Et voilà ! On part en vacances avec Inception dans la tête, et on oublie de faire la chronique. Après des vacances compliquées (pour faire simple, on dira que le Professore a fait à la fois Mort À Venise, 300, Le Grand Bleu, et Bosna!), il est temps de se remettre au travail.
Travail inutile, car, à l’heure qu’il est, vous avez déjà tous vu Inception, le nouveau pensum de Christopher Nolan.
J’aime beaucoup la phrase de mon ami Philippe, qui disait – à propos d’un autre film, Dans la Peau de John Malkovitch – que c’était « un film qui avait une tête, mais qui n’avait pas de cœur ».
On peut dire la même chose d’Inception. C’est un film brillant, intelligent, passionnant. Trois raisons d’aller au cinéma, trois qualités qui ne courent pas les rues des films Hollywoodiens aujourd’hui.
Mais, pour ma part, j’ai eu du mal à me passionner pour les aventures de nos amis explorateurs de rêves, et de leur chef (Di Caprio), en premier. Sa tragédie personnelle, censée emporter notre adhésion, ne marche pas. En tout cas, moi, je ne marche pas.
Ce qui n’était pas le cas de la salle, qui réagissait au quart de tour…
Inception est de toutes façons un film incontournable, le film qu’il faudra avoir vu à l’heure du bilan 2010. Je ne saurais trop donc vous conseiller d’aller le voir. Ne serait-ce que pour l’exercice pyrotechnique, qui, lui, est parfaitement réussi.