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Commentaires et/ou Conseils d’achat de DVD – Peut dégénérer en étude de fond d’un auteur



vendredi 18 mars 2022


BAC Nord
posté par Professor Ludovico

Une fois passée la polémique, BAC Nord passe sur Canal et on peut enfin regarder le film dans l’apaisement… Car au final, beaucoup de bruit pour rien : on ne peut pas dire que BAC Nord soit un film politique, mais on ne peut pas prétendre non plus qu’il ne le soit pas. Le point de vue de Cédric Jimenez est clairement du côté de la police qu’on suit dans des scènes intimistes et dans des scènes d’action, toutes très réussies…

Malheureusement, BAC Nord fait partie de ces films qui ne savent pas où ils habitent. Partant sur un mode réaliste (le difficile quotidien des flics dans les zones ravagées par le deal*), Cédric Jimenez nous emmène en terrain connu : Baltimore, McNulty, faire du chiffre à tout prix… On se croit parti dans une critique à l’os de notre système politico-judiciaire. Mais au mitan, BAC Nord bascule dans un tout autre film : l’assaut de la cité des dealeurs. Séquence survitaminée, ça tire dans tous les coins, hors-bords et poursuite en voiture, à la façon des meilleurs Michael Bay. Jimenez est d’ailleurs très bon à la manœuvre… Mais, voilà, on était dans The Wire, on est maintenant dans l’exagération du film d’action, façon The Shield.    

Cédric Jimenez confirme, après HHhH, qu’il fait du cinéma adolescent. Un cinéma qui a des idées de cinéma, mais qui ne réfléchit jamais à ce qu’il filme. Un cinéma qui pioche dans les clichés pour illustrer une idée (par exemple, le désespoir des flics en prison), sans se dire une seconde que ce désespoir est un peu ridicule (ils ne sont qu’en détention provisoire)…

En revanche, les acteurs sont bien : François Civil (qu’on n’aime pas beaucoup), révèle l’étendue de son talent, Karim Leklou et Adèle Exarchopoulos sont très convaincants. Seul Gilles Lellouche en fait des tonnes, en Vin Diesel mal rasé.

Il faut dire qu’il n’est pas aidé par des dialogues sottement explicatifs, alors que tout le monde avait compris.

* La vraie affaire est là : l’emballement politique et médiatique autour d’une petite affaire (la plupart des policiers ont été relaxés)

** Illustré par les trois intournables : je hurle, je tape dans la porte jusqu’au sang, je me laisse glisser le long de la porte, la tête dans les mains…




lundi 14 mars 2022


Mais Qui a Tué Harry ?
posté par Professor Ludovico

Le film de Hitchcock commence par une surprise, lui qui préférait plutôt le suspense : des plans bucoliques, un gamin, trois coups de feu, et un cadavre.

Le film bascule alors dans la folie douce : quatre personnes vont découvrir ce cadavre et… ne pas s’en émouvoir une seconde ! Un chasseur sexagénaire pense l’avoir tué par accident, une vieille fille vient draguer le chasseur, un artiste tirer le portrait dudit cadavre. Cherry on the cake : une jeune femme (le premier rôle de Shirley McLaine) affirme que c’est son mari : bon débarras  !

Le débat entre ces personnages va alors tourner autour du cadavre ; faut-il le dissimuler à la police ? (Ne me demandez pas pourquoi, Hitch s’en fiche aussi). Au bout d’un quart d’heure, on a accepté cette situation loufoque pour se concentrer sur le reste : le sexe !

