lundi 12 septembre 2016


Claude-Jean Philippe
posté par Professor Ludovico dans [ Le Professor a toujours quelque chose à dire... ]

Une paire de demi-lunettes sur le front. Une voix douce, généreuse, gentille… Un souci de concision et de pédagogie : cinq minutes pour vendre Welles, Hawks ou Hitchcock. On a vu Macbeth à cause de lui. On s’est couché tard pour Asphalt Jungle (et on l’a regretté). On a découvert Kurosawa avec lui.

Nous devons tout – ou presque – au Ciné-Club de Claude-Jean Philippe. Un passeur, comme on dit. Notre Henri Langlois à nous. Il y en a eu d’autres ; le paternel pour les films de guerre, la marraine pour Tron et Bernard et Bianca, Patrick Brion et ses insupportables introductions du Cinéma de Minuit. Et Monsieur Eddy, bien sûr, le père de la GCA fifties dans sa Dernière Séance. Mais celui qu’on aimait le plus, c’était Claude-Jean Philippe.

Adieu l’ami.


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