[ Séries TV ]

Il n’y pas que le Cinéma dans la vie.. y’a aussi quelques séries TV…



lundi 2 décembre 2013


Mad Men saison 6
posté par Professor Ludovico

Mad Men, c’est le PSG des séries, le truc qui te met 4-0 tous les dimanches quel que soit le sujet que tu mets en face. Problèmes de l’adolescence ? Place des femmes dans l’entreprise ? Discrimination raciale ? Matthew Weiner aligne Hamm et Moss en attaque, Kartheiser comme deuxième milieu récupérateur et gagne le match.

Quel est le secret de cette régularité ? Y’a-t’il une méthode Sopranos* ?

En tout cas, on ne cherche pas la rentabilité immédiate ; pas plus chez les pubards de Madison Avenue que 10 miles plus à l’ouest, chez les mafieux du New Jersey.

Samedi, à la mi-temps d’une partie de poker chez le Professore qui a mal fini pour lui, l’un de ses adversaires lui expliqua qu’il avait décroché de Mad Men parce qu’il ne voyait pas « où la série allait ».

Mais c’est ça le secret, petit !

Weiner ne s’embête pas avec les contraintes des autres séries, pas d’île mystérieuse à expliquer, pas de Numéro 1 à démasquer, pas de meurtrier de Wisteria Lane à mettre sous les verrous.

Mad Men ne mène nulle part parce que Mad Men, c’est la vie elle-même.

*Matthew Weiner a commencé chez David Chase




dimanche 1 décembre 2013


Un Village Français, saison 5, finale
posté par Professor Ludovico

Fantastique Village Français ! Cette saison 5, déjà consacrée comme la meilleure des aventures de Villeneuve sous l’Occupation, finit en apothéose. On parlera peut être un jour du s05e12 « Un sens au monde » comme d’un certain épisode de Game of Thrones. Même sens de la dramaturgie, même conclusion logique des fils scénaristiques amenés depuis très longtemps, cette conclusion de l’année 1943 restera dans les annales de la série, et peut-être même de la télévision française, puisqu’on commence à dire que ce Village-là fera peut-être du panthéon du de l’audiovisuel français.

Non contente de donner un sens à la sous-intrigue – un peu ridicule il faut l’avouer – du théâtre dans le Maquis, le dernier épisode apporte une conclusion extrêmement réaliste aux divers agissements des personnages, résistants ou collaborateurs.

Un Village Français reste donc un mystère après 48 épisodes ; une série capable de massacrer consciencieusement le personnage du collabo « Révolution Nationale » Chassaigne (faisant jouer Philippe Résimont comme un pied depuis deux saisons), et lui fournir une rédemption artistique en 3 scènes extraordinaires dans cet épisode final.

L’année 44 s’annonce passionnante.




samedi 16 novembre 2013


Tunnel
posté par Professor Ludovico

C’est la bonne surprise de la rentrée : la « série événement » de Canal+ est bien foutue, accrocheuse, novatrice ; un coup d’air frais (voire même glacial) dans le PAF des séries policières françaises. C’est en fait un remake d’une série suédo-danoise, mais peu importe.

Le pitch : un corps est découvert dans le tunnel sous la manche, pile à mi-parcours entre la France et l’Angleterre ; c’est donc un duo de flic franco-anglais qui mène l’enquête. C’est la première réussite de Tunnel : entre le british sympa (Stephen Dillane, Stannis Baratheon revenu du Trône de Fer) et la très spéciale inspectrice française Élise Wassermann (Clémence Poésy, Harry Potter), c’est un duo inédit de cinéma qu’on nous propose. Car Poésy incarne un personnage exceptionnel, dans le premier sens du terme : un glaçon odieux, déprimé et psychotique mais flic obstiné.

Tunnel est aussi malicieusement mis en scène, le pilote étant un chef d’œuvre du genre (surtout quand on vient de regarder celui de Luck). Dominik Moll (Harry, Un Ami Qui Vous Veut Du Bien) lance toutes ses lignes, prêt à pêcher ce gros poisson de spectateur plus tard : le meurtre, le politicien menacé de mort, l’étrange protecteur de prostitués, la jeune femme qui vole les médicaments des petits vieux… Tout cela donne un furieux goût de revenez-y.

