[ Séries TV ]

Il n’y pas que le Cinéma dans la vie.. y’a aussi quelques séries TV…



mardi 5 janvier 2021


Fargo
posté par Professor Ludovico

Alors que la saison 4 de Fargo se termine, et que tout le monde s’accorde sur ses qualités mais en reconnaissant que c’est un objet différent, plus politique, moins fun, plus adulte, on réalise qu’on n’avait parlé que succinctement de la meilleure série de ces finissantes années dix.

A vrai dire, on a mis du temps à tenter le voyage jusqu’au Minnesota*. Parce que déjà, on avait du mal à imaginer qu’on puisse faire une série sur le chef-d’œuvre des frères Coen, LE film qui les a installés, eux, leur style loufoque, baroque, et pourtant tiré au cordeau, sur le panthéon du cinéma mondial. Ensuite on avait un peu été échaudé par Noah Hawley et son Legion, certes brillant et prometteur, mais brouillon et assez incompréhensible.

Mais voilà, après de multiples relances du Snake, on lance Netflix (ou Salto). Premier bon point, le tacle tongue -in-cheek aux biopics : « Ceci est une histoire vraie. Ces événements ont eu lieu dans le Minnesota en 1987. À la demande des survivants, les noms ont été changés. Par respect pour les morts, le reste est décrit exactement comme cela s’est déroulé. »

Et dès le premier épisode, le Professore ne peut que constater le chef-d’œuvre absolu. Mise en scène, narration, dialogues, dramaturgie, mise en scène, cadrage, son, musique, acteurs : Fargo est la perfection même.

Doublement, car Noah Hawley ose marcher dans les pas d’un autre, tout en laissant ses propres traces. Quel pari risqué, en effet, que de s’attaquer à chef d’œuvre reconnu (le film Fargo), en réutiliser la trame, en reprendre le principe même (la tragédie des idiots), et les principaux ingrédients (la bêtise meurtrière, le happy end paradoxal des « gentils »), en copier les canons esthétiques (cadrage, musique…), pour au final, produire sa propre œuvre, ample, majestueuse et originale…

Triplement, car Hawley arrive à étendre le concept sur quatre saisons, avec à chaque fois une histoire différente, mais en gardant le même esprit… tout en les reliant très subtilement les unes aux autres… et créant au final une sorte de Fargo/Frères Coen cinematic universe

Oui, Fargo est le chef-d’œuvre sériel de ces dix dernières années… Bravo l’artiste !

* Pour les pointilleux, Fargo (la ville) se situe dans le Dakota du Nord, mais Fargo (la série) se déroule pour l’essentiel dans le Minnesota.




jeudi 31 décembre 2020


Bilan 2020
posté par Professor Ludovico

Quel bilan tirer d’une année aussi extraordinaire que 2020 ? Sur le plan du cinéma – puisqu’on est ici pour parler de ça – c’était évidemment une année tragique. Mais, malgré les déclarations, non, le cinéma ne va pas disparaître en 2021.

S’il est évident qu’il va y avoir de la casse, il y aura toujours besoin de cinéma, et toujours besoin de salle pour le voir. Et derrière le prétexte COVID, il y a bien sûr – comme toujours – de sombres arrières pensées économiques…

Car cette histoire est vieille comme le monde. Quel que soit le secteur, qu’on parle de carottes ou de cinéma, il y aura toujours des producteurs (ici, les studios), et des consommateurs (le public). Et comme dans tout système économique, il y a toujours des petits malins qui viennent jouer les intermédiaires. Pour projeter des films, il faut des salles. Et pour acheminer et produire des copies, il faut des distributeurs. Depuis les débuts d’Hollywood, les studios s’essaient à l’intégration verticale, de Paramount à UGC, pour maîtriser toute la chaîne de production et ne pas avoir à partager les profits, car ces intermédiaires prennent 20 à 30 %  – chacun – du ticket de cinéma.

Déjà, avec l’avènement du numérique, les studios avaient supprimé un intermédiaire en se débarrassant des copies argentiques ; désormais des gros fichiers, quasi gratuits, à télécharger dans la salle.

