L’opus final de la trilogie Jason Bourne est excellent, mais il faiblit sur la fin, ne fournissant qu’une conclusion rapide et baclée sur les motifs et modi operandi de l’organisation Treadstone.
Mais surtout, c’est un saut qualitatif que fait effectuer Paul Greengrass à la franchise et à tout le cinéma d’action en général. Après avoir vu La Vengeance dans la Peau, difficile de voir les autres films d’actions du même œil.
Greengrass, connu pour ses excellents films à la limite du documentaire (Bloody Sunday, United 93) apporte ce regard « réaliste » à un scénario qui, dans le fond, l’est très peu. Greengrass n’est pas le premier à se la jouer « camera portée », mais dans La Vengeance dans la Peau, il porte cet effet de style à son paroxysme. On est juste derrière Jason Bourne, on est Jason Bourne à Madrid, à Paris, à Tanger. Tout le dispositif est cohérent : tourné en décors naturels, cascades réalistes, le film d’action est passé dans une nouvelle ère.
A voir, rien que pour ça.
6 janvier 2009 à 21 h 01
euh … m’sieur ludovico, Greengrass était déjà aux commandes du 2ème opus et … il y a vait déjà le principe de caméra à l’épaule mais en effet c’était mieux … ça tourne à la caméra épileptique dans le 3ème … un peu comme dans le Quantum de (déjà) sinistre mémoire …
7 janvier 2009 à 1 h 23
ah bon, vous trouvez ? moi j’avais bien aimé le 2ème, mais j’ai préféré le III, sauf la fin.
et j’aime beaucoup QoS (mais c’est parce que dans le fond, je n’aime pas James Bond)