Je ne suis pas fan de Star Wars. Je n’ai jamais fantasmé sur la Princesse Leia en Bikini, contrairement à certains Friends. Carrie Fisher n’était pas une grande actrice, c’était une fille de star (Debbie Reynolds) qui, comme beaucoup, a vu une partie de sa vie détruite par les lumières du stardom.
Pourquoi être si triste, alors ? Peut-être parce que le personnage de Leïa Organa était très proche de la femme Carrie Fisher ; une princesse, oui, mais une princesse qui disait aux petites filles, n’attends pas le Prince Charmant, et ne demande pas aux hommes de sauver la Rébellion ! Prends un pistolaser et fais-le toi-même ! Et si tu es amoureuse d’un grand malotru parce qu’il a une veste en cuir, ne le laisse pas te marcher sur les pieds.
Au milieu d’un film basé sur des archétypes (le héros blond au cœur pur, le grand méchant vêtu de noir, le malandrin au grand cœur), Carrie Fisher créait un personnage comme on n’en avait rarement vu dans les contes de fée.
Adieu donc, Princesse, and may the force be with us.