Et voilà qu’à nouveau la tentation est grande de se débarrasser carrément de la salle, pour aider au lancement des services de VOD et faire plaisir à Wall Street. Envoyer directement Soul sur Disney+, Dune et Wonder Woman 1984 sur HBO Max. Si la Warner (voire même une partie des spectateurs) peut s’en contenter, l’artiste, lui, ne s’en contente pas.

De sorte que l’on voit une rébellion fortement médiatisée poindre chez ces deux gros blockbusters de l’année, qui refusent que leur Grande Œuvre soit diffusée sur un écran 16 pouces. Demander à Denis Villeneuve, qui peint à la main son Dune sur une toile de quinze mètres de haut sur vingt six mètres de large*, c’est comme demander à Hermès de transformer ses foulards en essuie-tout…

La comparaison avec le Luxe ce n’est pas fortuite : la salle est depuis l’après-guerre le show-room prestigieux où l’on expose les produits (en faisant monter la hype) avant de les distribuer en masse via la télévision.

Mais pas seulement. Il y aura toujours des salles, tout simplement parce que le public le veut. Inviter Justine au MK2 Bibliothèque pour voir le dernier Justice League (et peut-être aller boire un verre), ce n’est pas la même chose que de regarder Ben Affleck sur son canapé…

La base de tous les loisirs, c’est de créer un lieu de rencontre et de sociabilité. Qu’on soit au Gaumont Montpellier, au Parc des Princes, au Théâtre de l’Odéon ou dans un Bar-PMU, les lieux de loisirs sont aussi importants que le loisir lui-même : un endroit où on crée du lien, en débattant ensemble des choses qui nous passionnent…

Après cette longue introduction, que dire de 2020 ? En ayant vu 6 films, le Topten est un exercice aisé :

1 – 1917
2 – Tijuana Bible
3 – Baby Face (une reprise du cinéma pré-code Hays)

Et le Bottom aussi :

1 – Eté 85

Evidemment, c’est côté télé que la cinéphilie a été la plus active, pour les raisons que l’on imagine : 60 films, avec quelques belles découvertes, qui parfois… ne sont pas sorties en salle ! C’est le cas de Prospect et de The Vast Of Night, deux perles SF, mais aussi de Mid 90s, le film sensible et émouvant de Jonah Hill. Mais en réalité, l’année a surtout servi à revoir des vieux classiques comme A La Poursuite d’Octobre Rouge, Des Hommes d’Honneur, The Big Lebowski ou de voir et revoir (4 fois !) First Man

Côté série, pas moins de 43 saisons, avec Dark, The Crown, Fargo, Ratched, Stateless, The Boys, Perry Mason, mais aussi les documentaires comme l’incroyable Tiger King, qui en dit plus sur l’Amérique que bien d’autres films, et les séries sportives toutes plus passionnantes les unes que les autres (Drive to Survive,  Sunderland, Movistar pour ne pas les nommer.)

S’il ne devait en rester qu’une, Tales from the Loop – une Quatrième Dimension plongée dans le mélo familial – serait un bon candidat : mais on retiendra Our Boys (à ne pas confondre avec The Boys), magnifique The Wire israélien, à mi-chemin entre David Simon et Asghar Farhadi…

Une fois de plus, le grand spectacle est au cinéma, mais la subtilité, la maturité est à la télévision…

*C’est, selon Wikipedia, la taille de l’écran du Gaumont Montpellier…




vendredi 11 décembre 2020


Le Jeu de la Dame
posté par Professor Ludovico

Au moment où Hollywood comprend que la télé a gagné, au moment où la Warner est capable de brader ses licences à X zillions de dollars (Dune, Wonder Woman), pour les diffuser sur des iPad 9’’ (Mulan), afin de, comme le dit simplement Denis Villeneuve, faire monter le cours de l’action, il ne reste plus au CineFaster qu’à regarder cette susdite télévision, et ce qu’elle propose de meilleur, comme Le Jeu de la Dame.

Queen’s Gambit : une série capable de vous passionner sur les échecs, les années 50, les orphelinats : Les Aventures de l’Orphelin Spassky chez les Mad Men : tout un programme.

