi ça allait me servir. Le formateur, malin, m’a alors proposé « de, par exemple, gérer ma cave » ; il ne pouvait pas savoir que je ne faisais pas partie de cette grande tradition vinicole française. Mais j’ai instantanément traduit : ma cave = mes films. Une intuition, qui m’a permis, vingt ans plus tard, de formuler la théorie dite de l’Etiquette de la Bouteille de Vin.  

J’ai ainsi saisi le millier de films du vieux classeur, et exploitant les fonctionnalités du tableur, j’ai enrichi ma base de données avec une note, la date de sortie, le casting etc.

Ce fichier a longtemps servi de bible à la bande de copains. Grâce à mon regretté Palm Pilot, je promenais partout ma connaissance encyclopédique du cinéma. Et puis ce salopard d’IMDb est arrivé…

Aujourd’hui, sur le conseil du Rupélien, je regarde Le Septième Juré, très beau polar pré-Chabrol sur la bourgeoisie provinciale signé Georges Lautner, et avec dans le rôle-titre l’immense Bernard Blier. Et là, le chiffre tombe : 3000. 3000 films. 3000 films dans une vie…

La Règle de Trois entame sa danse folle. Grosso modo, ça fait 60 films par an. Sauf qu’on n’est pas vraiment allé au cinéma avant dix-huit ans, alors ça fait 83 films par an. Pas mal.

3000 tickets de cinéma ? mais on n’a pas tout vu au cinéma : 1789 films dans une salle, et 1211 découverts à la télé.

Sauf qu’il y a des films qu’on a vu plusieurs fois. Ah bon, combien de fois ? 3704 fois… Ce qui fait qu’on a vu chaque film 1,23 fois en moyenne, auquel on a mis (toujours en moyenne) 12,6/20… Le Professore est dur, mais il est juste…  

Mais dans le tas, il y a les marottes à Ludovico , la Sainte Trinité « Kubrick – Rocky Horror Picture Show – Alien » et tous ses autres films cultes ?  Et bien si on fait un Top Ten : 23 fois le Rocky Horror (jamais à la télé, évidemment !), Apocalypse Now (13 fois), Les Aventuriers de l’Arche Perdue, Alien, Y’a-t-il un Pilote dans l’Avion ? (9 fois), Blade Runner, 2001, Dune, Mad Max, Scarface, Titanic (8 fois) et derrière, les Kubrick, 6 ou 7 fois chacun… Premiers films français ? Papy fait de la Résistance, Coup de Tête, Garde à Vue et Les Tontons Flingueurs (de Georges Lautner, également, 5 fois)…

La vérité, en réalité, n’est pas dans les chiffres. Ils essaient juste, modestement, de raisonner le cœur qui bat.

Ça ne tient pas à grand-chose, la cinéphilie.




mercredi 28 août 2019


20/20
posté par Professor Ludovico

Les stats, c’est rigolo. Le Professore Ludovico est allé voir les films auxquels il a mis la note maximale, dans son tableur de maniaco-dépressif où il consigne les films, livres, concerts qui font sa vie.

9 films ont 20/20 et, le moins qu’on puisse dire, c’est que c’est éclectique :

  • Apocalypse Now
  • 2001: a Space Odyssey
  • Alien
  • Citizen Kane
  • Monty Python and the Holy Grail
  • Y’a-t-il un pilote dans l’Avion!
  • Le Chagrin et la Pitié
  • The Rocky Horror Picture Show
  • Shoah

Il y a d’abord des évidences (le chef d’œuvre de Monsieur Coppola – final cut ou pas final cut – élu au panthéon du Professore « Plus Grand Film de Tous les Temps » ; 2001, Citizen Kane, chefs d’œuvres pour le coup plus unanimement reconnus, ou encore Alien, chef d’œuvre de la génération « nouvelle cinéphilie eighties », i.e. Starfix ou Rockyrama …)

Suivent deux films idiosyncratiques : Le Rocky, Y’a-t-il un Pilote dans l’Avion.  Même après 22 (et 9) revoyures, ils restent intacts, gravés dans le panthéon du cœur. Idem pour Shoah : revu par bouts, il n’a jamais déçu. C’est le genre d’examen que devrait repasser le Chagrin et la Pitié, ou même Citizen Kane dont on n’a pas vraiment réévalué l’usure du temps.

Au contraire de Sacré Graal, revu récemment, dont la note va être revue à la baisse. Le comique des Monty Python, qu’on croyait imputrescible, a fini par vieillir…




mardi 1 janvier 2019


Bilan 2018
posté par Professor Ludovico

Bon la tendance s’accélère : de moins en moins de films en salle (mais beaucoup de bons films (El Presidente, Under the Silver Lake, The Guilty, Wildlife, Les Veuves, Les Frères Sister), de plus en plus de films « cinéphiles » à la télé (Arte/OCS Géants), de plus en plus de séries… Voilà la bilan, désolant pour UGC et le Marvel Universe, mais très encourageant pour HBO, Netflix et consorts : 18 films en salle, 47 films télé et 31 saisons de séries !

