Il y a un genre qui marche presque à tous les coups, c’est le film sur le cinéma : Sunset Boulevard, Ca Tourne A Manhattan, The Player, ça donne toujours d’excellents films, comme si Hollywood avait toujours plein de choses (intéressantes) à raconter sur le sujet.
Ici, c’est l’anglais Michael Winterbottom qui s’y colle. N’étant pas un spécialiste de l’œuvre Winterbottomienne, je sais juste que c’est un garçon assez protéiforme, capable du pire comme du meilleur, du brûlot docu-drama (le récent Road To Guantanamo), du porno soft et rock (9 Songs) et du docu-fiction déjanté (le seul que j’ai vu, à savoir 24hr Party People). En tout cas, il y avait une patte dans 24hr, et j’y suis allé globalement pour ces raisons-là : la présence de Steve Coogan, (prodigieux dans 24hr), un casting british de haute tenue (un acteur de Black Books (série culte), Gillian Anderson), et enfin l’assurance que ca allait partir en free style.
Au final, on est pas déçu du voyage, entre les prétentions des acteurs, la régisseuse fan de Fassbinder, la prod’ qui veut savoir où sont passés les sous, et les histoires de cul multiples du narrateur-star (ou co-star , that is the question) , le tout malignement entremêlé avec l’adaptation de Tristram Shandy, (semble-t-il une œuvre prestigieuse en Grande Bretagne)
Comme le disait un voisin sortant de l’UGC Odéon : y’a que les anglais qui savent faire ça…