Même si, pour de basses raisons familiales, j’étais obligé d’y aller, force est de reconnaître que ça commence bien, Monstres contre Aliens. Par un plaidoyer féministe, plus exactement : Susan, l’héroïne, doit-elle vraiment épouser cet abruti, même s’il perce à la télé ? Mettant la main à la pâte, le film concrétise l’option à sa manière : maintenant qu’elle fait 15 m de haut, Susan peut réfléchir à la question.
Mais très rapidement, le film retombe dans les errements Pixar-Dreamworks (intrigue cousue de fil blanc, Président stupide, et Méchant copié-collé de Mars Attack*)
Seule la morale finale – féministe, encore – rattrape un peu le film. Heureusement, mon fils a adoré : « c’est drôlement bien dessiné »
*comme quoi la leçon du film de Tim Burton, sur les insupportables clichés du film catastrophe, n’a pas porté…