La CineFasterie, et la passion de la seconde guerre mondiale, n’apportent pas que des satisfactions : ainsi, ces Diables de Guadalcanal, réalisé par Nicholas Ray, produit par Howard Hughes (qui s’y connaissait pourtant en cinéma et en avions !), est une belle daube, une sorte de Battle LA fifties. L’argument : une bande d’aviateurs leathernecks (titre VO et argot désignant les Marines), sous la coupe de John Wayne, dur mais juste, bombardent Guadalcanal et se font abattre par les Faces de Citron. Un gentil adjoint (Robert Ryan) voudrait les ménager. Il s’opposera à John Wayne, mais à la fin, il deviendra dur mais juste aussi. Je vous passe l’intermède où John Wayne rentre trombiner madame à la maison et offrir un vrai sabre de samouraï à son fils. (ou l’inverse).
Pire, les séquences d’aviation, tournées au rabais, en studio, façon Têtes Brûlées, sont mélangées à des images super 8 d’époque.
A fuir.
Rendez-nous Papy Boyington, Teedjee et Gutterman !