Il suffit d’un plan pour démontrer le talent incroyable de Girls, surtout après Girls Only. Et celui, partant, de Lena Dunham. Un plan, extrait de cet épisode trois de la troisième saison, toujours plus haut, toujours plus loin, toujours plus fort. Un épisode doux amer au milieu de trois saisons de rigolade permanente qui se passe du sucré à l’acide en moins de vingt minutes. Évidemment sans dialogue superfétatoire, sans explication, un rebondissement inattendu, comme la vie en procure d’amers. Une jeune femme seule dans la foule newyorkaise.
Girls c’est ça : une jeune femme seule et géniale, perdue dans la foule de la médiocrité environnante du cinéma américain.