Ensuite, respectant en cela un pilier fondamental du polar, Tunnel est avant tout la description d’une réalité sociale sordide ; on a rarement vu une telle description de cette zone fantomatique qu’est le Pas de Calais de Sangatte, et les abords de Folkestone: prostitués, abattoirs, rue glauques et grands champs déserts, zones portuaires… la mise en scène est-elle même glaciale : nuits verdâtres, lumières dans le lointain, et même quand il fait beau, l’impression qu’il fait moins dix.

Mais surtout, c’est le sous-texte de la série qui est passionnant : Tunnel est le lieu de toutes les désillusions européennes ; les français et les anglais qui se détestent, les espagnols qui s’insurgent à quelques milliers de kilomètres de là, les théoriciens du complot anti-européens et les politiciens qui les encouragent en crachant sur l’Europe pour mieux cacher leurs faillites nationales.




lundi 11 novembre 2013


Un Village Français retourne en 1940
posté par Professor Ludovico

Plus d’excuses !

Un Village Français, ça repart, saison 1, ce soir sur France 5 !!! Retrouvez nos héros de Plus Belle la Vie chez les Nazis : M. Larcher, le maire sympa qui veut aider le Maréchal à redresser la France, son frère Marcel qui milite au PC et ne sait plus trop de quel côté du Pacte Germano-Soviétique il habite, les enfants, perdus au milieu de tout ça, la sulfureuse Mme Larcher, la coincouille institutrice et son directeur franc-maçon, le flic un peu facho et son patron qui aime la directrice juive… bref retrouvez les délices de 1940, le goût du topinambour et le charbon hors de prix au marché noir, le vert de gris et les brassards FFI !

Un Village Français
Tous les mardis sur France 5, 20h35




lundi 11 novembre 2013


Luck
posté par Professor Ludovico

Il y a une bonne raison de ne pas regarder Luck : la série s’est interrompue après 9 épisodes (et 3 chevaux morts sur le tournage). Rien de plus pénible que de rester en plan : rappelez-vous Profit

Mais trois bonnes raisons suffisent pour regarder Luck : une obligation professionnelle (Luck est une série sur les courses hippiques), affective (elle est signée David « NYPD Blue » Milch) et cinéphilique (le pilote est signé Michael Mann).

Après un épisode, pourtant, le doute subsiste : Luck n’est ni très bien jouée, ni très bien écrite, ni très bien filmé.

Dustin Hoffman est peu crédible en gangster juif qui vient de passer trois ans en prison pour ne dénoncer personne, et Kevin Dunn (Transformers) ressemble assez peu à un parieur prêt à décrocher le Pick6, le pari à 3M$. Fait rare dans une série US, on a l’impression que le travail de documentation n’a pas été bien fait.

C’est moyennement écrit, avec des dialogues assez incompréhensibles (mais qui donnent quand même envie d’en savoir plus, c’est peut-être une technique)

Enfin c’est mal filmé, ce qui confirme la déroute de Michael Mann depuis son virage vidéo (Collatéral, Miami Vice, Public Enemies). Il ne suffit pas de multiplier les plans pour donner l’illusion de la course, même si certains plans, très près de chevaux, sont assez impressionnants.

Reste que ce pilote remplit parfaitement sa fonction : il crée de la curiosité pour chaque personnage, et lance des fils d’intrigue qui ne demandent qu’à être suivis.

Après cette première impression mitigée, donc, on jouera le deuxième épisode Placé, juste pour voir.




mercredi 6 novembre 2013


Un Village Français, saison 5
posté par Professor Ludovico

On parle peu en ce moment d’Un Village Français, pourtant c’est toujours aussi bon. Et surtout toujours aussi subtil. Et peu subtil. On s’explique.

Subtil dans le réalisme d’époque. Quand on découvre les l’homosexualité d’un personnage, la série ne raisonne pas comme aujourd’hui. Le personnage qui le découvre est dégouté ; il ne fait qu’énoncer la pensée majoritaire des années 40 : « Les gens comme vous, on devrait les enfermer ».

