Le Professsore a un défaut : il est fidèle. La fidélité s’approche souvent de la bêtise, surtout au cinéma. Ma fidélité à Al Pacino m’a déjà fait entrevoir un certain nombre d’abysses, et c’est le cœur résigné que je me suis rendu à Two for the Money.
Surprise : ce n’est pas mauvais. Ce n’est pas bon non plus je vous rassure. Al cabotine.
Matthew McConaughey n’a plus bien joué depuis Contact (1997) ; René Russo n’a jamais bien joué (mais elle produit le film). Le tout est une éternelle histoire de rédemption d’un petit gars qui n’avait pas de papa et qui s’en trouve un dans la personne de son patron (Al).
Bizarrement, c’est plutôt ça qui est pas mal. Ce n’est pas traité avec subtilité, tout ça sent un peu le Manuel de Scénario. Mais ce n’est pas inintéressant…
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