Si on ne m’entend peu sur la 4ème saison de la meilleure série du moment, c’est d’abord parce que je la regarde à haute dose (un épisode par soir*). Ensuite, parce que c’est un peu plus faible (surtout un peu plus gentil) que d’habitude. Thème de cette saison : l’éducation. On suit les enfants, à Ecole municipale, et à l’école du deal. « Qu’apprennent-ils à l’école ? Mais à mieux dealer ! » s’exclame Colvin, un des personnages apparus Saison 3.
Le génie de Sur Écoute, maintenant qu’on en est à 46 épisodes (plus que 14 en stock), c’est son coté roman russe. Foisonnement de personnages, tout aussi riches les uns que les autres : pas de profondeur de champ dans The Wire. Ainsi, McNulty, la « star » des deux premières saisons, s’est effacé au profit des autres, sans complètement disparaître. Mieux encore, sa mutation inespérée est rendue crédible par son éloignement de l’intrigue principale. Peu de séries (sauf Oz, peut-être) ont aussi bien joué cette notion de troupe, au service de l’histoire.
Seul personnage récurrent : Baltimore, de son City Hall aux terribles corners de Calhoun st. Comme le dit Omar : « Quitter Baltimore ? tu n’y penses pas ! When you got a home, you got a home »
*Honte à ceux qui regardent plusieurs épisode de série d’affilée ! Un épisode par semaine, comme c’est diffusé là-bas !