mardi 1 mars 2011


Annie Girardot
posté par Professor Ludovico dans [ Les gens ]

On a du mal à imaginer*, aujourd’hui, ce que représentait Annie Girardot dans les années 70, et au début des années 80.

Elle était, à elle seule, LA française. Jolie, sans plus, gouailleuse et femme libérée (mais pas trop), elle était une part de nous-mêmes, de l’identité française, une sorte de Belmondo au féminin.

Pour être franc, je ne suis connaisseur que d’une partie de sa carrière. Je ne l’ai jamais vue jeune et belle (Rocco et ses Frères), et je ne suis fan que de sa période quadra : Docteur Françoise Galland, Tendre Poulet, La Zizanie, etc.

Je l’ai vu une dernière fois dans un mauvais Haneke (si, si ça existe !) La Pianiste, où elle était formidable, mais ce n’est pas cela qui restera d’Annie Girardot. Ce n’est pas ses performances d’actrice, mais bien ce caractère entier, ce visage, cette voix, ce rire narquois.

Ce qui reste d’une femme, tout simplement.

*Seule Karin Viard, aujourd’hui, peut prétendre à cette place, sans avoir une popularité comparable.