[ Séries TV ]

Il n’y pas que le Cinéma dans la vie.. y’a aussi quelques séries TV…



lundi 12 octobre 2009


Braquo
posté par Professor Ludovico

Les préjugés, c’est pas bien. Juger une série française sous prétexte quelle est française, c’est du racisme. Mais quand même ! Braquo, si ce n’est pas une resucée de The Shield, c’est quoi ?

Des flics corrompus, entre le bien et le mal? Qui veulent venger leur copain ? Qui plantent un crayon dans l’œil d’un prévenu ! On essaiera d’y jeter un coup d’œil, (justement) mais on ne promet rien !

Braquo
Tous les lundis sur Canal+, 20h45




vendredi 9 octobre 2009


Lost, Saison 5, finale
posté par Professor Ludovico

A quoi décèle-t-on le déclin ? A de toutes petites choses, comme ces méchantes petites rides qui viennent d’apparaître sur votre visage, ce matin, en vous rasant.

Dans Lost, qui terminait hier sa saison 5, also knowed as « Le Début Du Commencement De La Révélation, Part One », de petites rides sont apparues. Saison 4, il y avait déjà des signes avant-coureurs : le Gouvernail, ridicule, la disparition de Juliet et de Sawyer de l’intrigue, la poussivité générale.

Et puis on appris que c’était la fin. ABC avait mis les pouces à Desperate Housewives et à Lost, avec mission de terminer les séries en deux ans, avec des saisons raccourcies (information copyright L. Fulci).

La saison 5 a donc embrayé sur la solution du puzzle de 5 000 pièces de Monsieur Abrams, résolution d’autant plus difficile que celui-ci était parti Star Trekker, avec le résultat que l’on sait

Cette saison fut donc pédagogique, et la pédagogie, c’est chiant. On apprend des trucs, mais c’est toujours plus marrant de poser des questions.

Hier, cette lassitude était prégnante, particulièrement dans les détails car, comme on dit, c’est là que se niche le diable.

En deux épisodes, on a soudain relié tous les principaux personnages au mystérieux Jacob. Quatre saisons résumées en deux heures : le procédé était pour le moins expéditif, car 1) c’était la première fois qu’on voyait le fameux Jacob et 2) cette révélation eut pu être saupoudrée plus subtilement tout au long de la saison (ce qui était d’habitude le cas).

Ensuite, des modifications radicales vinrent affecter certains personnages, viol majeur des conventions d’une série. (On définit d’habitude le personnage dans la bible de départ, et il ne change jamais. Mulder et Scully s’aiment, mais il ne se passe rien en eux. Ou quand il se passe quelque chose, c’est exceptionnel, et au contraire, les créateurs jouent un moment avec cette idée, mais reviennent vite à la situation initiale). Là c’est Juliet, qui s’est transformé en gentille desperate housewife. Crime de lèse-majesté pour un des plus beaux personnages de méchant que la télé nous ait donné ces dernières années.

Autre indice : le collage. On cherche à rabouter tout Lost, alors évidemment, les coutures se voient. Hier, c’était l’apparition inopinée de Rose et Bernard, couple improbable de retraités Robinson-Crusoë.

Malgré cela, la saison a fini sur de jolis cliffhangers, c’était bien le moins, et on attend donc la Saison 6 avec impatience…

Mais la magie est partie…




vendredi 9 octobre 2009


Sons of Anarchy
posté par Professor Ludovico

Précédé d’une réputation à tout casser, Sons of Anarchy, la série « Hamlet chez les Bikers » débarque ce soir sur M6. N’écoutant que son courage, le Professore s’est acheté une Harley et prend l’avion pour Charming, Californie, afin de vérifier si la création M. Sutter est bien le Sopranos des années 2010.

Sons of Anarchy
M6, 23h10




jeudi 8 octobre 2009


Battlestar Galactica, bilan à mi-mandat
posté par Professor Ludovico

Après avoir visionné le pilote et un bon tiers de la saison 1, il est temps de revenir sur l’événement SF de ces dernières années, j’ai nommé Battlestar Galactica.

