Assayas, c’est une sorte de caricature Inrocks : musique de Sonic Youth, narration cyberpunk, mise en scène lysergique, et casting beautiful people (Connie Nielsen, Chloe Sevigny, Gina Gershon).
Eh bien bizarrement, la premier moitié du film est séduisante, dans sa description glacée du capitalisme moderne : business class, Evian, et amphétamines. On finit par trouver crédible (et terrifiant) le golden boy Charles Berling, et ces histoires de rachat de sites pornos japonais.
Mais la deuxième partie enfonce inexorablement le film : rebondissements incompréhensibles, violence injustifiée, et conclusion moralisatrice à deux balles (qui vit de l’épée périt par l’épée). Pire, on découvre l’incroyable naïveté d’Assayas sur son sujet (le porno SM, c’est pas bien !)
Ce film n’a que 6 ans, et il est déjà vieux…