[ Brèves de bobines ]

Petites réactions et conseils de sortie de salle



mercredi 20 février 2008


Si même Télérama s’y met !
posté par Professor Ludovico

Couverture de notre dernier programme télé : « Faut-il vraiment fêter le cinéma français ? » Qui, de CineFast, a noyauté le premier des trois Piliers de la Sagesse (Télérama-Libé-Inrocks) ? Hein, qui ?

Vous vous en doutez, j’éviterais personnellement d’assister à l’autocongratulation annuelle de George Cravenne* (véritable sujet de cet article faussement provocateur) ; mais bon, je veux bien lire l’article de Télérama…

*Les équivalents US n’ont pas plus droit de cité, je précise




jeudi 14 février 2008


Ca promet !
posté par Professor Ludovico

A CineFast, on est toujours prudent sur les bandes annonces, mais on peut faire quelques exceptions : Star Trek 11, récemment, et là, la bande annonce que nous offre gentiment les gars qui ne veulent pas se faire racheter par Microsoft.

C’est tout bonnement Indy 4, (et le Royaume des Crânes de Cristal). Bon, en un mot comme en cent, ça promet. On se fiche comme d’une guigne des Crânes de Cristal, des extra-terrestres, et de l’intrigue en général. la seule vue de l’homme au fouet devrait nous suffire, accompagné de ses blagues à deux balles.

Espérons simplement que tout n’est pas dans la bande-annonce, mais de toute évidence, on se ruera plus facilement sur le mauvais esprit d’Indiana Jones que sur la niaiserie benête d’un Star Wars 7.

Encore un peu de patience, donc…




vendredi 1 février 2008


Astérix aux Jeux Olympiques : la résistance s’organise ?
posté par Professor Ludovico

Pour une fois, tout le monde est d‘accord : le public d’Allociné et les critiques ont décerné une seule étoile (le minimum) à la pharaonade mégalo de Monsieur Langman. Lequel, non content de vouloir signer lui-même le film (il n’est théoriquement que producteur*), se pavane dans les gazettes toute honte bue, et, chargé de l’arrogance de César, ne parle que de marketing : « film à l’humour consensuel », « drôle de Bruges à Marseille », « 10 millions d’entrées à faire pour être rentable », « 5000 salles », « budget record de 78 M€, et 20M€ de plus pour la promo ».

Il se trouve, semble-t-il, que le film est mauvais. Pas légèrement mauvais, comme une Grosse Connerie peut l’être, non, il a l’air très mauvais. Même la presse la plus amicale le démolit (les gratuits, Le Parisien…).

Malheureusement, le problème n’est pas là. Astérix aux Jeux Olympiques sera-t-il puni de sa médiocrité, that is the question ! Le verra-t-on se ramasser comme les derniers incidents industriels en date (Minor, Le Deuxième Souffle, L’Auberge Rouge ?) ; rien n’est moins sûr ! Car Astérix aux Jeux Olympiques ne teste rien de moins que notre force morale ! Irons-nous ? Résisterons-nous à l’appel des amis, enfants, parents qui nous enjoignent d’aller voir un film dont, au moins, le sujet est consensuel ? « Je ne voulais pas y aller, mais ça fait plaisir aux gosses » risque d’être la phrase culte en sortie de salle. Les enfants, pas dupes, trouveront ça beaucoup moins bien que Ratatouille, mais les 10€ seront déjà dans la poche de M. Langman, qui se gargarisera sur TF1 des « 11 millions d’entrées », du « succès public », et « de l’indigence de la critique ». Comme d’habitude.

* Je défends d’habitude la version US : l’auteur du film, c’est le producteur. Mais on n’a jamais vu Simpson ou Bruckheimer se faire créditer comme réalisateur à la place de Michael Bay.




mardi 6 novembre 2007


Une petite confirmation…
posté par Professor Ludovico

Une petite confirmation…

…comme ça en passant : Barry Lyndon, diffusée hier sur Arte a réussi un record de 7,5% de part de marché (Arte fait d’habitude 3%) ; pas mal pour un film de 1975 qui montre que « le soleil se couche le soir »! Un film qui gagna 4 oscars, tous techniques (Costume, Musique, Direction Artistique, Photographie) et rata tous les oscars avec « Stanley Kubrick » marqués dessus (Scénario, Réalisateur, Meilleur Film)…




jeudi 18 octobre 2007


Le scoop du jour : Dune est de retour ?
posté par Professor Ludovico

C’est sur le site de Libé « Ecrans » : une nouvelle adaptation de Dune serait en projet à la Paramount. Rappelons pour les moins de vingt ans que Dune, de David Lynch, fut en 1984 une catastrophe commerciale, réussissant à fâcher fans, critique et grand public.

Réalisé juste avant l’arrivée du numérique, le film coûta très cher – 50M$, une record pour l’époque – (Par exemple, on peignit en bleu à la main tous les yeux des personnages) pour un résultat somme toute assez approximatif.

Pourtant, il y avait de bonnes choses dans ce film, notamment sa déco et ses costumes, d’une originalité encore inégalée aujourd’hui. Le grand défaut du film réside paradoxalement dans l’adaptation de Lynch, réalisateur arty à qui on a donné carte blanche pour la lui retirer. Le film est donc bâtard, à la fois dirigé vers les fans de Dune et les fans de Lynch, et ne fit plaisir à aucun. Et ce n’était pas rendre justice au bouquin que de tout concentrer sur 2h17. La série télé en 2000 engendra de grands espoirs, mais elle était d’un ridicule graphique achevé. Elle eu beaucoup de succès aux USA, contrairement au film qui n’avait eu de succès qu’en France.

