Critique de cinéma à CineFast, ce n’est pas toujours une sinécure. Preuve en est le visionnage douloureux du dernier opus de la franchise de Jerry Bruckheimer, Pirates Des Caraïbes -Jusqu’au Bout Du Monde.
– « Comme l’Amérique au Vietnam, nous avions trop d’argent, nous consommions trop de drogues, nous étions perdus dans la jungle, nous sommes devenus fous » Comme le disais Francis Ford Coppola à la conférence de presse d’Apocalypse Now, trop d’argent, trop de pouvoir rend fou. La folie n’est pas négative ; elle peut faire sortir d’authentique chez d’œuvre hypertrophiés, comme d’Apocalypse Now ou Titanic. Quand c’est raté, la gloutonnerie rime avec bouffonnerie. Ici, comme dans le deuxième épisode, trop d’argent, trop d’effets spéciaux, trop d’intrigues, trop de personnages. C’est beau, ça s’agite, mais on ne comprend plus rien. Pour quoi sont ils là ? Qui complote avec qui ? ça bavasse, mais l’intrigue n’avance pas. Bien sûr, il y a de bonnes idées, des gags, mais de moins en moins drôles et plus en plus ralentisseurs d’action. A fuir, s’il est encore temps…
dimanche 10 juin 2007
Pirates Des Caraïbes -Jusqu’au Bout Du Monde
posté par Professor Ludovico dans [ Les films ]