La nouvelle série d’HBO nous est chaudement recommandé par la Duchesse de Suède. Et puis il y a Malcolm McDowell et Lola Kirke*. Trois bonnes raisons de regarder Mozart in the Jungle.
L’argument de la série – basé sur le livre éponyme** – est de montrer les véritables coulisses d’un orchestre symphonique, qui, évidemment, n’est pas composé de jeunes gens sérieux, tiré à quatre épingles, vivant une vie saine et chrétienne, comme pourrait le laisser penser le public qui les suit. Ça drague, ça drogue, ça baise. Et les luttes de pouvoir sont intenses, à commencer pour la direction de l’orchestre, entre un chef d’orchestre feu follet en pleine ascension (Gael García Bernal), et un vieux ronchon en fin de carrière (Malcolm McDowell)… Et ça redescend dans toutes les strates, très hiérarchisées, de l’orchestre. Entre les jeunes musiciens talentueux qui doivent tailler leur place à coup d’archet, car les places sont chères, mal payées, et les amis peu nombreux.
Mais ça, si on s’intéresse un peu la musique classique, on le sait déjà… ou on a vu Prova d’Orchestra de Fellini, en nettement plus destroy.
Reste quelque chose de sympathique, un peu comme Vinyl, qu’on a plaisir à voir sans pour autant réussir à devenir fan. Comme on l’a dit déjà, il y a plein d’autres séries à voir. On va quand même donner sa chance à Mozart, ne serait-ce que pour la musique. Et pour Lola Kirke, aussi.
* qu’on a confondu un temps avec sa sœur, Jemima, plutôt dessalée dans Girls. On s’est dit qu’on avait affaire à une belle performance d’actrice, puisqu’elle est plutôt sage et BCBG dans Mozart in the Jungle… mais c’était la sœurette…
** Mozart in the Jungle: Sex, Drugs, and Classical Music, de Blair Tindall