Pas subtil dans la dramaturgie : quand un personnage commence à comprendre que la collaboration n’est pas une solution d’avenir, elle retourne sa veste en un seul épisode. Dans Lost, ce personnage aurait levé un sourcil réprobateur au discours du Maréchal à l’épisode 3, émis ses doutes à l’épisode 5, écouté Radio Londres en loucedé à l’épisode 7, et financé la Résistance (comme dans Un Village Français, à l’épisode 8).

Que ça ne vous empêche pas de regarder cette formidable série, et pas forcément en loucedé !




dimanche 29 septembre 2013


Un Village Français, saison 5
posté par Professor Ludovico

C’est reparti pour notre Plus Belle la Vie Chez les Nazis, dès mardi soir sur France 3.

Consécration : la série a droit à sa pub dans les cinémas, sous forme d’un teaser qui commence bien et finit mal. D’abord l’image – glaçante – d’un dîner « familial » qui réunit Madame Larcher, son amant SS, et son neveu, le fils d’un militant communiste. Ensuite la toute aussi glaçante explication de l’arrestation du père de l’enfant par celui l’a arrêté le SS (fabuleux Richard Sammel) : « c’est la guerre, Gustave. Il n’y a pas de bien ou de mal. Il y a des gens qui se battent… »

Mais bon, ça finit sur un cliffhanger en carton façon Lost (« la semaine prochaine, dans Un Village Français… ») et in petto façon House of Cards (regard caméra lourdingue)…

La France se met enfin à adopter les méthodes US (ateliers d’écriture, arc, cliffhanger) mais, comme on l’avait déjà signalé, ça patauge encore un peu dans la semoule…

C’est pas grave : notre Village Français, on l’aime comme ça.

A mardi.




jeudi 5 septembre 2013


Generation War
posté par Professor Ludovico

Rarement a-t-on vu aussi mauvaise traduction. On pourrait croire que Generation War est un nouveau documentaire de Ken Burns, ou une série américaine sur la guerre en Irak. Mais cette mini-série en trois épisodes est allemande et s’appelle en réalité Unsere Mütter, Unsere Väter (nos mères, nos pères). Son sujet : un groupe de jeunes allemands confrontés à la guerre sur le front de l’est.

Un peu d’histoire : en juin 41, tout réussit à Hitler ; il a conquis l’Europe sans difficulté, il s’étend au Moyen Orient, l’Amérique n’est pas entrée en guerre et les généraux allemands sont encore sous le charme de son « génie » stratégique. Il est temps pour lui de s’attaquer à son véritable objectif, la Russie. Des plans sont établis depuis longtemps, camouflés sous le pacte de non-agression germano-soviétique. Seule ombre au tableau : il faut attaquer les russes vite, car ils sont encore affaiblis économiquement et militairement. Au plus tard fin avril – début mai, pour avoir le temps de parcourir les 2000 km jusqu’à Moscou. Après ce sera l’automne, saison des pluies et des pistes boueuses. Les plans sont prêts, mais la logistique patine, et finalement ce sera juin. On sait déjà que c’est trop tard, mais on y va quand même… Le Reich vient de sceller sa chute, mais il ne le sait pas encore.

C’est dans cet état d’esprit que commence Unsere Mütter, Unsere Väter. Cinq amis berlinois, un peu caricaturaux (l’officier honnête, le petit frère séditieux, la beauté qui veut percer dans la chanson, l’infirmière secrètement amoureuse, l’ami juif que l’on protège), cinq berlinois convaincus de la victoire prochaine, car qui peut battre désormais la Grande Allemagne ? Et qui a plus raison de se battre que l’Allemagne, menacée de l’intérieur comme de l’extérieur par les communistes et les juifs ? A noël, on se retrouvera pour fêter la victoire à Berlin. De ces caricatures, les acteurs tirent le meilleur et notamment Tom Schilling, excellent en petit frère antinazi qui finit par démontrer personnellement que « la guerre ne fait que révéler nos côtés les plus obscurs ». Pour cela, on pardonnera de menus défauts : un peu de naïveté, un montage racoleur, et des invraisemblances scénaristiques. Dans l’idéal, on mixerait Un Village Français et Unsere Mütter, Unsere Väter. L’intelligence et la subtilité du premier, le punch, la religion du cinéma du second.