Car c’est un des films les plus chaud-bouillants du Grand Hitch, et pas forcément le plus subtil. Pas de tunnel-métaphore façon La Mort aux Trousses, pas de chignon torsadé façon Marnie, ou de fantasme blonde/brune à la Vertigo, mais plutôt des dialogues bourrés de sous-entendus égrillards…

On dissertera donc sur la bonne taille d’une anse de tasse à café « pour hommes », sur la reproduction des lapins, « comme pour les éléphants », sur le mariage « une façon agréable de passer l’hiver », sur l’état de conservation d’Unetelle « les conserves sont faites pour être ouvertes un jour »… et sur le Shirley McLaine, évidemment, jeune rousse aux seins en obus, qu’il faut embrasser doucement, « parce qu’il ne faut pas grand-chose pour y mettre le feu* »… On le voit, on ne nage pas dans la finesse…

Mais Qui a Tué Harry ressemble en fait à une comédie de boulevard ; c’est sa force et sa faiblesse. Au-delà du ping-pong salace, il n’y a pas vraiment de dramaturgie. Un type est mort. On se fiche de savoir qu’en faire… Quant à savoir qui l’a tué, on s’en fiche encore plus.

* « Lightly, Sam. I have a very short fuse. »





lundi 21 février 2022


River of Grass
posté par Professor Ludovico

River of Grass est un peu l’équivalent, pour Kelly Reichardt, du Peur et Désir de Kubrick. C’est-à-dire un film de débutant, un peu raté, avec plein de maladresses, mais qui pose d’emblée les futures thématiques de la cinéaste de Old Joy, Wendy et Lucy, ou First Cow. La figure de style du road movie, de la fuite à deux ; mais aussi l’errance immobile, le poids du lieu qui détermine socialement les personnages, et la volonté de s’en extirper…  

River of Grass, c’est aussi le premier et le dernier film de Reichardt en Floride, dans son Dade County natal. Un comté qui a particularité d’abriter une mégalopole urbaine (Miami) et un désert terrifiant (le marais des Everglades).

Il est symptomatique que notre couple maudit, Cozy et Lee, essaient pendant tout le film d’en sortir et n’y arrivent jamais. Kelly Reichardt, elle, s’enfuira au fin fond de l’Oregon, l’opposé absolu de la Floride : un état quasi désertique, pluvieux, progressiste, et qui inspirera ses plus beaux films.




jeudi 3 février 2022


Le Rideau Déchiré
posté par Professor Ludovico

Même les génies peuvent trébucher*… Ce Rideau Déchiré, 83ème film de l’autoproclamé « Maître du Suspense » est en grande partie inintéressant. Totalement irréaliste, même pour un Hitchcock. Ridiculement anticommuniste, même pour un film américain. Pire, il est très faiblement interprété par des pointures (Paul Newman et Julie Christie), qui semblent a) ne rien comprendre à l’intrigue b) ne rien avoir à faire dans la ménagerie hitchcockienne.

Dans Hitchcock / Truffaut, le grand Alfred prétend s’être passionné pour l’affaire Burgess / McLean : qu’avait pensé madame Burgess quand elle apprit que son mari était un traître, parti en Union soviétique** ?

L’histoire part sur cette base : Paul Newman, savant atomiste américain, passe à l’Est. Il n’a rien dit à sa future fiancé. Mais elle décide de le suivre. Problème : le spectateur est sûr que Newman ne peut pas être un putain de transfuge communiste ! D’ailleurs, Newman finit par lui révéler (dans une des rares belles scènes du film, avec un travelling circulaire autour de Julie Christie) qu’il est un agent double venu voler les secrets atomiques allemands.

Aussitôt dit, aussitôt fait, ils s’enfuient (lors d’une course poursuite en autocar, d’une émeute dans un théâtre, et d’un panier en osier en partance pour la Suède…) Dans ces quelques scènes rocambolesques pointe le génie d’Hitchcock pour faire monter le suspense, mais l’assemblage du tout ressemble plutôt à un quilt qu’à de la Toile de Jouy.

On est loin de La Mort aux Trousses, et 1966 est déjà le commencement de la fin : Hitch vient de fait son dernier grand film (Pas de Printemps pour Marnie), et il ne fera après que des films mineurs : L’Étau, Frenzy, et Complot de famille

* sauf Kubrick, évidemment !

