Chez Quentin Dupieux, il y a toujours des idées, de sorte qu’on est rarement mécontent d’être venu. Mais il y a aussi les bons crus et les vins de table.
Ici l’idée, c’est une mise en abîme. Des comédiens qui jouent des comédiens qui leur ressemblent, un peu. Lindon fait du Lindon, Seydoux du Seydoux… Ou au moins, l’idée qu’on s’en fait. Ça fonctionne : il y a un propos, Dupieux a quelque chose à dire sur l’époque comme d’habitude, mais voilà c’est trop long, même selon les standards Dupieusiens. 1h20 c’est court, mais si c’est du bavardage, c’est ennuyeux.
On a déjà compris, mais le film se traîne, à l’instar du plan final…
Pas grave, Quentin. A la prochaine !