La Professorinnette, qui prépare sa thèse de cinéma, comme son père, à UCLA, sait séparer le bon grain de l’ivraie. En regardant sa première saison de Friday Night Lights, elle avait identifié le critère qui pouvait établir la notation définitive de la série footballistico-familiale :
– « Si c’est une grande série, ils vont perdre… »
Évidemment – et malheureusement -, les Dillon Panthers gagnent le match et vont en finale.
Elle a raison, la Professorina : une grande série accepte de perdre. Elle accepte la négativité des choses, des événements, des êtres. Même si le spectateur veut que les Panthers gagnent, le réalisme, la vie elle-même, voudraient qu’ils perdent. Comme on souhaite toujours que le héros s’en tire, ce qui n’empêche pas le Trône de Fer de les massacrer consciencieusement. Mais voilà Game of Thrones est une série Top Ten, comme Mad Men, Sur Ecoute, Six Feet Under, etc.
Friday Night Lights n’est qu’une bonne série. Et c’est déjà pas mal…