J’aime Moretti. On me le reproche souvent à CineFast, toujours un peu chatouilleux dès qu’on sort un cinéaste qui ne travaille pas à Burbank, California. Mais je réalise avec Le Caïman que j’aime Moretti acteur. Que ses films sont bons quand il est dedans, car il fournit un argument comique implacable. Ici, il est dedans, mais tout à fait minoritairement. Le film (comme le film dans le film, sur Berlusconi), avance tout doucement. Trop doucement. Et quand ça s’accélère, on ne comprend pas ce qui s’est passé, et c’est fini.
Bah, j’irais voir le prochain.