L’avantage avec les films dits « pour enfants », c’est que le critique tient enfin l’arme absolue et irréfutable pour départager les prétendants au titre « best show of Noël »… et ce sont bien sur ses propres enfants … puisque la vérité sort toujours de la bouche des enfants.. Pour savoir qui de Harry Potter IV ou de Narnia I gagne la queue du Mickey, rien de plus simple donc, prenez un enfant d’un peu moins de 4 ans, un peu dégourdi (et qui a donc déjà vu Matrix et Prédator.. enfin au moins l’un des deux) et trainez le au ciné après l’avoir dissimulé dans votre sac de sport pour éviter les regards hallucinés des autres parents qui emmènent eux leur ados puisque ces deux films sont déconseillés au moins de 12 ans.. Le résultat de l’expérience ne souffre aucune discussion.. A ma gauche, Harry Potter: après une heure de dragon et de potion magique amphibie, le sujet tourne en rond dans le ciné, demande 2 fois à faire pipi et réclame 3 fois du pop corn. A ma droit, Narnia; l’enfant, qui n’a pas décollé de son siège durant une heure, demande finalement si après la grosse bataille y’aura encore plein plein d’histoires et, une fois la lumière rallumée à son grand désespoir, interroge son papa pour savoir si on peut acheter le 2 en DVD… CQFD… Narnia vainqueur par KO.
Petite déception toutefois pour ceux qui pensaient que ce film, comme le Christ de Mel Gibson, contenait un message chrétien caché.. si c’est le cas, la cachette est trop bonne.. Comme pour la Passion selon Saint Maso, Dieu joue plutôt l’arlésienne… comme souvent vous me direz.. Mécréants… heureux ceux qui croient sans avoir vu… Enfin il nous reste Franck Capra… et Fincher… qui ne tourne plus rien celui là, quelle fainéasse… finalement c’est vraiment un auteur..
7 janvier 2006 à 14 h 59
il n’y a pas de message caché dans Narnia, puisque CS Lewis voyait Narnia comme une inititaion light au Christianisme.
Quand à Fincher, il sort Zodiac en 2006, non ?
10 janvier 2006 à 2 h 03
Message caché, initiation light.. pas de querelle sémantique please.. je ne peux rien dire du livre mais le film a été vendu aux églises protestantes comme le Mel Gibson et a comme lui a fait un carton financier… là je trouve le procédé marketing à la limite de l’escroquerie.. c’est du sacré primitif pur et dur et les quelques allusions évangéliques (fracture du temple de jérusalem) relève du blasphème puisque le Dieu réscucité va lui même foutre la patée aux méchants.. enfin c’était bien quand même et pour paraphraser Félix.. « Narnia, c’est mieux que Brice de Nice… » tout est dit tirez l’échelle..
Biz