Mais surtout, une série capable de raconter sa propre histoire sans se sentir obligé par le biopic. De créer ses propres personnages, sans s’embarrasser de true story.  Orphelin peut-être, malheureuse sûrement, mais la Reine Beth Harmon, interprétée sèchement par Anya Taylor‑Joy, est un personnage tout sauf feelgood, sans excuses ni rédemption. Une fille pas baisante, sympa avec personne, odieuse avec tout le monde, mais qui déclenche quand même l’émotion.

Et quand on y regarde de plus près, les autres personnages sont à l’avenant : à chaque fois qu’on croit qu’on va tomber dans le cliché, Le Jeu de la Dame s’en éloigne. La directrice revêche de l’orphelinat va torturer notre jeune héroïne ?  La mère adoptive, alcoolique, et malheureuse, l’abandonnera pour un Martini Dry ? La copine black du Kentucky jouera la Black Panther de service ? Le copain, fuck friend avec qui on devra forcément coucher? Le méchant russe qui complote contre l’héroïne ? À chaque fois, Queen’s Gambit s’écarte, et poursuit bonnement son chemin… Comme un pion qui a remonté l’échiquier et va tranquillement à Dame.

Echec et mat.




dimanche 29 décembre 2019


Deadwood, finale
posté par Professor Ludovico

Incompréhensible. Chiante. Hermétique. Shakespearienne… On a regardé tout Deadwood et on n’a rien compris.

C’est toujours intéressant de voir une série après la hype. Ne serait-ce que pour confirmer que l’esprit du temps, le Zeitgeist, est passé. Ou pas. Deadwood était probablement un chef-d’œuvre quand elle est sortie, dans ce que Brett Martin, dans ses Hommes Tourmentés, sa chronique des Showrunners des années 2000, appelle le Troisième Age d’Or des séries, c’est à dire celui The Wire et des Sopranos.

Deadwood accomplit alors la promesse marketing HBO de l’époque : la seule chaîne aux États-Unis où l’on peut entendre fuck. Quelqu’un (qui a du temps à perdre) a calculé que il y avait un Fuck toutes les minutes 46 secondes dans Deadwood. Tout cela devait bien choquer le bourgeois US de 2003.

Pour autant, la série, basée sur l’histoire vraie de la petite ville du Dakota avant qu’elle ne rejoigne les États-Unis d’Amérique, est totalement absconse. Les personnages y sont perpétuellement en colère pour des raisons qui resteront mystérieuses, et jurent à tout bout de champ (paraît-il dans un souci d’authenticité). En fait, on a en permanence l’impression de ne pas être dans une série, mais dans un théâtre, dans une pièce comique de Shakespeare, avec ses personnages outrés (comme E.B. Farnum, le gestionnaire de l’hôtel, en bouffon de service*.) Des dialogues shakespeariens, uniquement allégoriques, où l’on ne dit jamais exactement ce qu’on pense, mais où tout est allusion. C’est très beau, mais Shakespeare était clair, lui. Ici l’intrigue est incompréhensible, l’attitude des personnages est incompréhensible.

On s’est accroché jusqu’au bout, pourtant, en espérant comprendre quelque chose, et on a fini par comprendre les grandes lignes en effet. Mais on ne s’est jamais attaché aux personnages, et on s’est plutôt ennuyé. Vu d’aujourd’hui, Deadwood n’est pas une grande série mais plutôt une belle intention, l’intention de faire l’artiste. Ca ne suffit pas, et ça ne marche pas.

* joué par le grand William Sanderson, le fabuleux J.F. Sebastian, créateur d’androïde vieillissant avant l’heure, de Blade Runner




vendredi 27 décembre 2019


Watchmen, saison 1
posté par Professor Ludovico

Qui osera dire que HBO n’est pas la plus grande chaîne de tous les temps ? À l’heure où le changement de management fait craindre le pire – grosso modo faire plus avec moins, le plan marketing raffiné de la nouvelle direction d’AT&T–, HBO sort Watchmen pour prouver le contraire. De l’entertainment pur, de la qualité à tous les étages (acteurs, réalisation, dialogues, décors…), et ce, en seulement 9 épisodes.  