** Comme Madame Burgess s’appelait Monsieur MacLean, c’était une question assez facile…




jeudi 20 janvier 2022


The Green Knight
posté par Professor Ludovico

Hasard de la programmation. On regarde The Green Knight juste après avoir fait la chronique de Too Old to Die Young. On pourrait y voir l’exact opposé ; deux films extraordinairement beaux, mais l’un a du sens, l’autre pas.

Conseillé par son filleul et par le Snake lui-même, le Professore Ludovico n’a pourtant pas eu trop à se forcer pour regarder ce Chevalier Vert. C’est facile (il passe sur Prime Video), ça parle de Chevaliers de la Table Ronde, c’est précédé d’une réputation grandiose, et c’est produit par A24, qui ne fait pas que du caca*…

On se jette donc dessus, et on est immédiatement capté par la beauté de chaque plan. La musique, les costumes, les décors, les éclairages sont incroyables. Loin de toute idée de réalisme (Gauvain et Morgane sont joués par des acteurs d’origine indiennes), mais guidé par un véritable amour du Moyen Age. Iconographie, typographie, musique : tout suinte une véritable culture médiévale, rare chez les américains. Sans compter un petit côté Donjons&Dragons : le bouclier magique, le parchemin de sort, le glyphe runique, la ceinture de protection, l’épée magique…

Mais voilà, au bout de 130 minutes, on ne sait toujours pas de quoi parle The Green Knight. C’est une des histoires de la Table Ronde : Gauvain, chevalier lâche et fainéant, est sommé (pour des raisons pas très claires) de défier ce fameux Chevalier Vert et surtout, d’en accepter les conséquences. Si le film est constitué très ludiquement comme un puzzle, avec des saynètes qui se répondent, des personnages qui se ressemblent (car joué par la même actrice), des anachronismes, etc., on ne s’intéresse pas longtemps à ce petit jeu. On n’est pas au cinéma pour résoudre des puzzles. Et nous voilà – mauvais signe – en train de déchiffrer le résumé Wikipédia pour comprendre de quoi il retourne.

Des films semblables existent, oniriques, effrayants et beaux, comme It Follows, Valhalla Rising, Midsommar, ou Too Old to Die Young. Mais ces films ont quelque chose en plus, quelque chose à dire au spectateur, un message, une métaphore, un point de vue.

Et aussi, des personnages. Difficile, ici, de s’attacher à Gauvain – pourtant formidablement interprété par Dev Patel. On se fiche un peu de ce qui va lui arriver.

Partant, The Green Knight est très beau à regarder, mais reste légèrement ennuyeux.

* Moonlight, Mise à Mort du Cerf Sacré, Hérédité, 90’s (Mid90s), Midsommar, The Lighthouse, Uncut Gems, Euphoria…




mercredi 19 janvier 2022


Too Old to Die Young
posté par Professor Ludovico

Nicolas Winding Refn est un punk. Quand tout le monde accélère le mouvement, caméra portée, plan d’un quart de seconde, montage et musique à fond, le Danois rétrograde en seconde et pose sa caméra.

À l’instar du premier plan de Too Old to Die Young, un interminable panoramique, droite/gauche, gauche/droite, alternant entre une voiture, garée sur l’une des anonymes artères de Los Angeles, et une voiture de police, garée en face. Ennuyeux ? Oui et non. Car ce plan est magnifique, tout coloré de néon comme l’aime notre Nicolas dernière période, tellement beau en HD que le pauvre Prime Video a du mal à suivre ! Ça va continuer pendant 750 mn, images folles de beauté, dialogues hiératiques (3 à 4 secondes entre chaque réplique…), et mouvements de caméra d’une incroyable beauté plastique…

Mais si tout est beau à l’image, c’est que – comme d’habitude – Nicolas filme l’Ordure. De Pusher à Neon Demon, NWR filme les salopards en action. Ici, un jeune flic mutique et corrompu du LAPD (l’excellent Miles Teller de Whiplash). On en verra d’autres : le très bel héritier d’un cartel mexicain (Augusto Aguilera), et une pléthore de femmes fatales, tout aussi belles et terrifiantes que formidablement interprétées (Cristina Rodlo, Jena Malone, Callie Hernandez, Nell Tiger Free…).   

