Dans le métro, l’œil du CineFaster est soudain attiré par l’affiche de Terminator 4: Renaissance. Erreur, ce n’est pas du film dont il s’agit, ou plus exactement, le film n’est qu’un des sujets de l’affiche. Si la date de sortie est bien indiquée (3 juin 2009), il s’agit plutôt du jeu Terminator: Renaissance Le Jeu Mobile, assorti d’un concours pour gagner une Jeep Wrangler (mon pauvre Schwarzy, où est passé ton Hummer ?). Ou encore, des jeux vidéos, qui sortent eux sur Xbox, PS3, PC, le 28 mai, c’est à dire avant le film.
Même si, avec un peu de sagesse, on peut regarder cela avec un certain détachement, il y a quelque chose de troublant là-dedans. Accepter que les jeux vidéo aient dépassé le cinéma ? On le savait depuis longtemps (en 2001, leur chiffre d’affaires représentait déjà 21 milliards de dollars, contre 15 seulement pour le cinéma).
Mais finalement, que le film ne soit qu’un morceau du mix produit, c’est ça qui est triste. Qu’Hollywood sorte le jeu avant est aussi un signe ; un manque de confiance autant dans le film que dans le jeu. Si jamais le buzz était mauvais à la sortie de salle, cela affecterait les ventes dudit jeu.
Le film, là-dedans, n’est plus qu’un titre, un setting, un décor de quelque chose de plus vaste qui n’a pas encore de nom.