Alors, oui, on pourra reprocher le manque de feeling ; on n’accroche pas réellement à ces personnages de cartoon en deux dimensions ; on les regarde de haut, comme des Playmobils. Playmobils que le petit Lindehof a eu avec son train électrique, et qu’il lance à fond la caisse autour du sapin de Noël.

Mais on jubile tellement à chaque scène ! Du pur Damon Lindehof, auquel il manque peut-être le sentimentalisme de JJ Abrams, mais on n’est pas loin d’imaginer Lost revenu d’entre les morts !

A chaque fois, on en redemande, plein de gourmandise.

Mais la série ne se contente pas du fun. Elle se permet, tout en restant fidèle aux deux magnifiques œuvres qui l’ont précédé (la BD d’Alan Moore et son adaptation réussie par Zack Snyder), de s’en démarquer. En transposant la suite de 1985 en 2019, elle sous-tend un contexte politique fort, autour de la ségrégation, jusqu’au suprémacisme blanc façon Donald Trump.  

Le Professorino, toujours sobre, se demande si on n’est pas tombé sur la meilleure saison de l’année.

A quand la saison 2 ?




dimanche 20 octobre 2019


Dans leur Regard
posté par Professor Ludovico

Ce qu’il y a de plus pitoyable dans l’art, c’est de passer pas loin d’un chef-d’œuvre. Mais c’est aussi de passer derrière un chef d’œuvre… C’est ce que nous appelons ici la Malédiction Sur Ecoute.

En ce moment le Professorino regarde Breaking Bad. Toute sa génération lui dit que c’est la plus grande série de tous les temps. Mais lui, brave petit, répond : « Mais non, c’est Sur Ecoute la plus grande série de tous les temps ! »

On en est là devant Dans leur Regard (When they see us), une série où on est prêt à tout accepter, devant un tel déni de justice. Cinq petits gars ont fait entre 6 et 14 ans de prison, accusé d’un viol qu’ils n’avaient pas commis. Mais voilà, ils étaient noirs, et devant la violence qui s’emparait de New York en cette année 1989, l’hystérie a pris le pas sur la raison. Pourtant, il n’y avait aucune preuve : pas de sperme, pas de sang, pas de témoins. Tout cela est par ailleurs formidablement joué par de jeunes comédiens talentueux. Qu’est ce qu’il cloche alors ? La réalité.

Une simple recherche dans Google valide ce que l’on pressentait : derrière ces enfants parfaits, ces familles parfaites, la réalité était moins reluisante. Bien sûr, ces jeunes gens n’avaient pas commis ce crime-là. Mais contrairement à ce qui est montré dans le film, des passants avaient bien été agressés et cette nuit-là, notamment des cyclistes. Un fait que les 5 de Central Park n’ont jamais nié.

Les familles n’étaient pas non plus parfaites. Il n’y a pas que des blancs (dont Trump) qui ont demandé leur condamnation. Ce blackwashing est stupide : dans le fond, nous sommes déjà d’accord avec la réalisatrice, on est prêt à entendre son histoire. Mais pendant les quatre heures qu’ont duré Dans leur Regard, on ne pensait qu’à ça : ces enfants sont-ils aussi gentils qu’Ava DuVernay le présente ? Les parents sont-ils aussi parfait ou ? Les blancs aussi racistes ?

Quel intérêt y a-t-il à diaboliser les blancs ? À angéliser les noirs ? Rien. Qui le prouve ? Sur Ecoute, évidemment. En présentant des personnages crédibles, avec leurs forces et leurs faiblesses, la série les rend crédibles… et attachants. En transformant son plaidoyer en film de propagande, Ava DuVernay rate sa cible. Qui était pourtant très facile à toucher…




mardi 30 juillet 2019


Un podcast pour Chernobyl
posté par Professor Ludovico

Très bonne façon de poursuivre l’aventure Chernobyl, la série surprise de HBO, en écoutant cet excellent podcast qui y est consacré. Passionnant à deux titres ; historique d’abord, car Craig Mazin, le showrunner, commente en détail les grandes scènes du show et l’enrichit de nombreuses histoires annexes.

