Le marketing ne ment pas : Le Caire Confidentiel est l’imposition d’une intrigue polar hard boiled, façon James Ellroy, dans la patrie les pharaons. Dans ce Caire, Blade Runner poussiéreux, un flic corrompu, au bout du rouleau, se voit confier l’enquête sur une chanteuse assassinée au Hilton. En parallèle, on suit une jeune femme chambre soudanaise qui a vu le tueur. Vont-ils se rejoindre ?
Oui, car ce n’est pas l’originalité de ce Caire Confidentiel qui séduit. C’est le contexte, pré-printemps arabe, car le polar n’a jamais rien fait d’autre que cela, décrire des forces sociales à l’œuvre.
Rien d’étonnant, donc, à ce que tout, magiquement, converge place Tahrir, « place de la libération », et que chacun soit libéré, d’une manière ou d’une autre. C’est la force de ces personnages réalistes, et de leurs motivations sérieuses et adultes, bref à peu près tout ce qui manque au cinéma contemporains.
3 septembre 2017 à 18 h 02
[…] On pourrait être dans le LA dans les années trente, à NY dans les années soixante-dix, ou au Caire de ce début de millénaire, ça marche […]
23 janvier 2018 à 13 h 10
[…] 2017 1 La La Land 2 Le sens de la Fête 3 Coco ex aequo avec 4 Le Caire Confidentiel 5 Detroit ex aequo avec 6 Get Out 7 Au-revoir Là-haut 8 Nocturnal Animals 9 Dunkerque 10 Faute […]