[ Hollywood Gossip ]

Qui a dit quoi sur qui dans la bonne ville de Babylone…



lundi 15 janvier 2018


Catherine Deneuve
posté par Professor Ludovico

« Oui, j’aime la liberté. Je n’aime pas cette caractéristique de notre époque où chacun se sent le droit de juger, d’arbitrer, de condamner. Une époque où de simples dénonciations sur réseaux sociaux engendrent punition, démission, et parfois et souvent lynchage médiatique. Un acteur peut être effacé numériquement d’un film, le directeur d’une grande institution new-yorkaise peut être amené à démissionner pour des mains aux fesses mises il y a trente ans sans autre forme de procès. Je n’excuse rien. Je ne tranche pas sur la culpabilité de ces hommes car je ne suis pas qualifiée pour. Et peu le sont.» […]

« Non, je n’aime pas ces effets de meute, trop communs aujourd’hui ». […]

« J’ai enfin signé ce texte pour une raison qui, à mes yeux, est essentielle : le danger des nettoyages dans les arts. Va-t-on brûler Sade en Pléiade ? Désigner Léonard de Vinci comme un artiste pédophile et effacer ses toiles ? Décrocher les Gauguin des musées ? Détruire les dessins d’Egon Schiele ? Interdire les disques de Phil Spector ? Ce climat de censure me laisse sans voix et inquiète pour l’avenir de nos sociétés. »

Dans Libération, aujourd’hui




samedi 16 septembre 2017


Harry Dean Stanton
posté par Professor Ludovico

Dès notre première rencontre, dans les soutes du Nostromo, nous sommes tombés amoureux de lui. Lui, le Brett d’Alien négociant par monosyllabes ses primes avec Ripley, nous avait doublement convaincu. Prolo crédible d’un futur habituellement peuplé de permanentés en pyjamas blancs et de princesses en jupettes, Stanton était aussi un comédien incroyable. Avec son air de chien battu, il explosa véritablement dans Paris Texas, rôle quasi mutique.

Pourtant Harry Dean Stanton n’était pas un débutant, il a joué dans 200 films depuis les années 50. Western, SF, films d’auteur, séries, Stanton a tout fait : Les Mystères de l’Ouest et Rintintin, Big Love, Dans la Chaleur de la Nuit et De l’or pour les Braves, Le Parrain et Missouri Breaks, L’Aube Rouge et Rose Bonbon, Sailor & Lula ou La Ligne Verte. Mais il n’a jamais vraiment percé.

À chaque fois qu’on le recroisait, comme dernièrement dans Twin Peaks – The Return, c’était comme un vieux tonton de province qui passait à la noël. On embrassait ses vieilles joues mal rasées, et on reparlait des bonbons au caramel, et des parties de pêche dans la rivière.

Adieu, tonton Harry.




samedi 2 septembre 2017


You’ll Never Make Love in This Town Again
posté par Professor Ludovico

En 1991, You’ll Never Eat Lunch in This Town Again, la chronique assassine des mœurs machos d’Hollywood défraie la chronique. Julia Phillips, la productrice de Rencontres du Troisième Type et de Taxi Driver dévoile son addiction, et les coulisses, les vices de ses confrère de l’Usine à Rêves des seventies. On aurait dû le chroniquer, on a oublié. On parlera donc rapidement de celui-ci, beaucoup moins profond, beaucoup moins bien écrit, qui surfa sur la vague cinq ans plus tard.

Rassemblé par Joanne Parent, il s’agit de quatre témoignages de call girls à Hollywood. En plein affaire Heidi Fleiss, quatre jeunes femmes racontent leurs expériences dans Vice City. Evidemment c’est racoleur, trash, probablement pas totalement sincère, mais c’est pour ça qu’on le lit. Mais c’est néanmoins intéressant en creux.