Depuis Le Seigneur des Anneaux, où Peter Jackson a prouvé qu’on pouvait adapter un chef d’œuvre en prenant son temps (3x2h), et gagner beaucoup d’argent, tout espoir est désormais permis pour l’autre grand pilier de la littérature fantastique.




lundi 2 octobre 2006


Little Miss Sunshine
posté par Professor Ludovico

La France, fille Aînée de l’Eglise… du cinéma indépendant US ? C’est à se poser la question, après avoir vu Little Miss Sunshine, encensée par la critique : « incroyable petit film » « acide, tendre, cruel » « échappée drolatique » « Menée tambour battant », on vous passe les détails. Si vous avez lu ma critique sur Sideways, vous voyez où je veux en venir. Même film, mêmes effets sur la critique. Daniel Schneidermann ferait sûrement une excellent papier là-dessus, l’effet boule de neige sur des médias qui se montent le bourrichon pour décréter que tel film est Le Film Du Mois.

Ce film-là n’est pas mauvais, il est même drôle. C’est très bien joué. Voilà. C’est tout. Ca manque un peu de tout : un peu plus d’histoires, un peu plus drôle, un peu plus cruel, un peu plus caustique. Surtout qu’on peut trouver beaucoup mieux dans le genre : Les Berkman se Séparent, par exemple. La Vie Aquatique, récemment.




dimanche 2 juillet 2006


Le Retour de la Bonne Nouvelle
posté par Professor Ludovico

Clerks est de retour ! Clerks, pour les non initiés, c’est le premier film de Kevin Smith qui raconte les déboires hilarants d’une bandes de glandeurs qui travaillent dans un magasin vidéo.

Depuis, Monsieur Smith a alterné les chefs d’œuvres méconnus (Méprise Multiple) et les catastrophes artistiques et commerciales (Jersey Girl)

Que va donner la suite ? réponse à la fin de l’année, mais la bande annonce de Clerks 2 est là.




lundi 2 janvier 2006


Match de Noël
posté par FrameKeeper

L’avantage avec les films dits « pour enfants », c’est que le critique tient enfin l’arme absolue et irréfutable pour départager les prétendants au titre « best show of Noël »… et ce sont bien sur ses propres enfants … puisque la vérité sort toujours de la bouche des enfants.. Pour savoir qui de Harry Potter IV ou de Narnia I gagne la queue du Mickey, rien de plus simple donc, prenez un enfant d’un peu moins de 4 ans, un peu dégourdi (et qui a donc déjà vu Matrix et Prédator.. enfin au moins l’un des deux) et trainez le au ciné après l’avoir dissimulé dans votre sac de sport pour éviter les regards hallucinés des autres parents qui emmènent eux leur ados puisque ces deux films sont déconseillés au moins de 12 ans.. Le résultat de l’expérience ne souffre aucune discussion.. A ma gauche, Harry Potter: après une heure de dragon et de potion magique amphibie, le sujet tourne en rond dans le ciné, demande 2 fois à faire pipi et réclame 3 fois du pop corn. A ma droit, Narnia; l’enfant, qui n’a pas décollé de son siège durant une heure, demande finalement si après la grosse bataille y’aura encore plein plein d’histoires et, une fois la lumière rallumée à son grand désespoir, interroge son papa pour savoir si on peut acheter le 2 en DVD… CQFD… Narnia vainqueur par KO.

Petite déception toutefois pour ceux qui pensaient que ce film, comme le Christ de Mel Gibson, contenait un message chrétien caché.. si c’est le cas, la cachette est trop bonne.. Comme pour la Passion selon Saint Maso, Dieu joue plutôt l’arlésienne… comme souvent vous me direz.. Mécréants… heureux ceux qui croient sans avoir vu… Enfin il nous reste Franck Capra… et Fincher… qui ne tourne plus rien celui là, quelle fainéasse… finalement c’est vraiment un auteur..




samedi 31 décembre 2005


Mary
posté par Professor Ludovico

Bon, je suis fou de Binoche, et j’aime bien Ferrara, même s’il n’a rien fait de bien depuis des lustres. Mary reste dans la même veine, pas mal mais sans plus. Pourtant, le message christique est intéressant, surtout pour Ferrare, qui, pour une fois, fait dans la dentelle : pas d’outrance, pas de violence, pas de sexe. Tout reste assez intellectuel, à l’image des théologiens invités longuement dans le film à parler du rôle de Marie Madeleine auprès du Christ.

A voir, mais surtout pour les spécialistes du cinéma chrétien !




samedi 31 décembre 2005


A History of Violence
posté par Professor Ludovico

Business as usual : il parait que ce film est une commande, pour rembourser le passif de Spider. Espérons que c’est vrai, parce que ce film ne vaut pas grand chose. Le scénario, adapté d’une BD (ceci expliquant souvent cela (Les Sentiers De La Perdition, par ex.)), tient sur une page :

Un decent american people (Viggo Mortensen) tient une petit diner dans une petite ville américaine. Il a une jolie femme qu’il baise comme un puceau.

Débarque deux tueurs qui prennent son restaurant en otage. Ni une ni deux, Viggo les envoie ad patres. Il passe à la télé, en american hero malgré lui, ce qui attire l’attention de Ed Harris, défiguré avec lunettes noires (c’est le méchant). Il dit que Viggo n’est pas ce qu’il prétend être. Il affirme qu’il est un ancien tueur très cruel de la mafia, et que c’est lui qui l’a défiguré. Le méchant menace sa famille, Viggo l’envoie ad patres. Ca attire l’attention du frère de Viggo (Cétait donc VRAI !!). Le frère (joué avec des semelles de plombs par William Hurt), est pas content : Viggo l’envoie ad patres.

Et voilà, c’est fini.




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