Les chocs de l’année : El Presidente, Under the silver Lake, Wildlife, Les Veuves, mais aussi Belle de Jour, Grave, Persona, The Blind Side, La Vérité.

Et en séries : Bloodline, American Crime story, Big little lies, Sharp Objects, Godless, Fargo, et la fin de Girls et de Casual.

Le détail est là :

1 el presidente
2 l’ultime razzia
3 le baiser du tueur
4 l’insulte
5 jusqu’a la garde
6 hostiles
7 nos voyages invisibles
8 ready player one
9 l’ile aux chiens
10 2001 l’odyssée de l’espace
11 the last movie
12 mission impossible fallout
13 under the silver lake
14 the guilty
15 les frères sister
16 kursk
17 les veuves
18 wildlife

Films TV
1 Fleurs d’équinoxe
2 Southland tales
3 tygra la glace et le feu
4 shining
5 el bar
6 the cloverfield paradox
7 théorême
8 heat
9 belle de jour
10 mute
11 grave
12 the thing
13 man on the moon
14 fantastic mr fox
15 le dossier Odessa
16 Baywatch
17 cold hell
18 problemos
19 angélique marquise des anges
20 persona
21 all eyez on me
22 le point de non-retour
23 le grand cirque
24 la communauté de l’anneau
25 les deux tours
26 uss alabama
27 le retour du roi
28 seven
29 le christ s’est arrêté à eboli
30 dans ses yeux
31 Le clan
32 prédestination
33 apocalypse now
34 the blind side
35 les figures de l’ombre
36 la fiancée de frankenstein
37 la nuit des généraux
38 popstar célèbre à tout prix
39 fog of war
40 le parrain II
41 the big Lebowski
42 myth of the American sleepover
43 les infiltrés
44 la bûche
45 la vérité
46 gettysburg
47 Friday night lights

Séries

1 Black mirror S4
2 The wire S3
3 American Crime story : the assassination of gianni versace
4 big little lies s01
5 godless s01
6 the wire S4
7 girls 6
8 rome s2
9 le bureau des légendes s1
10 corpus christi
11 l’origine du christianisme
12 unsolved tupac et notorious B.I.G.
13 the wire s5
14 the good place s1
15 the handmaid tale s2
16 casual s4
17 black mirror S1
18 black mirror S2
19 sharp objects s1
20 fargo s1
21 au service de la france
22 american horror story s1
23 mindhunter s1
24 bloodline s1
25 bloodline s2
26 the first s1
27 Sherlock s1
28 black mirror s4
29 the expanse S3
30 the civil war
31 bsg s01




samedi 21 avril 2018


Retour vers le futur, le livre
posté par Professor Ludovico

Dans cette collection du British Film Institute, nous avions déjà une monographie sur Alien qui était très bien, une étude sur Shining ,achetée mais non lue, mais celui-ci, signé d’Andrew Shail et Robin Soate est très mauvais, malgré sa jolie couverture DeLorean.

Mal traduit – le nom du tracteur n’apparait même pas – le livre fait trois contresens majeurs : Retour vers le Futur serait l’apologie toute reaganienne des magnifiques Fifties, le parangon de l’anti-féminisme, et la promotion (sic) du nucléaire.

CineFast vous prouvera tout le contraire prochainement. La meilleure adaptation de Sophocle par la bande à Spielberg vaut mieux que ça.




lundi 22 janvier 2018


Topten 2017
posté par Professor Ludovico

Celui qui ne répond pas aux invitations du Prince d’Avallon peut se retrouver coincé pour l’éternité dans ses brumes. Malgré mes faibles dénégations, je fus donc obligé d’honorer le rite annuel du Topten-Galette. Voici donc le résultat de ce rachitique Topten 2017, transformé en Top5 et Bottom3 :

TOPFIVE 2017
1 Certaines Femmes
2 Get Out
3 Dunkerque
4 Une Vie Violente
5 La La Land

BOTTOMTHREE
1 Nocturnal Animals
2 Tombé du Ciel
3 Alien:Covenant

Quant à mes petits camarades, ils ont classé les films comme suit :

TOPTEN 2017
1 La La Land
2 Le sens de la Fête
3 Coco
ex aequo avec
4 Le Caire Confidentiel
5 Detroit
ex aequo avec
6 Get Out
7 Au-revoir Là-haut
8 Nocturnal Animals
9 Dunkerque
10 Faute d’Amour

BOTTOMTHREE
1 Nocturnal Animals
2 Marie Francine

3 …et pleins d’autres films ex aequo

Pour la première fois, un film est dans le Topten et le Bottom : Nocturnal Animals. Mais c’est exactement ce que le film mérite !

A l’année prochaine ?




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