Car si on se régale des vilenies fantasques et autres perversions de Stallone, James Caan, ou Timothy Hutton, ou de cheiks saoudiens en goguette, ça peut être répétitif au bout d’un moment. Ce qui est passionnant, par contre, c’est la sociologie locale. En gros, des jeunes filles de bonne famille, dont ladite famille travaille dans le milieu ou pas loin. Et qui profitent de la douce vie angeline, sans vouloir en payer les désagréments ; le loyer par exemple. On trouve donc un micheton de haut niveau pour régler les dettes du dealer et du propriétaire.

Autre enseignement, la forte consanguinité du milieu ; tout le monde a couché avec tout le monde… on croise vite dans You’ll Never Make Love nos autres totems fétiches : OJ Simpson et madame, Robert Evans et Don Simpson, Mick Jagger et Jack Nicholson.

Ça ferait un bon film pour Sofia Coppola.




mardi 27 juin 2017


Hollywood ne répond plus
posté par Professor Ludovico

Voilà un excellent petit livre pour l’été. Olivier Rajchman a en effet la bonne idée de faire le pont, au plein cœur de la crise de la Twentieth Century-Fox, entre trois films qui vont devenir légendaires pour des raisons extrêmement différentes. Cléopâtre, le chef d’œuvre que Mankiewicz va renier toute sa vie, Le Jour Le Plus Long ou la revanche de Darryl Francis Zanuck, et Something’s Got to Give le film avorté de Marilyn Monroe, quelques jours avant sa mort.

Entre les trois films, un point commun : la Fox, au bord du gouffre au début des années soixante, qui met en chantier le plus de films dans l’espoir de tirer au moins le gros lot qui permettra de la sauver.

Petit film, Cléopâtre ? C’est en tout cas l’ambition de départ ; reprendre une histoire connue, et un scénario maison ayant déjà fait l’objet d’un film en 1923. Et un tournage, sous les ordres de Robert Mamoulian, sur… les bords de la Tamise, pour profiter des subventions anglaises. Bizarrement, le temps n’est pas clément et on tourne au mieux deux minutes par jour. Mamoulian est viré, on engage un bon, le Mank’ (All about Eve, Soudain l’Eté Dernier, L’Affaire Cicéron), qui a l’heur de plaire à Miss Taylor, la petite jeunette qui vient de faire un carton, justement, dans Soudain l’Eté Dernier. C’est le début des ennuis, car on recrute aussi un certain Richard Burton, gallois au sang chaud, et comme on dit au Portugal, il faut éviter de mettre la bûche près du feu. Le tournage part en vrille, entre le scandale (les deux sont mariés), les caprices de madame, les beuveries de monsieur, et le scénario qui s’écrit… au fur et à mesure du tournage, une excellente solution pour dépenser beaucoup d’argent…

Les autres films ne sont pas en reste côté anecdotes ; Zanuck, vexé d’avoir été éjecté de la compagnie qu’il avait fondée puis dirigée, rachète les droits du best seller sur le D-Day. Il a une idée de génie pour son Jour le Plus Long : faire un casting… uniquement composé d’inconnus.

Quant à Marilyn, elle ronge son frein contre la petite brunette aux yeux violets qui lui vole la vedette, elle la déesse blonde horriblement âgée de trente-deux ans, et décide de reprendre l’initiative en chantant Joyeux Anniversaire à JFK. Problème, elle est officiellement en congés maladie quand Cukor la demande sur le plateau de Something’s Got to Give. Virée dans les semaines qui suivent, elle prendra la route mortelle de Brentwood, route parsemée de médicaments, d’entourage défaillant et de menaces du clan Kennedy.




samedi 6 mai 2017


The Bling Ring
posté par Professor Ludovico

La cinéphilie, c’est simple comme un coup de fil. On lit un vieux Vanity Fair de 2010 qui traîne*, et notamment un article sur le Bling Ring, cette bande de rich kids qui décidèrent un jour de dévaliser leurs idoles. S’introduisant dans les villas des Hollywood Hills, le Bling Ring déroba argent, bijoux, mais surtout vêtements de Lindsay Lohan, Paris Hilton ou Orlando Bloom. Etrange effet miroir que ces fashion victims dérobant à d’autres fashion victims leurs atours, et s’en parant. A l’instar, comme le fait remarquer l’article, du Tueur au Papillon avec la peau des cadavres, dans le Silence des Agneaux. Hollywood, toujours et encore.

