Selon la perspective, Morning Glory, c’est tout bon ou tout mauvais.
Si vous êtes dans un bon jour (comme le Professore), si vous aimez la rom-com*, si vous trouvez Rachel McAdams toute choupinette, vous ne vous ennuierez pas à Morning Glory. D’abord parce que le sujet renouvelle un peu le genre : Kathy, jeune femme plein d’allant et d’énergie, est chargée de remonter l’audience défaillante de la Matinale d’une chaîne de troisième zone. Elle ne trouve rien de mieux que de recruter le plus grand journaliste de sa génération, Mike Pomeroy (Harrison Ford). Problème : il est au placard depuis des siècles, et partant, un poil grincheux.
Comment réussir dans la vie, plaire à maman, dresser l’ours mal léché et tomber amoureuse de Patrick Wilson (la Chouette des Watchmen), c’est la question, un peu tradi, à laquelle répond Morning Glory.
C’est aussi tout le problème : c’est tellement tradi que si vous êtes de mauvais poil, ou tout simplement (comme Mme La Professore) lassée des minauderies des héritiers trentenaires d’Hollywood (Rachel McAdams, Anne Hatahaway, Isla Fischer, rayez les mentions inutiles), vous verrez alors toutes les coutures de Morning Glory, son moule millimétré destiné à produire du soap à la chaîne (Confessions d’une Accro du Diable qui s’Habille en Prada à Notting Hill…), et cette enième bluette vous barbera.
A vous de voir, donc.
*La comédie romantique, faites un effort pour vous mettre à la page, SVP…