On a retrouvé Drea di Matteo ! On avait laissé l’épouse – vulgaire mais splendide – de Christopher Moltisanti disparaissant dans un sous-bois, abattue par les primo capo de Tony Soprano.
En fait, elle est vivante, enceinte et divorcé du beau Jax, le futur « President » des Sons of Anarchy, et elle a pris vingt kilos. S’il n’y avait que ça ! Sa belle-mère veut sa mort, elle se came à la mauvaise héroïne que lui vendent les néonazis du coin (dirigés par Mitch Pileggi, le Directeur Adjoint Skinner, qui, probablement lassé de toutes ces histoires d’extraterrestres,s’est lui aussi réfugié en Californie).
Vendredi, c’était donc le premier épisode de Sons of Anarchy, et on attendra la suite pour se faire un jugement. Ça a l’air bien fait, bien joué, avec plein d’intrigues annexes, mais on ne sait pas encore si on tient le nouveau Sopranos, ou si Sons of Anarchy joue juste aux Sopranos…
Sons of Anarchy
M6, 23h10
Aïe aïe aïe !!! Mea culpa, mea maxima culpa ! Errare humanum est ! J’ai dégainé trop vite et j’ai abattu Braquo, sans sommations. Or, c’est très bien Braquo ! Y’a bon Braquo ! J’avais promis de jeter un œil, j’ai même jeté les deux.
Certes, la parenté avec The Shield est évidente, mais Braquo est ce que The Shield aurait du être : moins hystérique, moins dans la surenchère, plus sobre…
Le pitch ? Quatre flics borderline arrêtent des voyous avec des méthodes de voyou : intimidation, torture, extorsion de fonds… Le Bien et le Mal confondus, dans une PJ de toutes façons dirigée par la politique et les statistiques.
Mais le talent de Braquo, c’est la mise en scène : parfois épurée (les interrogatoires vicieux de l’IGS), parfois ultra-moderne : (la course poursuite caméra portée, sur une musique élégiaque)
Ce n’est pas super bien joué, mais c’est tenu par des dialogues réalistes et peu conventionnels (on reconnaît Olivier Marchal aux commandes)
Donc on y retourne, dès lundi prochain…
Braquo
Tous les lundis sur Canal+, 20h45