Alors voilà… L’équipe de France de football est en demi-finale de la Coupe du Monde pour la 7e fois de son histoire. Les haters, qui, il y a 3 semaines, promettaient de boycotter l’Odieuse-Coupe-du-Monde-du-Qatar ressortent en urgence le drapeau bleu-blanc-rouge, les maillots 98 et leur 45 t de Gala, le bien nommé Freed from Desire. A commencer par les politiques ; le premier d’entre-eux nous abjurant de ne pas politiser le sport mais twittant à chaque match…
Les bobos parisiens (donc je m’enorgueillis de faire partie) ne sont pas choqués de fumer en terrasse sous des radiateurs au gaz, mais s’étaient scandalisés de cette odieuse Coupe du Monde climatisée.
Comme d’habitude, le football est l’exutoire commode des passions tristes ; il ne viendrait à personne l’idée de critiquer le Festival de Cannes qui convoie en jets privés le gratin hollywoodien et organise des parties sur les méga-yachts de la Baie d’Antibes. Ni de s’étonner de dépenser de 250 M$ de dollars à réaliser un film écologique… entièrement en image de synthèse.
Le football est le loisir du peuple ; la culture, c’est la meilleure façon de montrer que l’on en fait pas partie.