Après une saison 5 étincelante, Mad Men réussit l’exploit de se surpasser dans cette sixième saison. Avec un final lumineux, où l’on rebat les cartes comme peu de séries oseraient le faire, tout en respectant la timeline : on est en 68, l’année du grand chambardement. Tout est possible : refaire sa vie, changer de boulot, arrêter l’alcool, dire enfin d’où l’on vient.
Le tout à la manière Mad Men : sans esbroufe, sans coup de théâtre, ni effet de manche.
Bravo l’artiste. Bravo Matthew Weiner.
10 janvier 2014 à 19 h 21
Sur Mad Men, je suis a peu près d’accord, mais j’ai tout de même moins accroché à cette saison ci. Les premiers épisodes notamment n’étaient pas totalement ennuyeux mais pas loin, puis c’est monté en tension de nouveau. Il semble que l’enjeu principal de la série est en perpétuelle balance entre des thématiques arty (décors costumes environnement général faire attention aux codes des années que l’on décrit on sera jugé là-dessus) et des intrigues douloureuses et profondes qui sont, elles universelles. Don Draper est-il un homme des années 60-70 on bien ses angoisses sont-elles intemporelles ? Ou bien, dit autrement, serait-il différent s’il vivait aujourd’hui ?
En écrivant dessus, finalement , je trouve la saison sauvée par ce que je lui reproche: si Don est le héros de cette série, parlez plus de lui NDD. J’ai envie de savoir des choses tout d’un coup. Et dans cette saison il s’est montré de plus en plus maladroit, odieux, auto-centré, pathétique, mais on l’aime quand même, comme l’aiment tous les personnages de la série, à part ce petit connard de Greg, euh de Pete.