Ne raccrochez pas, on ne va rien vous raconter de l’intrigue… C’est déjà suffisamment compliqué comme ça, et puis c’est pas le genre de la maison. Mais bon, la 4ème saison est partie sur des chapeaux de roues, business as usual. Seule petite nouveauté : la chaîne qui produit (ABC) leur a donné trois saisons pour… finir Lost. Incroyable mais vrai ? Trois saisons pour trouver une explication aux Chiffres du Loto, aux Morts Qui Quittent Leur Cercueil, aux Petits Nuages De Fumée Grise Qui Epargnent Les Ames Pures… C’est plus qu’il n’en faut, non ?
Mais pour le moment, le sujet n’est pas là ; nos héros se débattent dans leurs contradictions, leurs péchés « originels », je veux dire par là, leurs péchés d’avant l’île ; la rédemption est-elle possible ? Alors que désormais tout leur permet de sortir la tête haute, l’humanité, irrémédiable, incontournable, fait que chaque personnage n’en fait qu’à sa tête, souvent contre son propre intérêt et l’intérêt commun.
Lost a au moins ce mérite : nous faire philosopher, pour pas cher, chaque samedi soir, sur notre condition …