Car c’est la reconstitution de l’ambiance du front russe qui est sûrement la plus grande réussite de Unsere Mütter, Unsere Väter. Une partie méconnue de la Seconde Guerre Mondiale, mise sous le boisseau de l’hégémonisme culturel américain de ces soixante-dix dernières années, où l’on nous a fait croire que la guerre avait été gagnée à l’ouest, par le débarquement de Normandie. Une nécessité de la Guerre Froide, appuyé par Hollywood, pas en manque d’épiques reconstitutions de l’héroïsme yankee : Le Jour le Plus Long, Les Canons de Navaronne (on y revient prochainement), Quand les Aigles Attaquent, etc. etc. Et donc, évidemment, très peu de films sur le front de l’est : une version française et allemande de Stalingrad, et le Croix de Fer de Peckinpah*.

A l’heure où – pour le meilleur et pour le pire – l’Europe se débarrasse de l’influence américaine, un nouveau regard est posé sur la guerre à l’est. Sans l’erreur d’Hitler, et sans l’engagement total des russes (53% des pertes alliées) qui « fixèrent » à la fois les troupes et les moyens économiques allemands à l’est, les nazis aurait annexé l’Europe.

Cette guerre à l’est fut exceptionnelle à plus d’un titre : immensité des moyens engagés, intensité des combats, mais surtout, sauvagerie absolue de part et d’autre. La non-signature par les russes de la Convention de Genève servit de prétexte aux allemands pour ne pas l’appliquer non plus, contrairement à ce qu’ils faisaient à l’ouest. D’où, évidemment, Shoah par balles pour les allemands et représailles anti-ukrainiennes de l’autre côté.

Ce que réussit à faire Unsere Mütter, Unsere Väter, c’est de filmer ça à hauteur d’hommes ; filmer l’enfer de la guerre, bien sûr, mais filmer aussi la spécificité de ce conflit qui marqua durablement les esprits allemands : non l’Allemagne n’était pas invincible, non l’Allemagne n’avait pas raison, non la Wehrmacht n’était pas le dépositaire du vieil honneur prussien.

* Mais évidemment, plein de films côté russe : La Ballade du soldat, Quand Passent les Cigognes, Ils ont Combattu pour la Patrie, L’Enfance d’Ivan, et récemment : Requiem pour un massacre ou Dans la Brume




mardi 3 septembre 2013


House of Cards
posté par Professor Ludovico

Voilà donc la série tant attendue, le série événement qui n’a jamais autant mérité son nom. Écoutons le buzz : la série de David Fincher (il semble qu’il soit plutôt coproducteur de la série, adaptée par Beau Willimon d’une série anglaise), la série de Kevin Spacey, la version noire d’A La Maison Blanche, la révolution Netflix (tous les épisodes disponibles d’un seul coup), etc., etc.

L’attente est énorme. Attention, la déception peut l’être aussi. Après 3 épisodes, premier bilan mi-chèvre, mi-chou.

L’événement n’est pas là…
Rien de révolutionnaire dans House of Cards, sauf si vous vous êtes contentés ces dernières années de regarder Castle et NCIS. Un arc feuilletonnant (Frank Underwood voulait les Affaires Étrangères, il ne les a pas eu, il veut se venger et il n’est pas content), trois ou quatre personnages annexes très typés, une visite dans les coulisses de Washington (où – scoop – il se passe des choses pas nettes), un peu de cruauté (moins que dans Dexter), un peu de sexe (moins que dans Game of Thrones), un peu de pédagogie sur les arcanes de la politique américaine (moins que dans A La Maison Blanche). Bref rien qui casse la baraque.

… Mais l’image est sublime
Depuis Seven, Fincher a créé cette ambiance qui portera un jour son nom, le « Noir Fincherien« . Comme le Harvard de Social Network, la Suède de Millénium, Fincher filme Washington comme un film d’horreur gothique. Même la maison de Robin Wright fait peur… Que fait-elle donc la nuit avec ce rameur mécanique ?

