Il ne fallait pas rater Le Narcisse Noir, car c’est le film culte du parrain du Queens, Martin Scorsese : pour lui, le plus grand film érotique qui soit. Normal, il y a des bonnes sœurs, un gars torse nu et un monastère himalayen bâti sur un ancien harem. On en fait plus, des films comme ça !
Sous la supervision de la jeune Clodagh (Deborah Kerr, la fixette de Michael Powell), une demi-douzaine de sœurs sont chargées de reprendre ce harem pour en faire un monastère chrétien sur les hauteurs de l’Himalaya. Sur place, elles devront gagner la confiance de la population locale, calmer les chaudasses (Jean Simmons), et se calmer elles-mêmes, devant le torse poil du bellâtre local (David Farrar)…
Evidemment, pas de sexe, on est en 1947 et il n’y a rien à l’écran, mais comme il est dit dans Mathieu 13:13 : « que ceux qui aient des oreilles entendent ! » Chez Powell, on est dans la sensualité bondage, tout en refoulement. Un regard qui dérape sur un torse, un stylo qu’on caresse, des lèvres qui tremblent…
Chaud comme la braise, on vous dit…