Drôle de film, découvert par un pitch très vendeur sur TCM. La vie de l’Amiral Halsey, qui, comme chacun sait, est le vainqueur de Guadalcanal. Un film de guerre, mais… sur la stratégie. C’est à dire un film de guerre dans lequel on ne tire pas un seul coup de feu. Bref un truc qui n’existe pas. Tout se passe dans la cabine de l’amiral sur l’USS Enterprise (pas celui de Spock). On y assiste aux dilemmes du commandement : envoyer les hommes se faire tuer au combat, sur la base d’un simple bout de papier….. Faire tuer son fils, ses amis, sans jamais subir le feu soi-même. Deviner les pensées d’un ennemi qu’on respecte et pourtant le tuer. N’en tirer aucun plaisir, alors que c’est la guerre…
Voilà un mélange très étonnant et pour tout dire unique dans le cinéma de guerre…
Bien sûr, comme son nom l’indique, Le Héros du Pacifique est très hagiographique, un film à la gloire de l’amiral, et à celle de la coolitude généralisé du soldat US (face à des japs secs comme des coups de triques, évidemment tirés à quatre épingles (c’est-à-dire des allemands du Jour Le Plus Long deux ans plus tard) …
Mais en fait c’est le James Cagney (qui produit le film et interprète l’Amiral) qui tient ce Héros du Pacifique de bout en bout et le rend si passionnant.
A découvrir….