Des acteurs au top…
Spacey, Wright, les acteurs sont – évidemment – formidables. La jeune journaliste (interprétée par Kate Mara, la sœur de Rooney Mara), une révélation. Comme le moindre second rôle. Comme d’habitude chez Fincher.

… Mais leurs personnages sont des classiques resucés
Kevin Spacey n’a rien d’étonnant en politicard comploteur ; pire il ressemble à ses précédentes incarnations de grand méchant (Seven ou Usual Suspects). Mara ressemble à une Lisbeth Salander soft. Seule Robin Wright crée un personnage extraordinaire, en patronne glaciale d’une association humanitaire.

In petto, l’idée de trop…
Faire parler le héros au public s’avère une idée toute rassise, vieille comme Molière. Là aussi, on ne peut s’empêcher de penser à une des performances précédentes de Spacey, American Beauty. Si l’on accepte la volonté pédagogique de ce in petto, on est déçu par la faiblesse du procédé. A la Maison Blanche avait les mêmes volontés pédagogiques, mais l’incluait dans les dialogues et dans l’intrigue.

… Pour des machinations trop faciles
Ce qui pique le plus les yeux, c’est que tout semble réussir à Frank Underwood. Un problème se présente (réforme de l’éducation ou château d’eau disgracieux en forme de pêche géante), Frank sort sa boule de billard et les trois bandes pour le résoudre. Si c’est si facile, pourquoi a-t-il échoué ailleurs ?

Reste pourtant que House of Cards est assez addictif pour le moment, suffisamment pour qu’on en redemande toutes les semaines. Ce qui sauve la série, c’est évidemment sa perfection formelle, un très beau paquet cadeau, que l’on a envie d’ouvrir. En sachant aussi qu’on y trouvera la trace des obsessions fincheriennes. Depuis Seven, on sait qu’un moraliste exigeant se cache derrière David Fincher. Et le Frank Underwood de House of Cards n’est pas loin du psychopathe moralisateur de Seven, joué par le même Spacey. John Doe fustigeait les obèses qui ne se contrôlent pas, les avides du Marché qui veulent tout, les femmes qui cherchent la perfection physique plutôt que morale. Le voilà réincarné en Représentant fâché avec le pouvoir, et qui s’est donné pour mission, comme John Doe, de nous faire la leçon. La fausse foi (épisode 3), l’épouse au corps parfait mais à l’âme monstrueuse, et la jeune journaliste prête à tout pour réussir. Dans un plan magnifique, où la jeune journaliste du Washington Herald va passer pour la première fois à la télé, on la voit d’abord au naturel, petite belette butée, rêche, coincée, les lèvres serrées… Mais les lumières s’allument, la voilà en direct, et un magnifique sourire éclaire son visage.

Fincher filme cela depuis toujours, l’hypocrisie de l’Amérique. C’est une bonne nouvelle : David Fincher est encore un jeune homme en colère.




mercredi 28 août 2013


Les Enfants de Dune
posté par Professor Ludovico

Bon, voilà, c’est fini. A vrai dire, finir les Enfants de Dune, le dernier livre lisible de la saga d’Arrakis, est plus facile que d’en terminer l’adaptation télé. Autant la première partie (tirée du Messie de Dune) était plutôt réussie, autant celle-là se traîne lamentablement.

On délaye, et ça se voit. Les rebelles du Sietch Tabr, Alia qui organise la répression tandis que l’Abomination mérite de plus en plus son nom, puis un petit tour sur Salusa Secundus, puis on repart au Sietch Tabr. Ça manque de dramaturgie, de rebondissements, et de sens.

Il est vrai que cette adaptation est sûrement la plus ésotérique ; le sacrifice d’un de ces enfants de Dune, les concepts qui y sont asssociés, les plus difficiles à expliquer. Mais bon, nous on est spectateurs, on a payé : les petits problèmes des scénaristes, on s’en fout.

Reste, comme toujours après un voyage sur Arrakis, qu’il est difficile de s’endormir sans se mettre à rêver de la planète des sables.




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