« Sur Dune, nous avons un dicton : Dieu a créé Arrakis pour éprouver les fidèles. »
Il a créé le film, aussi.
Rappel des faits. 1981. Après des années d’attente, et un projet avorté avec Jodorowski, la nouvelle tombe : David Lynch va adapter Dune.
C’est deux bonnes nouvelles en même temps. David Lynch est un réalisateur de talent, auréolé par le succès freak d’Elephant Man. Après un film atroce et passionnant, (Eraserhead), Mel Brooks lui a confié l’adaptation de la pièce sur John Merrick. Elephant Man est un immense succès public et critique, mélangeant les obsessions très particulières de Lynch avec un mélo d’excellente facture. Un auteur vient de naître.
Quelqu’un d’autre veut accéder à ce graal, c’est Dino de Laurentis. Producteur arty à ses débuts (La Strada, Barrage Contre le Pacifique), il ne produit plus de la GCA dans les années 70 (Un Justicier dans la Ville, King Kong, Flash Gordon) : De Laurentiis veut redorer son blason. La SF s’est mise à cartonner (Star Wars, Alien, Outland, Blade Runner) et Dino de Laurentis veut adapter un chef d’œuvre : ce sera Dune. Pour cela, il adoube sa fille, Rafaella, comme productrice qui sort de Conan le Barbare. Pour cela, il suffit de prendre le réalisateur le plus hot du moment (Lynch), qui a l’avantage de ne pas coûter trop cher. Lynch n’a qu’un inconvénient : il n’a jamais dirigé de superproduction, ni de film en couleurs.
Précurseurs, les De Laurentis décident de tourner au Mexique, où les studios Churubusco proposent à moindre prix techniciens, décors, et figurants. Ces choix, qui semblent frappés au coin du bon sens pour le film le plus cher de tous les temps (à l’époque, 80M$) vont s’avérer catastrophiques.
Car Dune n’est pas un roman ordinaire. Le Professore a « replié l’espace » vers Arrakis à quinze ans, et n’en est jamais revenu. Le sujet est étonnant, et son traitement encore plus. Ecrit en 1965, Dune préfigure en effet les futures crises pétrolières et l’explosion du Proche Orient. Sur la planète Arrakis (ou Dune), de grandes Maisons Nobles s’affrontent pour le contrôle d’une matière première, l’Epice, qui n’est pas du pétrole, mais une drogue qui permet les voyages intersidéraux. Le « héros », Paul Atréides, va mener la population locale (les Fremen) à l’insurrection et au contrôle de l’Epice.
Formidablement écrit, Dune fait plus penser à une pièce de Shakespeare qu’à Fondation. Il n’y a pas les clichés habituels de la SF (épée laser, jeunes princesses en string et batailles intersidérales). Non, il s’agit de politique, de complots, et d’intérêts supérieurs qui engagent des planètes entières. La religion n’est pas une révélation, une épiphanie, mais bien une technique de contrôle des masses. Paul Atreides est un héros authentique, mais surtout un Prince, au sens machiavélien du terme : reprendre ou conserver le pouvoir, écarter les ordres religieux, voilà ses objectifs. L’écologie, fait nouveau dans les années soixante, tient une place centrale dans toute l’œuvre de Frank Herbert, et Dune est son livre-thèse sur ce sujet. La planète Arrakis y est minutieusement décrite, faune et flore incluse, alors qu’il ne s’agit que d’un immense désert.
En s’attaquant à Dune, les De Laurentis n’ont donc pas choisi la facilité. Comme Le Seigneur des Anneaux, Dune possède une base hardcore prête à discuter dans les moindres détails de l’uniforme de Duncan Idaho ou de l’accordage en ré mineur de la balisette de Gurney Halleck. C’est sur cette base, gros comme un iceberg de dix millions de lecteurs, que va se naufrager le film.
Car s’il reçoit un accueil très positif en France (2 millions d’entrées, dont 6 du Professore), c’est un bide partout dans le monde. Les De Laurentis ne s’en remettront pas, mais chevaleresques, n’en voudront pas à David Lynch, et produiront même son film suivant (Blue Velvet), authentique chef d’œuvre qui l’installera directement au panthéon des artistes d’Hollywood.