Rappelons d’abord qu’un film, qu’une série, c’est un pari. L’auteur te défie, camarade spectateur : « je vais faire la suite d’Alien, mais je vais révolutionner le concept ! » et à la fin, tu regardes si c’est réussi (Aliens), ou pas (Alien:Resurrection). Ici, Ronald Moore fait le pari suivant : « Je vais prendre une série, la plus ringarde de tous les temps, et je vais la en faire une série intelligente, politique, moderne ». Ou, selon ses propres mots : « Il y a là un géant endormi, son nom est connu de tous, sa voix rappelle quelqu’un. Pendant un bref moment, il a fait bouger la Terre, racontant de grandes histoires de choses qui n’ont jamais eu lieu, puis a trébuché sur son renom et s’est endormi dans un sommeil profond… »

Alors, pari réussi, ou pas ? Eh bien, on pourrait dire que le verre est à moitié plein… Ou à moitié vide, c’est selon.

A moitié plein, parce que le pari est tenu. Moore a réalisé l’exploit de lifter Battlestar Galactica, et de la transformer en série sérieuse, abordant de grands sujets de société. (Rien que ça, ça pique les yeux…)

Même au cinéma, ces thèmes sont rarement abordés ; pour parodier le générique de Star trek, Battlestar Galactica va où « personne n’était encore allé ». Terrorisme de survie, machiavélisme gouvernemental, choix politique cornéliens, Battlestar Galactica est la première série à poser ces questions dans le futur, et surtout, à imaginer l’impact d’un événement épique (la destruction de la race humaine) sur le quotidien des quelques survivants (Collaborer ou périr ? sacrifier les prisonniers de droit commun ou sacrifier des innocents ?)…

A ce titre, Battlestar Galactica est un peu la version démocrate de 24

Mais la série est aussi à moitié vide, aussi, parce qu’elle n’atteint pas le niveau du Golgotha sériesque (rappelons – pour les âmes simples -, la Sainte Trinité TV : The Wire, Les Sopranos, Six Feet Under.)

Battlestar Galactica est bien, même très bien, mais elle « n’a pas tout d’une grande ». Elle innove, mais ne va pas jusqu’à la révolution : les situations, les intrigues sont classiques (problèmes de couple, relations père-fils, aventures spatiales, tout cela est finalement commun, seul le contexte les rend exotiques).

Graphiquement, la série souffre des maux endémiques de la SF américaine : des moyens, mais pas d’ambition : le design, les décors, les costumes sont moches et sans saveur, pour ne pas dire peu crédibles.

A leur décharge, la qualité dans ce domaine, c’est l’exception : décors de Blade Runner, Alien, costumes de Dune, mais sinon, quoi d’autre ? Il faudra chroniquer ça un jour…

Enfin, il manque une touche personnelle. Ronald Moore a finalement peu de choses à dire à travers sa série, il fait de l’entertainment (et il le fait très bien). Mais il faut la rage et l’amour de Baltimore pour faire Homicide ou The Wire, il faut la grande frustration d’être homosexuel en Amérique pour écrire Six Feet Under, il faut l’humiliation d’être italo- américain pour faire les Sopranos. David Simon, Alan Ball, David Chase, mettent leurs tripes sur la table, et cela se voit.

Ronald Moore est juste là pour nous distraire (rien de mal à ça), et il nous fait en plus réfléchir : qui s’en plaindra ?




dimanche 4 octobre 2009


Lost saison 5, part six
posté par Professor Ludovico

Les méchantes ont des gros nichons (Juliet, Eloise). Les gentilles n’ont pas de poitrine (Kate, Charlotte, Shannon). Voilà ce qu’on apprend dans Lost en ce moment. De là à déduire que les mères sont méchantes, il n’y a qu’un pas. En tout cas, des histoires de filiation commencent à traverser la série, en nombre si important qu’on ne peut penser au hasard. On se croirait dans Star Wars, ou Œdipe Roi, au choix : « Je suis ton fils », « Il est ton fils », « C’est mon fils, aussi ! »

Les claques volent… En fait, on est juste en train de réunir la grande famille de Lost. Depuis qu’on vous dit que tous ces gens-là sont con-nec-tés ! L’astuce du flash-back-forward élevé au rang d’Art Premier par messieurs Abrams, Lindelof, Cuse permet des mises en perspectives intéressantes. La terrifiante Eloise était assez gironde, trente ans plus tôt. Et peut être pas aussi méchante…

Et puis ça permet aussi quelques situations ubuesques, dont John Locke est devenu le héros. C’est lui maintenant qui torture – psychologiquement mais gentiment – Ben Linus et le beau ténébreux Richard Alpert, en leur assenant des phrases absconses du genre : « Ça , c’est quand j’étais mort ! », ou « Maintenant vous irez me voir dans le passé, et vous me direz que je dois mourir ». Le pauvre Locke, dans l’accident, il a perdu le chapitre « Concordance des Temps » de son Bescherelle ! Comme dit Ben, « Vous devez vivre un moment psychologique intense… »

Et nous donc !

