A-t-on le droit de dormir au cinéma ? Ça m’arrive rarement, à vrai dire : pendant Stalker (les dix dernières minutes de plan séquence ayant eu raison de ma résistance), Solaris (un bon Soderbergh, pourtant), Les Aventures de Winnie l’Ourson (no comment), et maintenant, Iron Man 2.
J’y emmenais le Professorino, qui trouva cela « bien » – l’équivalent de « passable » chez le CineFaster moyen -, et son parrain, grand spécialiste de Marvel, qui a bien aimé, notamment les références aux comics.
Des références qui, comme d’habitude, me sont passées par dessus la tête. Je n’ai pas eu d’enfance, moi Mossieur ! Je ne lisais pas Strange, mais Pif Gadget. En clair, il me manque un pan entier de culture geek, ce qui peut gravement vous handicaper dans une soirée de quadra.
Je n’ai jamais compris, par exemple, cette passion du superhéros pour le collant moulant*. Je trouve le concept de superhéros idiot, ce qui explique que j’aime les films déconstreurs du mythe : Incassable, ou les Watchmen…
Donc, pour revenir à Iron Man 2, c’est pas tant que c’est mal fait (il y a toutes ces jolies bagarres, des explosions, et Miss Johansson en petit tailleur noir (à côté, Zahia a l’air d’une bonne sœur), mais c’est un peu brouillon, plein de trucs en désordre et des fameuses références-aux-comics.
Mais la vérité, c’est que je m’en fous. Royalement.
*James Malakansar a osé me rétorquer que « techniquement, Iron Man n’était pas en collant, mais en armure ! » Sans commentaire.