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Maintenant, le temps est venu d’initier la jeune génération. Après des essais infructueux auprès de la Professorinette (lui offrir le livre n’a pas suffi), c’est le Professorino qui est demandeur. Et là, catastrophe, le film est pire que dans mon souvenir…
Effets spéciaux pourris
Le grand drame de Dune, c’est d’être le dernier grand film de SF produit avant l’ère numérique (les fameux yeux bleus des fremens sont peints à la main un par un : ça se voit…) Les explosions, vaisseaux spatiaux, vers des sables sur fond bleu… tout ça atrocement mal vieilli, mais avouons que ce n’était déjà pas terrible à l’époque…
Dialogues lamentables
La grande force de Dune, le livre, ce sont ses dialogues, de très haute volée entre les Princes de l’Imperium. Pire, Herbert y superpose plusieurs niveaux de compréhension. Par exemple, Paul discute aimablement avec les notables d’Arrakis, tout en réfléchissant aux implications possibles de cette conversation. En même temps, il échange avec sa mère, par gestes codés, un plan de bataille. Pour Herbert, ses personnages sont des surhommes, dans un univers où la technologie est bannie depuis la « révolte des machines ». Ils doivent penser aussi vite qu’un ordinateur, ou se battre avec un poignard aussi rapidement qu’un robot. Dès la lecture, ce genre de scène pose le problème de l’adaptation cinématographique.
David Lynch n’y apporte qu’une solution ridicule : un personnage parle, et en même temps, échange des signes codés, qui visiblement, veulent dire la même chose ! Il ajoute aussi une horrible voix off, sensée expliciter l’intrigue (« Suis-je l’Elu ? », une thématique qui n’est même pas dans le livre.) Cette voix off casse les ailes de Dune, lui empêchant de décoller réellement.
Un montage catastrophique
C’est la partie du film reniée par Lynch. Celui-ci proposa un premier montage de trois heures, charcuté à deux. Pourtant, le premier scénario signé Frank Herbert faisait à peu près cette longueur, comme le premier traitement, signé d’un certain Ridley Scott.
En coupant dans le tas, le montage final transforme le film en bouts de scène sans queue ni tête, d’une durée excédant rarement quelques secondes, passant d’une planète à l’autre, d’un personnage à l’autre, et alignant les images d’Epinal comme d’autres alignent les perles : les vagues de Caladan ! Le Gom Jabbar ! L’arrivée sur Dune ! Le Chercheur-Tueur !
Seules quelques scènes surnagent : la sortie en ornithoptère, le duel final. Parce qu’enfin, elles durent…
Interprétation catastrophique
Malgré un casting all-star d’acteurs confirmés (Max Von Sydow, Brad Dourif, Sylvana Mangano, Jurgen Prochnow, Dean Stockwell), ou en devenir (Kyle McLachlan, évidemment, mais aussi Sean Young, Patrick Stewart, Virginia Madsen), leur interprétation est catastrophique. Pas un comédien ne s’en tire, tiré vers le bas par le script, qui les oblige à commenter l’action, façon Blake et Mortimer, (« La tempête arrive ! » « Il a pris l’Eau de la Vie ! » Ça se voit à l’écran, pas la peine de me le dire !
Une pédagogie inexistante
Face à ce genre de livre-somme, l’adaptateur est écartelé entre deux directions contraires : simplifier, pour initier le néophyte, ou tout garder, pour plaire au fan. Ce dilemme, deux films l’ont résolu avec talent : Le Seigneur des Anneaux, et Le Trône de Fer. Le Seigneur des Anneaux a donné des gages aux fans, en respectant scrupuleusement l’univers graphique de Tolkien (et en embauchant l’artiste le plus consensuel dans cet univers (Howe). Il ne s’est pas gêné par contre pour trancher (exit Tom Bombadil), pour bousculer la chronologie (les Ents), et pour jouer avec la morale de l’histoire (la fin) pour appuyer son propre propos.
Le Trône de Fer a fait de même, en mélangeant allègrement les époques, pour mieux impliquer le spectateur dans l’intrigue globale, en usant d’une pédagogie constante et subtile pour amener, ici et là, des informations sur l’univers.
Dune rate tout cela, d’abord en rajoutant des choses qui ne servent à rien (les Modules Etranges), en changeant le rôle de la religion (l’Elu), en étant exhaustifs sur l’univers (les Navigateurs mentionnent deux planètes (Ix et Richese), qui ne servent à rien dans Dune et apparaissent dans les suites), et en complexifiant les noms des personnages jusqu’à l’incompréhensible (Paul, Usul, Muad’dib, un détail dans le livre)…
Un manichéisme indigne
C’est sûrement le principal reproche du Professore (qui mit quand même 5 visionnages avant d’admettre que Dune était peut-être « un peu raté »).