On en parle à la Professorina**, qui, elle, a vu le film de Sofia Coppola. Elle nous informe qu’il passe toujours sur OCS. On regarde et on découvre, dès les crédits, que le film est inspiré par l’article qu’on vient de lire. In girum imus nocte et consumimur igni …

À vrai dire, la petite Sofia s’est contentée d’adapter – presque mot pour mot – les verbatim des interviews recueillis par Nancy Jo Sales. Mais elle a du talent, et ça marche.

Comme l’explique la règle scénaristique de Robert McKee, le ponte du scénario, « Parle de toi. Parle de tes expériences », Sofia Coppola est parfaitement à l’aise, dans la description de ces adolescents gâtés, gâchés par l’argent (et l’absence) de leurs parents. Comme elle l’est dans la plupart de ses films, car elle a appliqué ce principe jusqu’à Marie Antoinette.

Mais elle a aussi la bonne idée de prendre comme point de vue non pas la cheffe du Bling Ring, l’odieuse Rebecca, (Katie Chang) mais celui, plus attendrissant, de Marc (Israel Broussard)***, l’ado le moins riche de la bande. C’est lui qui, énamouré « I loved her like a sister », se jette à corps perdu dans cette stupide aventure. Son visage, au bord des larmes, dans le bus qui l’emmène en prison, est une des plus belles réussites du film.

* Au sommaire : A new decade, a new Hollywood, The genious and tragedy of John Hughes, Annie Leibovitz’s Oscars Masters, et Ryan Kavanaugh, The theory of Relativity. Y’a-t-il mieux que VF pour le Cinefaster ?
** Qui vient de déclarer que tout compte fait, Los Angeles, c’est quand même mieux que New York. Bon sang ne saurait mentir.
*** Bizarrement ce sont les acteurs les moins expérimentés qui s’en sortent le mieux, alors qu’Emma Watson est moins convaincante…




dimanche 19 mars 2017


Hail, Hail, Rock’n’Roll
posté par Professor Ludovico

Dans le film de Taylor Hackford, entièrement monté et produit – dans tous les sens du terme – par Keith Richards, il y a cet échange savoureux. Chuck Berry : tu ne vas quand même pas me dire quelle est la tonalité de cette chanson !! C’est moi qui l’ai écrite ! Keith : c’est justement parce que c’est toi qui l’a écrite que je sais qu’elle est en Si Bémol. Et pas en Ré.

Tout Hail, Hail, Rock’n’Roll est à cette aune, Chuck Berry renâclant devant l’hommage que lui rend le petit blanc de Dartford, cent fois plus riche que lui et qui lui a tout piqué. Les chemises de mauvais gout, les plans de guitare, les intro en si bémol.

C’est l’histoire de Chuck Berry, et des pionniers noirs du rock ; des petits blacks à qui on donnait un centime sur chaque disque vendu, tandis que les blancs en touchait dix. Si ça va pas, tu peux toujours retourner au champ de coton. Chuck avait plein de défauts ; il était irascible, radin, colérique, il se tapait des gamines. Mais pendant que Jerry Lee Lewis se mariait avait avec sa cousine de treize ans, Chuck moisissait en taule.

Peu importe tout cela, nous avions treize ou quatorze ans et Antenne 2 diffusait Jazz à Antibes. Le Limougeaud m’avait prévenu : ce soir, y a Chuck Berry ! C’est le King !. On était en 1980 et ma vie ne serait plus jamais la même. Voir ce petit vieux (il avait cinquante ans) faire le duck walk, écarter les jambes comme en quarante, chanter les Little Sixteen et les Cadillac, les Maybellene les Bettie Jean, les Carol et les Nadine, m’avait donné pour toujours le gout de l’Amérique, et avait décidé de mon futur : le rock’n’roll.

