Et si Christine était la meilleure adaptation d’un livre de Stephen King ? Provocation, bien sûr ! Il y a Les Evadés, Misery, La Ligne Verte et… Shining ! Mais Christine a une place particulière dans le cœur du Professore Ludovico. Vu six fois en salle en français, en anglais, et là, à nouveau, grâce à Oqee, la plateforme gratuite de Free. Quarante ans après, le film n’a rien perdu de sa force terrifiante, son mauvais esprit, son cul débridé…
Car le film joue à fond la métaphore sexuelle : voiture=sexe. Sous-entendus graveleux*, pelotages appuyés, mais surtout une histoire d’amour terrifiante entre un jeune geek et une voiture. On y verra aussi une critique en règle de la famille américaine, oppressive et rigoriste.
Et pour une fois, c’est le Jock qui a le beau rôle : Dennis la quarterback (John Stockwell) tentera de sauver son ami Arnie le geek (l’inquiétant Keith Gordon), tâche impossible car il est tombé amoureux d’une voiture, et cette voiture s’appelle Christine**.
*She had the smell of a brand-new car. That’s just about the finest smell in the world, ‘cept maybe for pussy.
** Let me tell you a little something about love, Dennis. It has a voracious appetite. It eats everything. Friendship. Family. It kills me how much it eats. But I’ll tell you something else. You feed it right, and it can be a beautiful thing, and that’s what we have.