Dune est tout, sauf un livre manichéen. Le lecteur est du côté des Atreides, et souhaite la défaite des Harkonnens, mais il comprend leurs motivations profondes. Herbert avait défini son livre comme une critique du héros providentiel, et de notre participation active à ce syndrome. Il fait même dire à son héros (dans Le Messie de Dune) qu’il se sent « pire qu’Hitler ». Non, les Atreides ne sont pas parfaits. Portraiturés par Lynch en héros d’opérette, au brushing impeccable, cela est insupportable au fan, tout comme le diabolisation des Harkonnens (les pustules du baron), ou le rabaissement des Corinno (l’Empereur qui tire à la mitrailleuse dans la scène finale).
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Mais pourtant…
Malgré ces déceptions, Dune conserve quelques attraits. Listons-les, si l’envie vous prenait de vous plonger encore une fois « within the rocks of this desert »
Une déco splendide
Immense réussite du film, inégalée à ce jour, Dune est un chef d’œuvre de costumes et de décors. Anthony Masters, le décorateur de 2001 et de Papillon, réussit à extraire Dune du moule Star Wars/Galactica, avec ses vaisseaux façon cuirassés et ses costumes en pyjama blancs.
Fidèle à l’univers, il dessine des palais orientaux, médiévaux, steampunk, qui portent à chaque fois l’identité de leurs hôtes. Dans une époque si lointaine (« It is the year 10191 »), toute notion futuriste doit avoir disparu : les costumes aussi. Tenue d’apparat pour les Atreides, cuirs sculptés pour les harkonnens, costumes napoléoniens pour l’empereur et sa fille. Sans parler des distilles, la combinaison de survie des fremen, un vrai succès qui ne respecte pourtant pas les tenues du livre (car déjà piqués par George Lucas pour ses jawas de Star Wars) : une incontestable réussite graphique.
Des images inoubliables
Quelques visions surnagent du montage à la découpe : les plans de désert, les gouttes d’eau du rêve, les deux lunes, tout ce qu’aurait pu être Dune, le film, et ne sera jamais. Ou les fameux Vers des Sables, dont chacune des apparitions, filmée au ralenti, arrache des larmes au fan. Ils correspondent exactement à l’idée que l’on peut s’en faire dans le livre. Tout cela dû à un très grand directeur de la photo, le britannique Freddie Francis (Les Chemin de la Haute Ville, Elephant man, Les Nerfs à Vif…).
Un casting parfait
Il faut bien distinguer les comédiens (qui sont bons) et leurs dialogues (qui sont désastreux). Le casting dunien est remarquable, très cohérent avec l’idée que l’on se fait des personnages du roman. Seul Paul est un peu vieux pour le rôle, mais trouver un excellent acteur de quinze ans n’est pas chose facile. Et la découverte de l’énigmatique Kyle McLachlan vaut bien ce sacrifice (Blue Velvet, Hidden, Twin Peaks, Sex and The City, Desperate Housewives…)
Une musique étonnante
Cela écorche la bouche du Professore – punk dans l’âme – mais la musique composée par Toto est excellente. Oui, Toto, l’auteur de l’immortel Africa, a crée une très belle musique pour Dune. Un thème très fort, un love theme particulièrement réussi, et des musiques additionnelles (dont le très beau Prophecy Theme, signé Brian Eno), loin des standards wagnerio-kitsch habituels, façon John Williams. Le film eut été un succès, nul doute que la carrière de Toto en eut été changée, à Hollywood au moins.
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Voila, vous l’aurez compris, revoir Dune n’est pas indispensable, sauf pour les fans les plus masochistes d’entre nous. Depuis 1984, le Professore guette, depuis son sietch, l’adaptation qui nous sauvera tous. La série télé de Sci-Fi (2000) n’a réussi qu’a consterner le fan, en réussissant un gros succès télé avec un sous-produit honteux, joué comme un pied, et à la déco ultra kitsch et cheap.
Le dormeur a failli se réveiller avec Peter Berg, une nouvelle qui a enthousiasmé le Professeur, qui tient en haute estime le réalisateur du Royaume et de Hancock. Mais celui-ci a préférer adapter une œuvre autrement plus importante dans l’histoire de l’humanité : La Bataille Navale (Battleship). Le projet Dune est passé à la Paramount avec le français Pierre Morel (Banlieue 13, Taken), pas une très bonne nouvelle en soi, mais le projet semble reparti pour le désert profond.
