Voilà un film-démonstration : comment, avec un thème riche (un vendeur d’armes, alcoolo, jouisseur, pris de crise de conscience va devenir superhéros au service de l’humanité), on peut faire une daube… Alors qu’avec un argument quasi nul (des robots, déguisés en camion de pompier et en radio cassettes, envahissent la terre) on peut faire un mini-chef d’œuvre !
La différence est très simple : le talent ! Talent des scénaristes, quasi nul dans Iron Man (qu’on prétend pourtant être le héros le plus intéressant de Stan Lee). Ici, les scénaristes (ils sont quatre), se contentent de dérouler les chemins balisés du film de héros en collant : première baston, deuxième baston, baston finale, redux…
Et talent de mis en scène : on aime bien Jon Favreau (acteur culte d’un personnage de Friends, millionnaire adepte du Freefight), mais on ne peut pas dire qu’il nous ait convaincu comme metteur en scène…