Le bellâtre mexicain rêve de baiser sa mère, le dealer cruel (Babs Olusanmokun, le Jamis de Dune) écoute du Two-Tone*, et le beau-père incestueux (William Baldwin) est prêt à coucher avec son gendre… Le polar est très simple, tout ce joli monde va gentiment s’entretuer, et tiendrait aisément en deux heures.

Est-ce que ça vaut le coup de le regarder en 10 × 75mn ? Si on aime le cinéma oui, cent fois. Parce que NWR a toujours eu le talent de raconter des histoires très simples, caricaturales, tout en créant de véritables personnages.

Quant à son éloge de la lenteur, ce geste artistique n’est pas une petite rébellion d’un type-qui-veut-faire-l’artiste : il donne à voir, tout simplement.

*Avec une BO incroyable, une fois de plus…




samedi 15 janvier 2022


Jean-Jacques Beineix
posté par Professor Ludovico

Jean-Jacques Beineix est mort, et le Professore se sent vieux.

Bien sûr, il ne faut pas revoir les films de Beineix. La cinéphilie, c’est beaucoup plus compliqué que ça. La cinéphilie, ce n’est pas un cerveau qui analyse, mais un cœur qui bat. Un cœur qui a battu très fort entre 1980 et 1987 pour les trois meilleurs films (les seuls* ?) de Jean-Jacques Beineix. Diva. La Lune dans le Caniveau. 37°2 le Matin. Trois films qui parlent directement au cœur adolescent : amours impossibles, désespoir tranquille et mort qui rôde. Mieux, trois films qui inventaient une nouvelle poésie, désormais la nôtre. Pas celle des profs, des parents, du Lagarde et Michard ou de Marcel Carné. Non, notre poésie eighties, rock, pour nous. Contre le monde.   

Diva était un choc esthétique, sentimental, le petit postier amoureux de la grande cantatrice noire**. Musique classique et polar. On voulait tartiner zen avec Gorodish et habiter dans le loft au néons bleus d’Alba.

La Lune dans Le Caniveau était un film raté ; nous le savions, mais c’était notre film maudit. Un port stylisé en studio, une maison sur la colline et une lune gigantesque. Et Nastassja Kinski dans sa Ferrari rouge, et Victoria Abril en robe orange sur sa balançoire. C’était nos Enfants du Paradis à nous, en couleurs : rouge rouille, rouge sang.  

Et puis vint 37°2 le Matin, LE film, NOTRE film. L’amour jusqu’à la folie, Béatrice Dalle, ses seins, ses dents écartées, et son regard perdu. Yves Duteil et un piano sur une remorque. Un chili con carne renversé sur la tête de Jean-Hugues Anglade. Et la belle Annie (Clémentine Célarié), en mal de sexe, en mal d’amour.

On le voit : il n’est ici pas question de cinéma, pas question de dramaturgie, pas question d’esthétique pubeuse, ou non. On est bien au-delà.

L’amour est aveugle.

*Roselyne et les Lions, IP5 : L’île aux Pachydermes, Mortel Transfert

** Banalité aujourd’hui, rareté à l’époque




vendredi 14 janvier 2022


Les Tontons Flingueurs
posté par Professor Ludovico

Dire du mal des Tontons Flingueurs ? Difficile exercice… Le film de Georges Lautner dialogué par Audiard est l’œuvre patrimoniale s’il en est, vénérée de génération en génération. Pour autant, il faut en finir avec l’idée que ces Tontons sont un chef-d’œuvre du 7ème art. Bourré de répliques culte, certes, mais un film très mal fait.