C’est un moment, comme dirait Greil Marcus ; un carrefour où tout change. L’attitude corporelle, la sexualité du texte et du phrasé, l’envie immédiate et incontrôlable de danser, Chuck Berry a accompli tout ça. Il y a, en vérité, peu de chansons qui donnent vraiment envie de tout casser. Johnny B. Goode est de celle-là. Et en fait cassa tout. Chuck Berry commença à avoir vraiment du succès en 1955. Dix ans après, c’était la fin de la ségrégation, comme si le noir qu’aimaient les blancs et les noirs, bien avant Michael Jackson, avait cassé la barrière.

Au cinéma, il faisait partie du cast de La Blonde et Moi, la charge anti rock’n’roll qui devint son meilleur outil de promotion. Mais surtout, on n’oubliera pas Retour vers le Futur. Le film de Zemeckis, incroyable hommage, et – en même temps, déconstruction ultime de l’Amérique des fifties –, ne pouvait choisir meilleure illustration musicale que Johnny B. Goode.

Mais en en faisant l’apex de son film, la scène d’hommage uchronique est devenue aussi un moment de l’histoire américaine. Michael J. Fox, petit blanc venu du futur, reprenant dans le passé Johnny B. Goode devant d’autres petits blancs (médusés), et des noirs (admiratifs), qui téléphonent au cousin Chuck pour qu’il « découvre ce nouveau son » ; quel meilleur hommage au plus grand architecte de leur musique populaire ?

Les gens meurent, mais la musique est éternelle. L’Edda poétique, un ensemble de poèmes scandinaves du XIIIème siècle, dit ceci :

Le bétail meurt et les parents meurent
Et pareillement, on meurt soi-même
Je connais une chose qui ne périt jamais
Le prestige des exploits d’un homme mort.

Sæmundr Sigfússon pensait probablement à Chuck Berry.




vendredi 3 février 2017


Villeneuve sur Arrakis !
posté par Professor Ludovico

C’est la bonne nouvelle du jour et la deuxième meilleure nouvelle de l’année. Denis Villeneuve va réaliser l’adaptation de Dune promise par le fils Herbert.

Denis Villeneuve c’est Monsieur Incendies, Prisoners, Enemy, Sicario, Premier Contact et bientôt, Blade Runner 2049 !

On sait donc déjà une chose : Dune sera très beau. Mais il reste un risque, déjà en germe dans les derniers films du canadien : une forme magnifique pour une coquille un peu creuse. Il ne faudrait pas que Denis Villeneuve tombe dans l’affèterie. Premier Contact était très beau, avec une narration trop intellectualisée pour une histoire qui ne méritait pas cette complexité. Villeneuve mélangeait en quelque sorte 2001 et Rencontres du Troisième type, mais sa portée intellectuelle était plutôt celle du Spielberg. Sicario était pire ; un scénario totalement rocambolesque caché derrière une forme, encore une fois, très élaborée qui masquait ces faiblesses, du moins au premier coup d’œil.

En art, la forme doit épouser le fond. Il faut donc pour Dune le Denis Villeneuve de Enemy (propos simple, forme simple) ou celui de Prisoners : film graphiquement magnifique mais à la forme épurée, au service de l’intrigue.

Car si l’histoire de Dune, ses complots, ses personnages, sont extraordinaires, il faut quelqu’un pour adapter le monstre ; David Lynch et Jodorowsky se sont brisés les dents, dans deux optiques différentes, blockbuster et expérimentale.

Pour que le Dormeur s’éveille, il faudra un bon scenario à Dune, et dans l’idéal, un schéma à la Seigneur des Anneaux, i.e. plusieurs films pour reconstituer sa complexité… Sinon Denis Villeneuve se sera contenté d’illustrer Dune, et ce serait bien dommage.