Non, le véritable espoir réside en trois petites lettres, (Avant Garde Gothic Bold, blanc sur fond noir) : HBO.
Dune mérite HBO, HBO mérite Dune à son catalogue. Les fans de Dune le pensaient déjà à l’époque, alors qu’HBO venait de naître, et que le projet Dune n’existait pas encore dans la tête d’un producteur. Car deux heures ne suffisent pas à peindre la fresque grandiose des Atreides, il faut dix épisodes d’une heure ! Le format de la série (épisodes, saisons…) serait l’écrin parfait des complots, des « plans à l’intérieur des plans », et des différentes époques de Dune*… Il faut les talents conjugués de HBO pour mener un tel projet à bien : l’intelligence historique du Trône de Fer, le chef déco de Rome, les scénaristes de Sur Ecoute ou des Soprano, et les acteurs first class dont la télé dispose désormais pour incarner Paul, Wladimir, Feyd, Jessica, Stilgar, Chani…
Car ils sont là, ces personnages extraordinaires en quête d’auteur ; leur cœur bat silencieusement dans les sables Arrakis, leur âme perdue dans un repli de l’espace ; ils n’attendent qu’un Ver à leur mesure, pour chevaucher enfin jusqu’au grand public.
Le dormeur doit se réveiller.
*Dune était un roman unique au départ, et s’est enrichi de suites et de prequels loin d’être aussi talentueusement écrits que le premier opus :
• Dune est une lecture obligatoire
• Le Messie de Dune, Les Enfants de Dune restent lisibles
• L’Empereur Dieu de Dune devient assez délirant, et se déroule des siècles après les trois premières
• Les Hérétiques de Dune et La Maison des Mères, écrits dans les années 80, sont très mauvais
• Le fils de Frank Herbert a réactivé la licence avec beaucoup moins de talent, mais beaucoup plus prolixe, en 3 cycles :
o Avant Dune, un prequel direct de Dune avec la jeunesse des personnages (La Maison des Atréides, La Maison Harkonnen, La Maison Corrino)
o Dune, la genèse, qui se déroule des siècles avant Dune et explique le background (La Guerre des machines, Le Jihad Butlérien, La Bataille de Corrin)
o Après Dune, une suite de La Maison des Mères (Les Chasseurs de Dune, Le Triomphe de Dune)
11 septembre 2012 à 0 h 30
Le Professor est vraiment un type énervant qui a le don de m’empêcher de jouir tranquillement des mes rares moments de repos.
De retour d’un voyage d’affaires, je parcourais d’un œil distrait la presse internationale rendant compte de mes derniers agissements quand tout à coup notre vol fut pris dans des turbulences assez rares dans cette région si paisible du Péloponnèse (1). Mon voisin que nous appellerons pour sauvegarder son anonymat « Jim » se mit à bredouiller quelques mots la tête entre les mains, les genoux tremblants :
« Je ne connaîtrai pas la peur car la peur tue l’esprit. La peur est la petite mort qui conduit à l’oblitération totale. J’affronterai ma peur. Je lui permettrai de passer sur moi, au travers de moi. Etc. »
Hah Aha, aah !, me dis-je, y a pas à dire ces gadjos de Manhattan c’est impeccable pour les chiffres et la finance mais dès que cela secoue il n’y a plus personne, enfin comme disait un vieux confère : on gagne sa vie comme on peut.
Rangeant mon journal peu sensible aux secousses aériennes (je n’utilise personnellement la récitation ci-dessus que chez les dentistes), je me connectais sereinement au site du Professor.
Enfin, il l’avait promis …Il était là le fameux article de « j’vais te le descendre en flammes le Dune de l’huluberlu de Missoula, te le remettre à sa place le gugus de la méditation transcendantale qui a osé toucher à l’Œuvre ! ».
J’avoue que j’attendais paisiblement le moment de l’attaque. Le Professor l’avait annoncé et j’avais déjà listé (et savouré) les coups de couteaux que je n’allais pas manqué d’affliger à ce vieux mangeur de grimoires !
Oui le Professor nous ferait probablement quelques coups bas classiques : scénario simplifié à l’extrême, effets spéciaux passés de mode, monde survolé à la va vite, Sting et ses cheveux roux coupés en brosse, la série des années 2000 où ils avaient engagé le chef costumier des feux de l’amour, etc.