Mais surtout, l’humour est revenu dans Lost : on a retrouvé « bad boy » Sawyer, et on a retrouvé Hurley-La-Gaffe. Et leurs successeurs se bousculent : Faraday, et le petit chinetoque, avec son humour sarcastique, n’est pas mal non plus.

Tout ça en recollant les morceaux du Lego, et en lançant même de nouveaux enjeux, c’est quand même de la belle ouvrage, cette saison 5.




samedi 26 septembre 2009


Lostpedia
posté par Professor Ludovico

Comme le dit la Professora, « le dernier suspense, dans Lost, c’est savoir si les scénaristes vont réussir à finir. » Une façon de le savoir, ou de les aider, c’est d’aller consulter l’incroyable mine d’or à ciel ouvert qu’est Lostpedia, le wikipedia dédié à Lost.

Évidemment, on rentre là-dedans comme Locke dans le bunker : avec circonspection. Car on risque le spoiler, c’est à dire de terribles révélations sur la suite de la série. Pour ma part, je ne lis que ce qui précède, c’est à dire des infos sur la Saison 4. On retrouve ainsi des informations oubliées, comme l’enfance étrange de John Locke, dans l’épisode 4×11. Mais aussi, en picorant ça et là, des informations moins centrales mais tout aussi intéressantes, comme le rôle de l’étrange Mr Abaddon. Vous trouverez dans Lostpedia probablement toutes les réponses à vos questions, et sûrement, d’autres questions sans réponse, ce qui fait le sel de la série depuis toujours.

Le site est très complet : guide détaillé des épisodes, théories diverses et variés (comme par exemple l’omniprésence du chiffre 108 dans la série), bio des acteurs, etc.

Un must pour tous les fans des disparus.

PS ce qui n’est pas le cas du site Lost de TF1.fr, qui propose des webisodes de la saison 5 : des résumés en 5 mn de chaque épisode réalisé avec des figurines : l’idée est certes rigolotes, mais les épisodes ne sont pas assez drôles….




jeudi 24 septembre 2009


Lost, saison 5, part five
posté par Professor Ludovico

La dernière fois, je me suis endormi devant Lost, cette fois-ci, je me suis endormi avant. Ce qui est bon signe, c’est que c’est Locke qui m’a réveillé, avec son petit sourire en coin, et ses réflexions sur la vie et la mort. Et aussi ce pauvre Ben, qui se fait encore tabasser. Certains diront qu’il l’a bien mérité, car cet épisode nous a permis de nous rappeler l’étendue de ses vilenies.

Ainsi, le puzzle se met en place, mais pas très vite. On met la pièce a) avec la pièce b) et la pièce y) avec la pièce z). Pour le plan d’ensemble, on repassera. Ne comptez pas savoir à quoi sert le projet Dharma…

Mais, autre bon signe, l’humour est revenu, grâce à Hurley, qui dresse via les relations père-fils de son collègue une métaphore hilarante de Star Wars.

Et enfin, il y a de plus en plus de sous-marins dans Lost. Un bon présage ?




samedi 19 septembre 2009


Lost, saison 5, part four
posté par Professor Ludovico

Bon, on s’emmerde… Il faut le dire : on s’ennuie ferme, on s’endort, et ce n’est pas seulement dû à l’heure tardive où TF1 a casé les travaux forcés Lost.

Il faut tenir 24 épisodes, alors comme d’habitude, les mauvais épisodes sont au creux de la saison. Là, on est vraiment dans le pot-au-noir. Il ne se passe rien. On n’apprend rien. Si : Benjamin Linus a eu une enfance : la belle affaire ! Son père était méchant, mais le Harry Potter de l’Ile faisait déjà peur, de toutes façons !

Sawyer est en couple, donc il s’emmerde… Chacun essaie de recoller les morceaux. Nous on a arrêté le grand puzzle de M. Abrams. On attend la solution, qui va nous être envoyé par la poste.