On ne passera pas trop de temps sur le côté totalement anachronique des Tontons Flingueurs. Les colères de Fernand Naudin (Lino Ventura) nous semblent totalement incompréhensibles aujourd’hui, et surtout, totalement surjouées. Idem sur les dialogues connus par cœur, mais qui ont définitivement popularisé des mots aujourd’hui familiers : canner, défourailler, plombe, valoche, came, vioque

Mais côté cinéma, c’est autre chose. La construction du film est bancale et manque de rythme. Le film est long, très long, et très très lent. Les scènes d’action sont cheap, et le plus souvent ridicules, ce qui n’est pas toujours volontaire.

Mais c’est dans les détails que les Tontons pèchent. Si l’on admet l’idée générale de l’ancien gangster, fidèle au Mexicain au point de s’occuper de sa nièce, il y a beaucoup d’incohérences dans les détails. Par exemple, on a du mal à suivre le personnage de Tomate, dont on finit par comprendre qu’il fait partie des bouilleurs de cru. Sur le mode viril-mais-correct, Ventura donne des ordres à tout le monde, mais est prêt à conduire lui-même le camion de son ennemi (chargé de pastis frelaté) plutôt que de le confier à un sous-fifre. Les Volfoni sont présenté comme une grande famille du jeu, qui « œuvre à Vegas », mais en réalité ce sont deux branques dans une péniche. Etc., etc.

Donc oui, il y a un patrimoine Tontons Flingueurs, éparpillé façon puzzle dans la culture française. Mais ceux qui viendront me dire que c’est un chef d’œuvre finiront au Terminus des Prétentieux…




lundi 3 janvier 2022


Hello Geekette, la série animée
posté par Professor Ludovico

C’est le retour de la Geekette, cette fois-ci sous forme de dessin animé. 5 épisodes très courts (quatre minutes chacun) qui explorent les facettes de la Geek Nation : Japan Expo, Rétro gaming, Gothic girls, you name it ! 

La série de Julien Pichard, Nicolas Ramade et Jérôme Gallioz est toujours aussi drôle, toujours aussi bien vue et tire partie de sa conversion en animé avec sa musique 8-bit et ses génériques originaux !

Séquence copinage : le Professore décerne une mention spéciale pour l’épisode Full Metal Japan Expo où James Malakansar fait une excellente imitation (un talent qu’on ne lui connaissait pas !) du Sergent Hartmann : « Sors de ta connerie, sacré de bon Dieu, sinon moi je te dévisse la tête et je te chie dans le cou !« 

Hello Geekette est là et en plus c’est gratuit !




mardi 28 décembre 2021


Don’t Look Up (Déni Cosmique)
posté par Professor Ludovico

Et si Hollywood nous avait menti ? Et si, une comète s’apprêtant à percuter la terre, on n’envoyait pas de working class heroes sauver le monde, comme dans Armageddon ? Et si on ne cherchait pas à se réconcilier avec son père, comme dans Deep Impact ? Mais qu’on s’en foutait complètement ? Parce qu’on n’y croit pas… parce qu’il y’a des choses plus intéressantes, comme le mariage de Meghan Markle ou la sex tape de Benjamin Griveaux ?  

Derrière ce pitch très alléchant, il y a un ratage, cosmique lui aussi. Pour des raisons incompréhensibles, Don’t Look Up ne fonctionne pas du tout. Le top des acteurs US (Leonardo DiCaprio, Jennifer Lawrence, Meryl Streep, Jonah Hill, Cate Blanchett, Mark Rylance, Timothée Chalamet, excusez du peu !) joue très bien, mais la satire tourne à vide.

Pourtant tout est là sur le papier et Adam McKay (The Big Short) fait feu de tout bois : présidence trumpiste, ados déconnectés, télé putassière et gourous hi-tech perchés… On voit très bien que les gags sont écrits, mais ça ne marche pas à l’écran.

Mystère (et magie) du cinéma.




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