Mais bon, nous devrions avoir sans peine le Professor sur quelques détails indiscutables permettant comme toujours de séparer le bon grain de l’ivraie :
– le Professor omettrait probablement de citer quelques acteurs mythiques et dont personne ne parle (Sean Youn, Patrick Stewart, Brad Dourif),
– il passerait sous silence le contexte de l’époque et la disette des amateurs de science fiction (ce temps terrible où le gars dont les parents avaient acheté un magnétoscope et la K7 d’Alien devait absolument être ton meilleur ami même s’il était fan de hard rock allemand),
– le Professor passerait rapidement sur les scènes avec les Vers (toi aussi Professor t’as pleuré sur le Shai-Hulud sinon je ne me permettrais de vous tutoyer),
– il ne parlerait pas de la déco et des costumes incroyables. J’avais préparé cette tirade perverse et rageuse : « Et les costumes nom de Zeus ! c’est quand même autre chose que les uniformes de cette bande de clowns de l’USS Enterprise (qui au passage ont tout piqué aux Frères Jacques, sauf la moustache et le chapeau, sans jamais payer de royalties !) »
– et enfin, j’aurais dégainé la botte secrète de la BO qui veut que : « pas de Grand Film sans Grande Musique ».
Ma conclusion était également prête en jetant un dernier soufflet au visage du Savant du style « Oui évidemment on peut faire mieux, pour les autres, les néophytes et pourquoi pas les fans hardcore …. d’ailleurs dans ma grande sagesse j’ai été pénétré d’une idée lumineuse durant mes songes (à la limite de la vision qui tendrait à démonter que je suis peut-être le Kwisatz Haderach) ; pourquoi que les gazetiers de HBO ne se mettraient pas au boulot en reprenant tout cela de zéro ?».
Je viens de relire pour la 5ème fois la chronique du Professor…..
Il a tout dit. Rien n’est attaquable, pas l’ombre d’un début d’une once de phrase qui me permette de polémiquer, de chicaner, de quereller ! Dire que tout est parfait s’est enfiler les compliments, ça frôle la redite et à la fin c’est lassant.
Chers autres lecteurs vous l’aurez compris après la colère, fatalement est venue la détresse voire la déprime ! Puis reprenant mes esprits, je me souvins de quelques changements récents aperçus sur le Professor. Sourcils broussailleux, lèvres gonflées, tout s’éclairait le Vieux avait sifflé en toute discrétion une bouteille de jus de Sapho, j’avais ma réponse expliquant la Qualité Extraordinaire du billet : le Professor est un Mentat (et probablement un tordu de Bene Tleilax !).
Bon aller pour conclure avant de me repasser le CD (édition originale de 1984 avec photo dedans des gars de Toto portant la muletta ), comme je me suis le promis une ouverture pour faire vivre la Grande Bible Catholique Orange du Professor. J’ouvre un petit concours sur les Grandes Œuvres auxquelles HBO doit s’attaquer rapidement sous peine de représailles format Jihad Butlérien du Karlo (jeu simple en Top 3 mais on peut répondre en Top 5):
1. Dune
2. Conan (si si j’assume)
3. Le mythe d’un autre estimable Howard, Phillips Lovecraft
Professor c’est un défi !
(1 ) Avant que vous ne fassiez des salamalecs Cher Professor je l’avoue tout de go oui j’y suis un peu pour quelque chose sur ces petites affaires financières qui ont touché récemment ma terre natale.
14 septembre 2012 à 12 h 02
… Mais qu’en a pensé le professorino?
14 septembre 2012 à 16 h 54
Cher Karl,
Me dire que j’ai tout dit en une critique, c’est le plus beau compliment que l’on puisse me faire… je biche …
14 septembre 2012 à 16 h 55
Chère Ingela,
Le professorino a bien aimé. Il est flatté, je crois, d’avoir enfin accès à des films « adultes ».
Il m’a juste demandé de bien mentionner dans ma critique que les effets spéciaux étaient vraiment vieux, et que ça se voyait que c’était un vieux film.
22 janvier 2016 à 19 h 03
[…] Donc l’attente la frustration fait partie du chemin de croix fremen. Mégafilm planté, adaptation lynchienne ratée, série kitchissime, et maintenant documentaire qui n’arrive pas à sortir : le fremen est […]