Un de ces jours…




samedi 12 septembre 2009


Battlestar Galactica
posté par Professor Ludovico

Il y a trois ans de cela, je zapouillais tranquillement sur le câble, aux petites heures de la nuit, quand je fus tiré d’un début de somnolence par des images hallucinantes : un vaisseau spatial baptisé Battlestar Galactica, Starbuck et Apollo, le commandant Adama… Je fus pris d’un fou rire : les américains avaient osé faire un remake de la pire série de SF de tous les temps : Battlestar Galactica. Les cons, ça ose tout, c’est à ça qu’on les reconnaît…

Un peu d’histoire : fin des années 70, début des années 80 : les amateurs de la littérature SF n’ont pas grand’ chose à se mettre sous la dent à la télé : L’Age de Cristal, La Quatrième Dimension, La Planète des Singes. Et une série mythique, invisible en France : Star Trek. En 1981, les frères Bogdanoff, qui animent Temps X, apportent la bonne nouvelle : cet été, La Une diffusera les aventures de Spock et Kirk. Juillet arrive. Douche froide : Star Trek « n’est plus disponible, mais à la place, vous allez voir, La Une a beaucoup mieux : Battlestar Galactica ! »

On a vite vu. Malgré quelques aspérités rigolotes (Starbuck et son cigare, les combats spatiaux), Battlestar Galactica était un sous-Star Trek, ce que tout le monde pu vérifier, un an plus tard, quand la série de Gene Roddenberry fut diffusée.

En 2004, quelle mouche avait donc piqué Ronald D. Moore, scénariste sur la franchise Star Trek, pour remettre en piste Battlestar Galactica, qui, par ailleurs, n’avait vécu que le temps d’une saison ?

Une drôle d’idée, en fait. Refaire Battlestar Galactica en gardant les bonnes idées, en enlevant ce qui était ridicule, mais surtout en décidant de prendre la série au sérieux. Au sérieux ? Battlestar Galactica !???

C’est là le tour de force. Battlestar Galactica est une série sérieuse de SF, une sorte de 24 dans l’espace. Le pilote remplit sa mission en donnant le ton : si les Cylons détruisent des planètes humaines à tour de bras, qu’est-ce que ça veut dire, concrètement ? Dans une série normale, on passerait cinq minutes dessus, avec des jolies explosions. Ici, on filme les conséquences pendant une heure : les évacuations et les choix terribles que cela suppose, les tragédies que cela entraîne (jusqu’à filmer la mort d’une petite fille, du jamais vu), les débats que cela engendre (peut-on faire la guerre efficacement et rester une démocratie ?)

A cela, Battlestar Galactica rajoute les ingrédients habituels d’une bonne série : love story, conflits père-fils, cliffhanger… Et une idée de génie, dans ce contexte : 12 cylons ressemblent à des humains : l’ennemi est à l’intérieur même du Galactica…

À suivre, donc…




jeudi 10 septembre 2009


Lost, saison 5, part three
posté par Professor Ludovico

Bonne nouvelle : Damon Lindelof et Carlton Cuse ont retrouvé le calendrier des postes de JJ Abrams. On sait maintenant quand est l’Ile… Quel soulagement ! Mieux, JJ leur a envoyé de sa maison de retraite à Malibu des vieilles brochures Dharma, oubliées dans un carton, au fond le cave, entre les Mouton-Rothschild et un pack de Diet Coke.

Pour le reste, c’est kif-kif bourricot : Lost Saison 5 a pris la vitesse d’un quadra qui vient de se remettre au jogging. Le quadra en question s’est acheté un puzzle Ravensburger, et il a pris difficulté maximum : JJ Abrams’ Lost, 5000 pièces. « Tiens ça serait pas la tête de la statue, ça ? »

On avance, on avance…

Côté personnage, ça s’embourgeoise : projet de maison, mariage, et si on faisait des gosses ? C’est vrai ça, depuis le temps qu’on le dit : y’en a qu’aurait trouvé des ouvertures, sur un malentendu, avec toutes ces bombasses en sueur qui se baladent sur l’Ile. Quitte à glander sur une île déserte, autant occuper la sieste, et à terme, fonder un foyer chrétien…

Hier soir, c’était bien parti, on était presque dans Desperate Housewives… et, Bim ! Voilà les ex qui débarquent…

Ils sont forts, ces scénaristes !




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