Il est des signes qui ne trompent pas.
Quand la publicité de Big Fish est signée « le grand retour de Tim Burton », ou que Corpse Bride s’appelle en français : « Les noces funèbres de Tim Burton », le cinéphile sait que l’eau vient d’entrer dans le gaz.
Il n’est pas question ici, comme Clovis, de brûler ce qu’on a adoré. Mais simplement de constater que le magicien des années 80/90 a disparu et que son inspiration s’est envolée.
« Les noces funèbres » sont tout simplement « L’étrange noël de Mr Jack II ». Et c’est consternant de la part d’un créateur comme Burton.
Dans les noces funèbres, il y a une jeune femme amoureuse. Elle est morte. Dans Jack, aussi. Elle perd régulièrement un bras ou une jambe. Dans Jack, pareil.
Jack a un chien fantôme, Victor a un chien squelette. Il y a une forêt inquiétante et une ville funèbre. Il y a ce motif de fougère que l’on trouve dans les deux films. Danny Elfman nous ressort a peu près les mêmes morceaux.
Ce n’est pas que ca soit désagréable, mais c’est juste un peu triste. Tim Burton a rejoint le Monde Des Cinéastes Morts.