Cinématographique ensuite, car Mazin explique ses choix (et ses renoncements) et ceux de Johan Renck, son metteur en scène. Et c’est à ça qu’on reconnait un grand artiste ; non pas par ce qu’il a mis dans l’œuvre, mais bien par ce qu’il a renoncé à y mettre.




lundi 17 juin 2019


Bonding
posté par Professor Ludovico

Il ne faut pas grand-chose pour faire du cinéma : une situation de départ, de bons acteurs, et quelque chose à raconter. Ici la situation est racoleuse : Tiff, étudiante en psychologie le jour, est maîtresse SM la nuit. Elle recrute Pete, un copain gay, pour l’assister.  

Ce casse-gueule garanti accouche d’un petit miracle de finesse et de subtilité, au milieu de scènes assez trash.

Pour incarner cela, il aura suffi du visage de la magnifique Zoe Levin (Tiff), et de celui de Brendan Scannell (Pete). Deux visages, deux palettes, sur lesquelles le showrunner Rightor Doyle peint un large éventail d’émotions. Face à Tiff, huître fermée, parchemin à déchiffrer, il y a le contrepoint Pete, exubérant, toujours au bord de la caricature gay, mais qui n’y sombre jamais.

Et quand ça vire au trash, l’humour, les dialogues, font passer la pilule car tout cela est au service d’un propos plus important : qu’est-ce que l’amour, la soumission à l’autre, ou l’enfermement dans ses propres carcans… Grâce à un dispositif ultra simplifié (deux personnages, quelques personnages annexes et deux ou trois lieux), Rightor Doyle place son cours de philo dans un temps extrêmement réduit (7 épisodes de 15mn).

Bonding, elle a tout d’une grande.




jeudi 13 juin 2019


Catch 22
posté par Professor Ludovico

Le moteur du B-25 de Catch 22 met du temps à démarrer, mais  arrivé à son altitude croisière (l’épisode 2), ça tourne plutôt bien. Catch 22 est l’adaptation d’un roman ultra célèbre aux Etats-Unis, sorti en plein McCarthysme, et qui vantait les mérites de l’insubordination dans une armée gangrenée par une organisation kafkaïenne, en pleine Seconde Guerre Mondiale. Le titre « Catch 22 » est même devenu une expression idiomatique signifiant une situation ubuesque, où des injonctions paradoxales empêchent toute décision. 

Ici, un jeune officier bombardier de l’USAAF, John « Yoyo » Yossarian (l’excellent Christopher Abbott), terrifié  par la DCA qu’il affronte chaque jour avec ses camarades, cherche à tout prix à se faire réformer. D’où le paradoxe : si on est assez sain d’esprit pour ne pas se faire tuer, c’est qu’on n’est pas malade. Si on n’est pas malade, on doit voler !

L’autre solution est d’atteindre au plus vite son quota de vols, mais les officiers supérieurs (George Clooney, Kyle Chandler), carriéristes jusqu’à l’absurde, ne font que rajouter des missions.

Ce qui ne marche pas dans l’adaptation de George Clooney et Grant Heslov, c’est justement cet humour absurde où les Anglais et les Français excellent (avec les frères Coen, modèles évident des deux producteurs).

Mais dès qu’on verse dans le drame, Catch 22 devient beaucoup plus intéressant, notamment grâce à son interprète principal, Christopher Abbott, déjà aperçu dans d’excellents rôles (Martha Marcy May Marlene, A Most Violent Year, First Man, mais surtout Charlie Dattolo dans Girls)

Ça, plus une réalisation aux petits oignons, Catch 22 se laisse voir. 




samedi 8 juin 2019


Love, Death and Robots
posté par Professor Ludovico

L’amour à mort avec les robots. Cette petite série d’animation est à la fois anecdotique et intéressante. Anecdotique car il s’agit de (très) courts-métrages plus ou moins réussis. Intéressant parce qu’il y a des perles narrative ou graphique à découvrir…




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