Mais comme le dit le prophète, « Si les vœux étaient des poissons, nous lancerions tous des filets. »




dimanche 18 décembre 2016


The People vs OJ Simpson : American Crime Story
posté par Professor Ludovico

On s’était trompé sur The People vs OJ Simpson. Même si certains défauts, envisagés au départ, se sont confirmés par la suite, comme cette volonté trop pédagogique de faire endosser au dialogue certaines explications nébuleuses, on ne peut cacher une incommensurable fascination pour la série, et l’envie – malgré la fatwa du Professore contre le binge watching – de la grignoter en un seul morceau.

Comment ne pas se passionner pour cette affaire ? Comment ne pas tomber amoureux devant la terrible frustration sexuelle de la procureure Marcia Clarke (Sarah Paulson) ? Ou de son amoureux transi Christopher Darden (Sterling K. Brown) ? Comment ne pas éclater de rire devant la prestation de Travolta en Shapiro ? Comment ne pas avoir envie de cogner sur OJ (Cuba Gooding Jr) et ses mensonges à répétition ?

La grande qualité de The People vs OJ Simpson, c’est de nous remettre totalement dans le contexte plombé du Los Angeles des années 90, post Rodney King et pré Affaire Rampart/Suge Knight. Une ville où la police est corrompue depuis toujours (relire James Ellroy) et où il ne fait pas bon être noir… ou pauvre. Ou comment le Procès du Siècle, le Procès qui ne Pouvait Etre Perdu, fut gâché parce qu’OJ était noir, parce que OJ était riche, et parce que la ville était au bord de l’implosion.

Ce que montre aussi The People, c’est comment cet évènement a bâti, ou portait pour le moins, les racines du monde actuel : l’infotainment 24 heures sur 24 (cette course-poursuite échevelée dans Los Angeles), l’affrontement des minorités transféré dans les médias, et le rapport douteux que nous entretenons avec la célébrité, quel que soit les délits dont les celebs se rendent coupables (Nabila, Polanski, etc.).

Et de rappeler qu’en Amérique ce ne sont pas les blancs qui gagnent, mais tout simplement les riches.




samedi 10 décembre 2016


Kirk Douglas, 100 ans de cinéma
posté par Professor Ludovico

Spartacus, le Colonel Dax, Vincent van Gogh, Patton, Jack Andrus, Einar, Doc Holliday, Capitaine Matthew Yelland, Ned Land, Jim Deakins, Georges Phipps, Whit, ce sont les mutiples rôles endossés depuis 1947 par cette légende vivante du cinéma qu’est Kirk Douglas dans des films aussi différents que Spartacus, Les Sentiers de la Gloire, La Vie passionnée de Vincent van Gogh, Paris Brûle-t-il, Quinze jours ailleurs, Les Vikings, Règlement de comptes à OK Corral, Nimitz retour vers l’enfer, 20000 lieues sous les mers, La Captive aux Yeux Clairs, Chaînes Conjugales, La Griffe du passé…

Certes, Gotlieb est mort, mais Kirk Douglas est toujours vivant…




mardi 22 novembre 2016


Le Dormeur doit se Réveiller
posté par Professor Ludovico

C’est la meilleure nouvelle de la journée, de la semaine, du 21ème siècle ? La famille Herbert vient de trouver un accord avec Legendary Pictures pour une (des) adaptations de la (des) séries Dune! C’est à dire adapter à la télé ou au cinéma les livres de Frank Herbert mais aussi ceux du fiston avec Kevin Anderson…

Legendary Pictures, c’est la maison qui produit les DC comics (Batman, Superman), celle de Christopher Nolan (Interstellar, Inception), de 300 , Very Bad Trip, ou The Town, bref, y a du bon et du moins bon, mais c’est une excellente nouvelle quoi qu’il arrive…




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